GEOLOGIE : FORMATION DES CRATERES
Formation et morphologie des cratères :
Le mot cratère vient du grec Krater = cuvette, vase ouvert…
Comme leur forme rappelait le cratère volcanique terrestre, ou mieux les calderas (qd le cratère sommital du volcan
s’est effondré), au début les observateurs ont pensé que les cratères lunaires avaient une origine volcanique (ex W
Herschell pour Aristarque).
D’autres ont pensé que les cratères étaient le résultat de l’impact de météorites. Or ils avaient un problème, en effet
si c’était le cas la forme devrait être ovale, et pas ronde, car la plupart des météorites arrivent avec une trajectoire
inclinée !
Pourtant cette hypothèse est la bonne. La forme ronde résulte des vitesses très élevées des objets, donc l’impact
(au sens d’effet produit) est une explosion, et pas à une collision. C’est la libération d’énergie, c'est-à-dire l’onde de
choc, qui donne cette forme circulaire.
Brèche : roches agglomérées, l’impact fragmente les roches, qui se
mélangent, puis se recimentent ensemble.
Les cratères se distinguent en taille et en
morphologie en fonction de la taille de l’objet
impactant.
L’énergie libérée est telle que la météorite est
pulvérisée au moment de l’impact.
L’onde de choc crée le cratère.
Simultanément des particules de roches fluidifiées
jaillissent à haute vitesse créant un rayonnement
autour du cratère.
Les premières déformations de structures
apparaissent à partir de 20 km de Ø : le fond
s’aplanit et le sommet de la paroi devient crételé.
A partir de 30 km de Ø : on observe des pics
centraux et des parois en terrasses. Les pics
centraux résultent du rebond de l’onde de choc
sur les parois. L’onde de choc donne aussi
naissance à des parois internes abruptes, par la
suite des terrasses se forment par glissement de
terrains.
Pour des Ø supérieurs à 250 – 300 km, l’énergie
libérée est tellement importante que des rebonds
successifs se produisent, mettant en place une
structure en anneau à l’intérieur du cratère (c’est
ce qui s’est passé pour les mers circulaires =>
bassin). Il reste un exemple au pôle sud, le bassin
Schrödinger.