S ÉMINAIRE N. B OURBAKI J EAN D IEUDONNÉ Extensions de représentations linéaires de groupes de Lie Séminaire N. Bourbaki, 1956-1958, exp. no 159, p. 309-318. <http://www.numdam.org/item?id=SB_1956-1958__4__309_0> © Association des collaborateurs de Nicolas Bourbaki, 1956-1958, tous droits réservés. L’accès aux archives du séminaire Bourbaki (http://www.bourbaki. ens.fr/) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Séminaire BOURBAKI (Décembre 1957) EXTENSIONS DE REPRÉSENTATIONS LINÉAIRES DE GROUPES DE LIE par Jean DIEUDONNÉ HOCHSCHILD et MOSTOW 1. Préliminaires et notations. Sauf mention expresse du contraire, il s’agit de groupes de Lie réels. Soit p représentation linéaire d’un tel groupe dans un espace vectoriel V de dimen- une sion (s.f)(t) par l’espace C(G) d . Dans rets) = sont les fonctions et on a R( r) engendré est la somme V de il revient quels au aussi ; si dans restrictions à est alors sous-K-module R connexe K G . P V) dual de donc le sous-espace par G à droite et à l’application x -7 (e i ... , ) e x,e n d (R( P ) ) , G-modules G-module simples figurant comme P~ on quotients dans unipotente, il en R( ~ ) . K est de P simple de rentielle d’une Si un radical, est représentations unipotentes de même de la représentation sous-groupe de G ~ et 03C1’, 03C1’K = 0 K de de est est distingué semi-simple (il K-module est le la Sous-représentations, représentations quotien ts~ produits tensoriels est vraie si un V* x’ E si P’ est F dante de G gauche V ; désigne par représentation = correspondant à V’ , et on dit que r est unipotente 0; même de dire qu’il existe un entier n tel que directes et réciproque f(st) ; (x c V , G que soient les sommes dans directe des x’ > à les coefficients de P V* , base de une = opère G G~ sur X~x~’t ’est stable coefficients de suite de Jordan-Holder du linéaire de Si est G-monomorphisme V’ et t es , un Soit une -~ 9X x~(s) _ ~ P(s)x ~ s par (e~) gauche. Si (f.s ) (t) et à droite par = 1 des fonctions continues S~ et les D(G) entraîne que dans G~ car est réunion des r(s)T sont des FK tout représentation semi-simple 309 est une correspon- les unipotente. Tja simple S G-module f (8)T , où T est un K-modules). le groupe des commutateurs de contenue dans le noyau de est le sont G ~ la composante effet, la différeprésentation semi-simple de en l’algèbre de Lie g de G et on sait que à l’algèbre de Lie de R) est contenu dans de simple existe une le que V G dans sous-groupe G ~ une représentation espace de dimension finie V . Il s’agit de savoir s’il un représentation 03C3 connexe K de K~ dans un un espace de dimension finie W ~ V telà G et que la représentation de soit stable par la restriction de 0 définie par cette restriction V MOSTOW donne H.G semi- ‘ groupe de Lie un de linéairs 03C1 dans représentation d’extension. On se donne G égal radical de ~’ . problème 2. Le ( Y’ le noyau de toute une réponse (G distinguée H à cette est question lorsque un produit semi-direct K) : fermés dans G et Le travail de HOCHSCHILD et soit P .K ,, THEOREME 1. - Pour que r puisse être étendue il faut et il suffit que l’on ait posante connexe du radical de G). ser Lorsqu’il que la noyau de c-~1 contient celui de en C (G) : si C (G) f E suffisant ~ h 6H~ vérifie que l’on a u.(v.f) que les transformée des f 6 on on R( f ) d’où finie, une tion r de C répondra K dans à la On démontre 1° Soit tout h que la S eH, représentation + sous-groupe il existe composante G/R déduit de K de on pose pour u , K par R, (com- outre suppo- dans K les opérateurs ( (hs ) .f ) (y) un = espace un étant de l’espace f(h-1yhs) , con- et U de dimension représentaG-monomorphisme, et par suite aussi est G Supposons prouvé K . dans v engendrent U, le radical de 1, V ~ (R(03C1))d ~ Ud comme K, une question. dim U est le groupe des de Ud ; G~ = (uv).f x e: de P~. étend d’abord à E s pour y ri K et ainsi, on peut .en est La nécessité résulte de la remarque finale du n° tenu dans celui de K . Pour démontrer la représentation 03C3 en une oo en étapes : semi-simple maximal z 6 G connexe 2 tel que du groupe des hz G . On montre d’abord que pour de semi-simple G/R considérant l’automorphisme automorphismes automorphismes intérieurs, x --~ h^~ x h , il existe pour tout sES. D’autre part, R tel que ce groupe soit r C mais cela s’écrit S . On remarque d’abord centralise donc S(hu) en u ~ G étant du groupe tel que conjugué on (hu) de S, conclut que R il existe donc (LEVI) , répond S et s --a h.f = connexe à la x(hz) . On a parcourt H ~ les a satisfaisant a E A peut G Alors consiste à aux a , où o ensemble un problème un G voit que z = ur a, pour tout R( ) A si f= R( P ) ~ et lorsque d’automorphismes analytiques.de G R en On peut donc supposer G pour tout x ~ G et tout d’un et si A , lorsque G, relevant (LEVI-MALEV) ; utilisant la a e et ceci est combinaison linéaire des G. On montre R, S en premier et les G). de connexe = (en connexe est combinaison linéaire x e l’automorphisme est concernant que ne simplement se ramener au cas de a ~ produit semi-direct S.R est indépendantes on forment supposer P(a(x)) si (z .f.z) revêtement simplement au on est discret conditions suivantes : On est donc ramené à lieu qu’on S n R Comme continue, évidemment x --3 G, précédent. question. 2° On écrit alors h par le résultat R aussi à appartient la,seconde réduction première condition nombre fini de matrices 1T est la (1) : Fï(x) projection S.R et des produits de et f’ (a(x)) résoluble simplement connexe, composante connexe T du noyau de fi est alors un sous-groupe nilpotent distingué simplement connexe, contenant le groupe des commutateurs de G . Soit ~’ l’algèbre de Lie de T ; l’application exponentielle est et g il leur un une a e homéomorphisme de g suite croissante correspond produit chacun est une A . La sur d’idéaux G , appliquant 1 t+ RX1 , sur t ... , T . Insérant entre + RX1 + ... suite croissante de sous-groupes entre T et G ~ dont précédent et d’un groupe à 1 paramètre, d’où semi-direct du G tel que, pour Z = U t. X. ~ d; de QT y* exp(U) exp(tl Xl) exp(tn Xn ) . Soient a 8 ti réels ~ ait t(Z) entra!ne les différentielles de un homéomorphisme = on a a’ (Xi) = Ai + X. + sur avec ... l’hypothèse Soit sur q a’( r ) G r a une base et posons Développant (2) on obtient une série absolument convergente dont chaque terme est un produit (non commutatif) d’un certain nombre de matrices d’un Si et J . ~ de certains des produit a.k et bjk, dont le degré total est égal au nom- p bre des facteurs r et et d’un monôme par rapport aux 1 le produit de plus de d matrices de 03C1T étant unipotente, P °() comme est ti ~j , idéal dans un 1 lequel figurent plus de d seuls p~ figurant dans (2) qu’ils sont fonctions en nombre analytiques de prpuver que dim U de ceux produit n~ degré total et est de a ~ conclut que les en et par suite 1, A, nul ; dans (Z) sont des matrices p~‘ indépendantes u~ ~ r ~ d - Or u.. 03C1°() et des 03BEi est donc nul. On les coefficients des ti + 03C1°(g) , facteurs sont fini ;3 des tout anx qui achève ce oo . Reste à démontrer la dernière assertion. On voit d’abord que le noyau N = est normal dans K et non seulement dans G . Car si 1 ~ x = sr , s ~ de f P~(x) r ~ R ~ on a d’où appliquant l’hypothèse en fit par suite de montrer que combinaisons de fonctions y-1 xy ~ N / et x. (y.f ) = ~"N y.f ~ y. P~, est sur (y 20141 avec 1 .Il suf- = unipotente ; y ~ K et f xy.f) ; comme il y or S, les éléments de U sont e R( f) ; si a un nombre n tel que B THEOREME 2. - Pour que la unipotente, il faut et il suffit que simplement unipotente connexe adjointe de et est que la K (f construite dans le théorème 1 soit le soient. Si G est nilpotent représentation et 03C3H p unipotente, une p représentation do condition suffisante pour que soit déduite de la représentation 03C3H H dans g soit unipotente. All’aide dos formules (1 - hx) = h(l - x) + (1 - h), (1 - x)h = h(l - (1 - x)(l - h) = produits de x. ~ la forme dans le premier produite =0 il y moins a au et on m donc de a facteurs degré ~ d Comme la marne de sur degré m de a =0, (1 - d’où la "- donc t dans première et m (1 - hi x.) assertion. Pour que représentation h --a Ad(h) de H dans ~ est unipotente, il en la représentation de H dans l’espace des polynômes de degré ~ d 3. Application x.) est le nombre des part, lorsque d’autre .~(~ - t où -" P’(Z) ; en Ad(h-1) d dans cet espace de On TT[1 - produit l’application exponentielle est un homéofo exp est un polynome de degré G ; pour coordonnées dans g puisque (exp(Z)) est un polynôme de f il en est de morne pour f 6 U , car aux telle que h.P = P o variants de degré U voit que tout consécutifs de la forme démontrer la seconde, remarquons û’ on h’i))((1 - x’j)) , est le Si lorsque t m ; nouveau morphisme de (d par rapport xh) , h h. 1=1 dans 1 t algèbre de groupe de K est combinaison linéaire de G) (h. e H, 1 (1 - x) - h(l - au sur (plonger C() . leComme des f ~ f o exp sur l’espace des tenseurs coest un H-monomorphisme de théorème est démontré. polynomes, problème cet espace dans est de représentations fidèles. peut appliquer les théorèmes 1 et 2 à la démonstration du résultat connu sui- vant : THÉORÉME connexe que en G 3 Soient S R La nécessité étant (E. CARTAN) Si tion linéaire N de un groupe de Lie connexe, R la composante semi-simple maximal de G. Pour sous-groupe son radical. admette une représentation linéaire fidèle il faut et il suffit qu’il de soit ainsi de 1° G et S . évidente, G connexe un la suffisance se démontre en 3 étapes est résoluble et simplement connexe, il fidèle, unipotente G. On raisonne par a une représenta- dans le plus grand sous-groupe nilpotent connexe récurrence sur dim G ; le centre Z de N est connexe (la représentation adjointe de N étant unipotente), simplement connexe[1] et non trivial, on a donc une représentation 03C1 de G de noyau Z , unipotente sur N . D’autre part, on a une représentation fidèle 6~G de Z ; on passe de Z à N ~ à N de puis G cessivement Z et N entre N et r G et une (ce qui et G , répond produits semi-directs, et on étend sucreprésentation de G ~ en appliquant le théorème 2 entre une représentation unipotente sur N) puis le théorème 1 une une donne succession de à la D(G) utilisant le fait que en fidèle dans G (GOTO [4]) 2° à f’ 0 d’ de tion par Z et unipotente C N . On dans N~ a ainsi et la une représenta- directe de somme question. Si la composante simplement connexe, et si connexe T S une admet f D(G) est fermée dans représentation fidèle, G admet du radical de représentation fidèle. Il est immédiat que T est la composante connexe de D(G) R/T donc est et par suite est abélien abélien, puisque connexe, M de réciproque vectoriel ; l’image v~ tore, V dans R est telle que T et M/T soient simplement connexes, donc il en est de même de M . Utilisant 1°, on peut donc définir une représentation fidèle de M qui est unipotente dans le plus grand sous-groupe nilpotent connexe de M, donc dans T . On applique ensuite le théorème 1 pour obtenir une représentation P. de R qui est fidèle sur M et unipotente sur T . D’autre part, comme R/M = A , des raisonnements dûs à IWASAWA [7, exp. 22 p. 4 et 16] prouvent que R est produit semi-direct B.M ~ où B est compact ; il y a une représentation de R de noyau M ; la somme directe fidèle de B ~ donc une représentation est une représentation fidèle de R unipotente sur T . de P1 et localement R/T soient isomorphe à = A un groupe A x V espace f2 P2 f On forme alors le par le théorème 1 a une neyau produit on semi-direct étend 03C1 représentation fidèle R ~ la somme directe de de S.R ~ avec représentation 6’1 de S.R ; comme il y S ~ il y a une représentation 6’z de S.R de ~1 et ~’2 est une représentation fidèle de à une S.R . le noyau de Enfin, (S n R).(S n R) , et est dans le centre de a. Si un groupe eet fini b. Si une l’épimorphisme S fi R comme S . On semi-simple naturel de est discret applique alors oonnexe S.R (LEVI) sur et G est contenu dans distingué dans S~ son centre il 2 lemmes de Goto : a une représentation fidèle, [3] . un groupe de Lie G admet un représentation fidèle, alors G/P sous-groupe admet une distingué fini représentation P et fidèle possède [4~. 3° On 2° sont voir enfin que sous les hypothèses du théorème 3, les conditions de remplies . Par le théorème de Lie, toute représentation de R est unipova D(R) l’image de R’ par cette représentation, étant contenue dans un groupe de matrices triangulaires unipotentes (qui est simplement connexe) est fermée dans le groupe linéaire général et simplement connexe. Si R admet une représentation fidèle, R’ est donc fermé dans R et simplement tente dans donc R~ ~ = Les mêmes méthodes d’Iwasawa prouvent que connexe. groupe distingué fermé simplement M façon à de mé et G’ distingué D(G) ; = Pour cela Comme donc bre avoir A 0 G contenant R’ . On regarde d’abord les algèbres de compact, la représentation adjointe somme directe de ~ CY, ~ ~ ~ de dans 0( X~ et du centralisateur (somme est B directe ) . soit § non dans G et tel que G de R = est donc il est clair que R/R’ de Alors B il en son et ~ idéal pas fermé (peut-être l’algèbre de Lie B~ produit direct qui contient B/R’ B/R’ s’y relève en cause un ; un au de Si la priori), a T est AR’/R’ et de revêtement sim- sous-espace vectoriel supplé- redescenalgèbres Lie)~ R/R’ (l’application canonique sur de donc en noyau contenu dans le relèvement de B/R’ et ce qui achève la démonstration du théorème 3. R’ et sont simplement Le théorème 3 ramène la question de la représentabilité aux groupes part (en vertu du lemme b.) ~ aux groupes résolubles de l’autre. A. adjointe TCB. G comme est de donc du tore remontant des est fermé dans revêtement universel à est de même de est ARJ/R’ (à B/R’ est fermé dans sous-algè- un correspondant AB . En outre R/R’ qui mentaire du revêtement de dans ~ ; une où ~i~~+~~ ~r ~_~~ ~~ ~+~~ ~r ~ C~ l’espace vectoriel M/R’ plement connexe de R/R~ de dans 51 ; 03B1 + [r , r] ~~ ~ 1^ ~ r ~ - 0 ; comme la représentation connexe On considère maintenant G ~ R ~ A . est semi-simple donc maximale complètement réductible, on a r = un S .~nodule~ la somme étant directe ; b le sous-groupe distingué sous- modifier de A dans ~‘ est de S va B danset p , et b M tore et on semi-simple maximale -sous-module dans ~ soit A A,M ~ ayant les mêmes propriétés mais étant en outre feret contenant la composante connexe T du radical de groupe dans R de = alors les conditions de 2° seront bien vérifiées. est est un connexe R connexes simples d’une Groupes simples. G est un complexifiée groupe simple (réel) de cette connexe~ ~ dernière, gC son algèbre de peut n’être pas simple Lie, ou ~L dans le premier cas, il existe l’algèbre h soit Premier algèbre de Lie simple complexe (~ comme algèbre de Lie réelle [2] . une considérée Soit K le groupe compact telle que ayant pour algèbre fidèle dans un groupe représentation de $ ; unitaire U(n) C GL(n , C) ; les matrices de l’algèbre de Lie de K sont donc antihermitiennes, et une base de cette algèbre est par suite linéairemment indépendante sur £. ; dans GL(n ~ ~) il correspond donc à cette algèbre de Lie de Lie une cas. - forme complexifiée (isomorphe se 22] K que K compacte à )~ ) un est sous-groupe simplement connexe a une groupe de Lie complexe compact maximal de KC ; et que KC on K au Second cas. - Soit GC le groupe complexe simplement réel correspondant G le sous-groupe de Lie gC , représentation fidèle (voir ci-dessus ), G un dans groupe un g ~ g (n , R) devient groupe simple complexe GCest~ Gç restreinte à G , d’oxdre au Lie g , en est de admettant dans gC , même une expo~ donc est Lie simple- (réel) d’algèbre connexe de Lie comme G., admet une de G . Sàit maintenant représentation fidèle GL(n ~ Ç~) , une base de gC un correspond donc à connexe L’application canonique GC C GL(n , donne un homomorphisme G ~ G ; le centre de G Pour que tout groupe simplus égal à celui du centre de une donc il simple d’algèbre F~) 9 plongeant GL(n , R) de connexe à sr ;3 [7 , l’espace topologique et d’un espace vectoriel, homéomorphe produit de KC ment connexe. On en conclut (lemmes b.) que tout groupe de d’algèbre de Lie g admet une représentation fidèle. est sait base de et il C) . . Ple d’algèbre de Lie soit représentable, il fôut et il suffit donc que G SI soit simplement connexe ; ce n’est pas toujours le cas, comme le montre l’exemple G - SL(2 , C), G = SL(2 9 Bo Groupes THÉORÈME 4 2° [4 admet D(G) DBG) (E. CARTAN). ° résolubles. suivantes sont 1 ° G R) Soit G un groupe de Lie connexe résoluble. Les conditions équivalentes : une représentation fidèle ; est fermé et simplement connexe ,. 3° simplement connexe ; 4° le centre de D(G) est connexe et simplement connexe ; 5° si A est un sous-groupe compact (tore) maximal de G , A n D(G) e ; 6° il existe un sous-groupe compact (tore) maximal A et un sous-groupe fermé N G connexe tels que soit produit semi-direct A.N . distingué simplement est = On a vu que 1° entraine 2° dans la démonstration de 3° du théorème 3. 2° en- traîne 3° trivialement, et comme tout sous-groupe nilpotent connexe d’un groupe résoluble simplement connexe est fermé ~1~ ~ 3 ° ~ 2 ° . Comme le centre d’un nilpotent simplement connexe est connexe et simplement connexe, 2° ~ 4° ; d’autre part, si le centre d’un groupe résoluble est connexe et simplement connexe, tout sous-groupe nilpotent connexe est simplement connexe et fermé, comme on le voit en passant au revêtement universel ; donc 4~ =~ 2° . Comme un groupe nilpotent simplement connexe ne peut contenir de sous-groupe compact / e , 2° ~ 5° . Supposons 5° vérifiée ; si ~G est l’algèbre de Lie de A ~ on peut directe où n ~ QG ], et le revêtement univergroupe écrireG gest= sel de A ; donc un G ~ /D on a rement sans [g , Ag ~.N ~ semi-direct produit où est le revêtement universel où D est discret dans le centre de quoi A ne serait pas N dans G de A~ donc un G, et on a nécessai- compact maximal ; sous-groupe on en simplement connexe et que G = A.N est produit semi-direct, autrement dit 5° ~ 6° . Enfin, supposons que 6° ait lieu ; d’après la partie 1° du théorème 3, N admet une représentation fidèle, unipotente dans le plus grand sous-groupe nilpotcnt de G ; le théorème 1 s’applique et prouve qu’il y a une représentation de G ~ fidèle dans N . Comme il y conclut que a une l’imago N de représentation fidèle on conclut 4. Remarques. comme d’ordinaire que HOCHSCHILD et MOSTOW démontrent les algèbres rapide on de Lie, d’où suppose HG , représentation de G de une représentation fidèle. une G admet un analogue infinitésimal (utilisant LEVI-MALCEV) du théorème d’Ado. Ils ont aussi K = est mais seulement une H ~ G du théorème ils obtiennent généralisation compact. noyau une N~ l’pour démonstration du théorème 1 au cas où BIBLIOGRAPHIE [1] [2] [3] CHEVALLEY (Claude ) of Math., t. 42, On the topological structure of solvable groups, Annals p. 668-675. GANTMACHER (Felix). - On the classification of real simple Lie groups, Matematiceskij Sbornik (Recueil mathématique), t. 5, 1939, p. 217-249. GOTO t. [4] .- 1941, (Morikuni). - Faithful representations 1, 1948, of Lie groups, I., Math. Japonicae, p. 107-119. (Morikuni). - Faithful representations of Lie groups, II., Nagoya math. t. 1, 1950, p. 91-107. [5] HOCHSCHILD (G.) and MOSTOW (G. ) . - Extensions of representations of Lie groups and Lie algebras, I., Amer. 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