Solution. •Initialisation pour n= 0 : c’est clair car A0=Ipar convention.
•Hérédité. Soit nentier naturel, n≥0tel que la propriété est vraie au rang n. Montrons que la
propriété est vraie au rang n+ 1. Il s’agit donc de montrer que Xn+1 =An+1X0.
Or d’après la question précédente, Xn+1 =AXn.
En injectant l’hypothèse de récurrence dans cette égalité, on obtient alors :
Xn+1 =AAnX0=An+1X0.
•D’où le résultat.
c) En déduire les expressions de xn,ynet znen fonction de n.
Solution. On utilise le résultat de la question 8.d et on trouve par produit matriciel (produit
d’une matrice par un vecteur colonne)
xn= 2nx0
yn= 2n−1nx0+ (n+ 2)y0+nz0
zn= 2n−1nx0+ny0+ (n+ 2)z0.
Questions subsidiaires
7. Sans poser de calculs :
a) Simplifier le produit QP .
Solution. D’après la question 5.b, on sait que P Q = 2I. Donc par multiplication à gauche par
P−1, on obtient : Q= 2P−1. Puis dans cette dernière égalité, en multipliant à droite par P, on
obtient finalement : QP = 2P−1P= 2I.
Si vous ne pensez pas à cette astuce, il vous suffit d’effectuer à la main le produit matriciel QP (les
matrices sont données dans l’énoncé), on constate que le produit QP est une matrice diagonale
QP = 2I.
b) Montrer que la matrice Qest inversible, et exprimer Q−1.
Solution. D’après ci-dessus, on vient de trouver une matrice Ptelle que QP = 2I. On en déduit
alors que Q1
2P=I.
D’après le cours, ceci signifie que la matrice Qest inversible, d’inverse Q−1=1
2P.
8. a) Justifier sans aucun calcul que Best inversible.
Solution. On remarque que la matrice Best une matrice triangulaire supérieure, dont les coeffi-
cients diagonaux sont tous non nuls. D’après le cours, on sait alors que la matrice Best inversible
(et que son inverse est elle-même une matrice triangulaire supérieure).
b) Développer (B−2I)2. En déduire une expression de B−1en fonction de B.
Solution. Comme toute matrice commute avec la matrice identité, toute matrice commute en
particulier avec une matrice scalaire : ainsi Bet 2ICOMMUTENT. On peut alors développer
selon la formule du binôme de Newton (ici la simple identité remarquable) :
(B−2I)2=B2−4B+ 4I2=B2−4B+ 4I.
Par ailleurs, on se souvient que B= 2I+Jdonc (B−2I)2=J2. Enfin, on avait remarqué à la
question 8.a que J2= 0.
Finalement, on a prouvé que
(B−2I)2=B2−4B+ 4I2=B2−4B+ 4I= 0.
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