par Ψ, alors on a bien Ψ(A) = Ψ(B)et A2=B2=I3.
(c) La matrice AB−1=AB est dans le noyau de Ψ, et n’est pas scalaire. D’après
la question 1, le morphisme Ψest trivial.
3. Quitte à remplacer Lpar une extension L0de décomposition du polynôme
X2+ 1, on peut supposer que ce polynôme est scindé sur L. En effet, un morphisme
SLn(K)→SLn−1(L)est en particulier un morphisme SLn(K)→SLn−1(L0), et si
on montre que tout morphisme de ce type est trivial, cela impliquera en particulier
le résultat pour L.
4. Soit Ψ:SLp(K)→SLq(L)un morphisme. Comme p > q, l’application ι:
SLq(L)→SLp−1(L)qui envoie Msur M0
0Ip−q−1est bien définie, c’est évidem-
ment un morphisme de groupes, et ι◦Ψest un morphisme de groupes de SLp(K)
dans SLp−1(L). Par hypothèse de récurrence, ce morphisme est trivial, et l’injecti-
vité de ιmontre que Ψl’est également.
5. (a) On voit immédiatement que J2
K=−I, d’où J4
K=I, et donc A4=Iet A2
non scalaire. De plus, J−1
K=J3
K=−JK. En conjuguant Apar
−1 0 0
0In−30
0 0 B
avec B=0 1
1 0, on obtient A−1. De plus, cette matrice est bien dans SL2(K)
car det B=−1. Ainsi, Aet A−1sont conjuguées dans SLn(K).
(b) La matrice Ψ(A)est annulée par le polynôme X4−1, qui est scindé à racines
simples dans L. Elle est donc diagonalisable, ses valeurs propres étant 1,−1, i, −i.
Notons p, q, r, r0les dimensions des sous-espaces propres associes. Il reste à vérifier
que r=r0≥1et que qest pair. Concernant iet −i, cela découle du fait que A−1est
semblable à A, et que le sous-espaces propres associés respectivement aux valeurs
propres i= (−i)−1et −i=i−1de A−1sont r0et r, d’où r=r0. De plus, comme
An’est pas d’ordre 2,A26=In. Si on avait Ψ(A)2=In, alors A2serait non scalaire
et dans le noyau de Ψ, sous-groupe distingué de SLn(K)avec n≥3, donc ker Ψ
serait SLn(K), ce qui est contraire à l’hypothèse. Donc le polynôme minimal de A
est divisible par X2+ 1, et r≥1. Enfin, det A= 1 = 1p(−1)qir(−i)r= (−1)q, donc
qest pair.
(c) Il est clair que Acommute avec M0=M0
0I2. Ainsi, Ψ(A)commute avec
Ψ(M0), et P−1Ψ(M0)Pcommute avec P−1AP . Cela montre que P−1Ψ(M0)Pest dia-
gonale par blocs de tailles p, q, r, r. Notons α, β, γ, δ les applications de projection
sur chacun des ces blocs, elles sont clairement à valeurs inversibles (plus précisément,
le produit de leurs déterminants vaut 1). De plus, puisque Ψest un morphisme, ces
applications sont des morphismes.
6. On considère le morphisme det ◦α:SLn−2(K)→L×. Le noyau Hde det ◦α
contient D(SLn−2(K)) car SLn−2(K)/H s’identifie (via det ◦α) à un sous-groupe de
L×qui est abélien. Comme n−2≥3,H=SLn−2(K), et αest à valeurs dans
SLp(L). De même, β,γet δsont à valeurs dans le groupe spécial linéaire. Enfin,
comme r≥1, on a p+q < n −2, donc les morphismes αet βsont triviaux par
hypothèse de récurrence. De même, r≤(n−1)/2< n −2, donc γet δsont triviaux.
Comme toute transvection est semblable à une matrice de la forme M0
0I2(par
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