Appareil respiratoire Anatomie - physiologie O.BECOUZE. IFSI CHGR. 1 plan • Généralités • Sur le plan anatomique : Sa composition Son irrigation Sa fonction • Sur le plan chimique • Sur le plan mécanique O.BECOUZE. IFSI CHGR. 2 Composition de l’air Constituants de l’air Air inspiré (en %) Air expiré (en %) Oxygène 21 16,5 Dioxyde de carbone des traces 4,5 Azote 79 79 O.BECOUZE. IFSI CHGR. 3 Généralités • Tous nos organes utilisent de l’oxygène (O2) et • • rejettent du gaz carbonique (ou dioxyde de carbone = CO2) en permanence. Ces échanges gazeux avec l’air qui nous entoure augmentent quand nos organes sont actifs. Le sang transporte les gaz entre les cellules et l’air contenu dans les alvéoles pulmonaires. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 4 • Deux phénomènes dans la « respiration »: • La ventilation : phénomène mécanique; (arbre bronchique, mécanisme barométrique) • La respiration: phénomène chimique; ( échanges gazeux, perfusion). Lien :sang O.BECOUZE. IFSI CHGR. 5 Sur le plan anatomique O.BECOUZE. IFSI CHGR. 6 Partons déjà à la découverte de l’anatomie des voies respiratoires • Elle comprend : Le nez et les fosses nasales Le pharynx Le larynx et la trachée Les bronches Les poumons O.BECOUZE. IFSI CHGR. 7 Les voies aériennes supérieures O.BECOUZE. IFSI CHGR. 8 Le nez et les fosses nasales • L’air rentre par les narines qui s’ouvrent sur • • les cavités nasales situées entre le toit de la bouche et le crâne. Elles sont faites de cornets (replis) recouverts de poils qui filtrent l’air inspiré et de mucus. L’air est également réchauffé grâce à l’importante vascularisation de ces cavités et humidifié grâce au mucus O.BECOUZE. IFSI CHGR. 9 O.BECOUZE. IFSI CHGR. 10 Les sinus • Ce sont des petites cavités qui font partie des • • os du crâne, elles sont reliées aux cavités nasales et donc très exposées aux infections ORL. Tout comme la communication de l’oreille via la trompe d’Eustache explique les liens pathologiques entre infections ORL et oreille (otite, perte d’audition..) Enfin les conduits lacrymaux débouchent aussi dans les fosses nasales ce qui peut expliquer le lien entre conjonctivite et rhinite (inflammation de la muqueuse nasale). O.BECOUZE. IFSI CHGR. 11 • L’air circule ensuite dans l’arrière-gorge au niveau du pharynx et de l’hypo pharynx, puis passe dans la trachée par le larynx. . O.BECOUZE. IFSI CHGR. 12 Le pharynx = gorge • C’est un carrefour entre les voies aériennes et digestives qui s’ouvre sur le larynx à l’avant et l’œsophage à l’arrière. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 13 Le larynx • Il est situé derrière le cartilage thyroïde (la • • • pomme d’Adam). Il est tapissé d’une muqueuse en forme de replis = les cordes vocales. L'orifice entre ces replis s’appelle la glotte Ce sont les vibrations de ces cordes vocales provoquées par le passage de l‘air inspiré qui provoquent le son = phonation. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 14 • Le larynx est fermé par le jeu de la luette et de l’épiglotte sur la glotte lors de la déglutition pour éviter les fausses routes. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 15 La trachée • Le larynx s’ouvre sur la trachée qui est un • conduit flexible, renforcé par des anneaux de cartilage empilés en forme de U et fermé par le muscle trachéal (paroi postérieure) qui est en contact avec l’œsophage. Elle est tapissée d’une muqueuse, tissu épithélial cilié avec des glandes glaireuses qui produisent le mucus; celui-ci retient la poussière et les débris pour les remonter vers la gorge pour être avalés ou expectorés. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 16 Ramification de la trachée : les bronches • La trachée se sépare en 2 bronches souches qui pénètrent chacune dans un poumon au niveau du hile pulmonaire. • La bronche souche de droite est plus grosse, plus courte et plus verticale = plus exposée à l’inhalation de corps étrangers. • Chaque bronche souche est accompagnée d'une artère et de deux veines pulmonaires. L’ensemble forme le pédicule pulmonaire. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 17 • Les bronches souches vont se subdiviser en bronches de plus en plus petites : bronches lobaires (1 par lobe : 3 à droite et 2 à gauche), bronches segmentaires, bronches lobulaires bronchioles (ou canal alvéolaire). Tout cet ensemble s'appelle l'arbre bronchique.. • Chaque bifurcation d’une bronche s’accompagne d’une division d’artère et de veine de plus en plus fine. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 18 • La paroi des bronches est tapissée d’une muqueuse et de muscle dont la qualité influe sur leur diamètre. • Les bronches souches ont la même structure que la structure de la trachée. • En pénétrant, elles deviennent moins grosses, cylindriques et perdent progressivement leur cartilage au profit de muscles lisses. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 19 LES POUMONS O.BECOUZE. IFSI CHGR. 20 Les poumons • Les poumons sont 2 masses spongieuses, séparées par le cœur et le médiastin. Ils occupent la majeure partie de la cage thoracique, espace limité par les côtes et fermé en dessous par un muscle puissant en forme de cloche ou d’accent circonflexe: le diaphragme. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 21 Les poumons • Ils sont maintenus en place et suivent les mouvements des côtes grâce à une membrane séreuse qui enveloppe chaque poumon séparément = la plèvre. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 22 • Elle est formée de deux feuillets collés l’un au poumon (plèvre viscérale), l’autre à la paroi thoracique et au diaphragme (plèvre pariétale). Entre ces deux feuillets se trouve un espace dit pleural légèrement lubrifié. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 23 Dissection de la plèvre du poumon d’un porc O.BECOUZE. IFSI CHGR. 24 Les poumons • Ils sont divisés en lobes (3 à droite et 2 à gauche, séparés par deux sillons « scissures »), chaque lobe est divisé en 3 ou 4 segments. • Chaque segment se subdivise en unité fonctionnelle pulmonaire appelée « lobule pulmonaire » • Chaque lobule constitue un poumon miniature qui est appendu à une bronchiole terminale. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 25 O.BECOUZE. IFSI CHGR. 26 • Le lobule pulmonaire est constitué d’une série de petits sacs rassemblés en grappes : les alvéoles. Celles-ci sont entourées d’un fin réseau de capillaires permettant les échanges gazeux entre l’air et le sang. • Les alvéoles sont la structure de base du poumon; pour un adulte leur surface totale développée est de l’ordre de 150 à 200m2 (mais chez l’Homme,2/3 sont fonctionnels). O.BECOUZE. IFSI CHGR. 27 • Une mince pellicule • lubrifiante appelé« « surfactant » tapisse la paroi de l’alvéole, « l’épithélium ». Le surfactant a pour rôle d’amortir l’extension ou la rétractation de l’alvéole et d’éviter qu’elle se collabe . O.BECOUZE. IFSI CHGR. 28 • Chez l’Homme, certaines alvéoles peuvent être obstruées pour différentes raisons, soit pathologiques ou anatomiques comme les alvéoles à clapets. • On appelle ce phénomène l’affaissement alvéolaire ou atélectasie. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 29 O.BECOUZE. IFSI CHGR. 30 L’irrigation pulmonaire O.BECOUZE. IFSI CHGR. 31 • • RAPPEL DE LA CIRCULATION SANGUINE Le côté gauche du cœur C’est celui de la circulation systémique, c’est-à-dire de tout le corps sauf des poumons. Il reçoit le sang riche en oxygène qui sort des poumons et l’injecte dans l’aorte. De là, le sang s’écoule dans les artères systémiques, qui l’acheminent dans tout l’organisme. Dans les tissus, les artères se subdivisent jusqu’à devenir des capillaires au niveau desquels le sang se débarrasse de ses nutriments et de son oxygène pour se charger en dioxyde de carbone (CO2). Puis le sang remonte vers le cœur par le système veineux pour arriver finalement dans les veines caves inférieure et supérieure, qui le ramènent dans l’oreillette droite. Le côté droit du cœur C’est la pompe de la circulation pulmonaire. L’oreillette droite du cœur reçoit le sang désoxygéné et chargé de CO2 de la circulation systémique. En sortant du ventricule droit, le sang passe dans le tronc pulmonaire, puis dans les artères pulmonaires pour atteindre les deux poumons. Dans les capillaires pulmonaires, le sang se débarrasse du dioxyde de carbone, qui est expiré, et se recharge avec l’oxygène inhalé. Le sang à nouveau oxygéné repart par les veines pulmonaires et rejoint l’oreillette gauche, d’où il reprend son cycle dans la circulation systémique et ainsi de suite… O.BECOUZE. IFSI CHGR. 32 Vaisseaux pulmonaires • Structure Le tronc pulmonaire Il émerge du ventricule droit du cœur et remonte vers l’arrière et la gauche où il se divise en deux artères : l’artère pulmonaire droite et l’artère pulmonaire gauche. • Les artères pulmonaires Ce sont les seules artères du corps humain qui transportent du sang désoxygéné. C’est la raison pour laquelle ce sont également les seules à être représentées sur les schémas anatomiques en bleu, comme les veines. L’artère pulmonaire droite irrigue le poumon droit, et la gauche le poumon. En entrant dans les poumons, elles se divisent jusqu’à former des capillaires autour des alvéoles pulmonaires dans lesquels le dioxyde de carbone passe avant d’être expiré. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 33 • Le système de la petite circulation ou • circulation pulmonaire. Il assure l'oxygénation du sang. C’est le cœur droit. Il se fait par l'artère pulmonaire qui pénètre dans les poumons au niveau du hile, puis se ramifie jusqu'aux capillaires pulmonaires qui vont être au contact direct avec les alvéoles (contact externe). L'artère pulmonaire contient du sang non oxygéné. Après les échanges des alvéoles, les veines pulmonaires ramènent du sang oxygéné jusqu'au cœur gauche. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 34 O.BECOUZE. IFSI CHGR. 35 Irrigation des poumons • Comme tout organe les poumons sont irrigués par des artères qui apportent l’énergie nécessaire aux tissus pulmonaires : artères bronchiques (sang chargé en O2) • Comme tout organe, des veines bronchiques les débarrassent des déchets du métabolisme des cellules pulmonaires (sang chargé en CO2) O.BECOUZE. IFSI CHGR. 36 Particularité de l’irrigation pulmonaire • En plus de l’irrigation nourricière précédente • • commune à tous les organes La mission des poumons est d’oxygéner le sang pour qu’il soit redistribué à tous les autres organes et de le débarrasser du gaz carbonique qu’il transporte = circulation systémique ou grande circulation. Les vaisseaux de cette circulation sont : – Les veines pulmonaires (O2 ) par lesquelles le sang repart au cœur: oreillette gauche et ventricule gauche; – L’aorte puis les différentes artères des organes du corps. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 37 Les fonctions de l’appareil respiratoire O.BECOUZE. IFSI CHGR. 38 La mission d’échanges gazeux des poumons • Échange entre l’air et le sang à travers les parois alvéolaires et les capillaires. • Les parois alvéolaires sont humidifiées pour favoriser cet échange par un produit : le surfactant. • L’O2 arrive dans les petits sacs d’alvéoles (grâce à l’inspiration), il diffuse dans le sang grâce aux petits capillaires qui les tapissent, à l’inverse le CO2 diffuse hors du sang pour être évacué des poumons au moment de l’expiration. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 39 • Cette transformation s’appelle l’Hématose. (Ne pas confondre avec l’hémostase) O.BECOUZE. IFSI CHGR. 40 O.BECOUZE. IFSI CHGR. 41 Un deuxième niveau d’échange • Que l’on trouve au niveau cellulaire puisque chaque cellule à besoin d’oxygène pour son énergie • Ce sang enrichie en oxygène va donc cheminer dans tout le corps auprès des cellules de chaque organe et de la même façon distribuer son oxygène et se charger en retour du gaz carbonique produit par la dégradation de la respiration cellulaire. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 42 Ces échanges gazeux • Nécessitent un rapport étroit entre l’appareil respiratoire et l’appareil cardiologique car le sang circulant est nécessaire aux transports des gaz. • Se rappeler qu’ils ont donc lieu à 2 niveaux : – Au niveau alvéolaire – Au niveau cellulaire O.BECOUZE. IFSI CHGR. 43 Sur le plan chimique O.BECOUZE. IFSI CHGR. 44 Transport des gaz dans le sang • L’oxygène est en petite partie (1,5%) dissous dans le sang mais majoritairement combiné à l‘hémoglobine (Hb) des GR. • Le gaz carbonique empreinte plus de combinaison mais arrive aux capillaires alvéolaires combiné également à l’Hb des GR. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 45 Les processus chimiques : Au niveau pulmonaire : L’O2 se combine avec l’hémoglobine et forme l’oxyhémoglobine. Cette combinaison (Hb+O2) pour une PpO2 = 105mmHg (valeur de la PpO2 dans l’air alvéolaire) est presque à saturation. Une élévation importante de la PpO2 ne fixe pas beaucoup plus d’oxygène sur l’hémoglobine mais augmente la quantité d’O2 dissous physiquement. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 46 •Au niveau tissulaire : •Le CO2 produit par les tissus diffuse dans le sang (processus physique). On retrouve près de 80% du CO2 dissout dans le plasma, soit sous forme de bicarbonates de sodium, soit sous forme d’acide carbonique. L’acidification du sang qui en résulte et la baisse de PpO2 accélère la séparation de l’oxyhémoglobine. Le CO2 restant se combine dans les hématies sous deux formes : une fraction en bicarbonates de potassium, l’autre, beaucoup plus importante, forme avec l’hémoglobine la carbhémoglobine. •L’O2 ainsi libéré redevient O2 dissout et peut passer dans lesO.BECOUZE. tissus. IFSI CHGR. 47 Régulation de la respiration • Le centre de contrôle est le bulbe rachidien • avec des ramifications nerveuses jusqu’aux muscles respiratoires De nombreux récepteurs détectent les changements de la composition chimique du sang (stimulé par l’Hypercapnie ( du CO2 ) , ce qui permet de réguler la respiration en fonction des besoins de l’organisme en oxygène. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 48 FONCTION RESPIRATOIRE MECANISME DE LA RESPIRATION O.BECOUZE. IFSI CHGR. 49 Rôle : Ventilation • L’appareil respiratoire permet de ventiler pour apporter à l’organisme l’oxygène indispensable à la vie et rejeter le résultat des combustions physiologiques, le dioxyde de carbone et la vapeur d’eau. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 50 Régulation de la respiration • Le centre de contrôle de la respiration est le bulbe rachidien avec des ramifications nerveuses jusqu’aux muscles respiratoires → la respiration est de ce fait essentiellement réflexe (autonome). O.BECOUZE. IFSI CHGR. 51 Aspect mécanique de la respiration Les mouvements respiratoires • Le renouvellement de l’air est assuré par les mouvements de la cage thoracique, qui sont automatiques. Leur rythme et leur amplitude peuvent être modifiés par des facteurs d’origines diverses, selon les circonstances. • L’inspiration et l’expiration = une fréquence respiratoire (FR). O.BECOUZE. IFSI CHGR. 52 L’inspiration • Mouvement qui fait entrer l’air jusqu’aux alvéoles pulmonaires grâce à la contraction(phénomène actif) : du diaphragme qui s’abaisse(création d’une dépression). des muscles des côtes qui les soulèvent l’ensemble élargissant la cage thoracique et les poumons qui sont solidaires pour inspirer l’air. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 53 L’expiration • Mouvement qui fait sortir l’air des alvéoles pulmonaires. • Normalement phénomène passif pendant lequel : – les muscles se relâchent. – les poumons grâce à leur élasticité reprennent leurs dimensions en chassant l’air qu’ils contiennent.(pression) O.BECOUZE. IFSI CHGR. 54 O.BECOUZE. IFSI CHGR. 55 Rythme et amplitude respiratoires • Rythme de base moyen : 12 à 16 Fr/mn en fonction de l’évaluation neurologique. • Chaque inspiration = 0,5L d’air frais • Inspiration forcée : 3L • Expiration forcée : 1,5L • Capacité pulmonaire totale : 6L O.BECOUZE. IFSI CHGR. 56 O.BECOUZE. IFSI CHGR. 57 Radiographies des poumons de l’enfant au cours d’un cycle respiratoire O.BECOUZE. IFSI CHGR. 58 O.BECOUZE. IFSI CHGR. 59 Les volumes d’air respiratoires Les poumons contiennent en moyenne 5,2 litres d’air répartis comme suit : VC = 0,5 litres (respiration normale) Volume Courant VRI = 2,5 litres (inspiration forcée) Volume Réserve Inspiratoire VRE = 1,5 litres (expiration forcée) Volume Réserve Expiratoire VR = 1,2 litres (air restant dans les poumons après une expiration forcée) Volume Résiduel ou espace mort O.BECOUZE. IFSI CHGR. 60 anatomique • Au repos, une inspiration ou volume courant • • • • • représente environ 0,5 l. Sur une inspiration forcée, les volumes pulmonaires augmentent de 2,5 l., c’est le volume inspiratoire de réserve. Une expiration forcée chasse près de 1,5 l., c’est le volume expiratoire de réserve. La capacité vitale est l’addition de ces trois volumes et représente sensiblement 4,5 l. A la suite d’une expiration forcée, il reste toutefois près de 1,5 l de volume résiduel incompressible Le volume pulmonaire total selon les individu est de 5 à 6 l. Dans les voies aériennes supérieures, 0,2 l. O.BECOUZE. IFSI CHGR.) sont inutilisées(espace mort 61 LA SURVEILLANCE DE LA RESPIRATION. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 62 GENERALITES. DEFINITION DE LA FREQUENCE RESPIRATOIRE : La fréquence respiratoire correspond au nombre de mouvements respiratoires (inspiration et expiration) par minute; on surveille donc: rythme de la respiration amplitude apparition des signes d’une gêne respiratoire. Physiologiquement, la respiration doit être ample, régulière, non gênée, non bruyante. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 63 • Le rythme respiratoire. • L’amplitude, le rythme et la fréquence • ventilatoires varient selon les individus et leur activité. Un cycle respiratoire (respiration courante) dure environ 3 secondes, l’expiration étant plus longue que l’inspiration dans un rapport de 2 à 1. La fréquence est le cycle respiratoire par minute. Très légèrement différente entre les hommes, 12 à 16/m et les femmes 14 à 18/m, elle est de 20/m chez l’enfant. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 64 VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES DE LA FREQUENCE RESPIRATOIRE. L’âge de l’individu : Adulte au repos = 16 à 20 mouvements par minute. Les émotions, l’anxiété et la douleur. L’effort, la consommation d’excitants, la fièvre O.BECOUZE. IFSI CHGR. 65 VARIATIONS PATHOLOGIQUES DE LA RESPIRATION. Variation de la fréquence respiratoire Tachypnée = Polypnée Bradypnée Apnée Variation de l’amplitude Courte superficielle ou Profonde, exagérée, « tirage ». Variation du rythme Irrégulier Présence de bruits Râles, sifflements (sibilants), gargouillements « Cornage »(rétrécissement de la glotte). Présence d’une toux O.BECOUZE. IFSI CHGR. 66 La dyspnée : C’est une gêne respiratoire. Spontanément A l’effort = dyspnée d’effort En position couchée = orthopnée A l’inspiration A l’expiration O.BECOUZE. IFSI CHGR. 67 INDICATIONS DE LA MESURE DE LA FREQUENCE RESPIRATOIRE. Contribuer au diagnostic médical, Surveiller l’évolution d’une pathologie Surveiller l’efficacité d’un traitement Déceler une anomalie de la fonction respiratoire: dyspnée, détresse respiratoire… O.BECOUZE. IFSI CHGR. 68 REALISATION DE LA MESURE DE LA FREQUENCE RESPIRATOIRE. 1°) AVANT LE SOIN. ANALYSE DU CONTEXTE PREPARATION DU MATERIEL Une montre avec trotteuse ou chronomètre. PREPARATION DU PATIENT Ne pas prévenir le patient Au repos depuis au moins 10 à 15 minutes. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 69 2°) REALISATION DU GESTE. • Se laver les mains avant et après le soin. • Observer la personne à son insu • Compter le nombre d’inspirationsexpirations pendant une minute entière. • Apprécier également le rythme et l’amplitude de la respiration. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 70 3°) APRES LE SOIN. Si le patient ne dort pas, l’informer du soin réalisé et répondre . Transmissions orales et écrites dans le dossier de soins si nécessaire en cas d’anomalies, transmettre les observations concernant la fréquence, le rythme, l’amplitude et les signes accompagnateurs éventuels (anxiété, pâleur, toux…). Retranscription sur la feuille de température O.BECOUZE. IFSI CHGR. 71 L’OXYMETRIE DE POULS. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 72 DEFINITION. L’oxymétrie de pouls ou saturation en oxygène SpO2 = méthode de mesure non invasive de la saturation en oxygène de l’hémoglobine au niveau des capillaires sanguins. . O.BECOUZE. IFSI CHGR. 73 Oxymètre de pouls. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 74 O.BECOUZE. IFSI CHGR. 75 Taux d’hémoglobine chargée en oxygène. Les valeurs normales : entre 95 et 99 100%. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 76 O.BECOUZE. IFSI CHGR. 77 VARIATIONS PATHOLOGIQUES. HYPOXIE. = Diminution de la quantité d’oxygène distribué aux tissus. manque d’oxygène. intoxication. défaut de transport de l’O2. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 78 INDICATIONS. Surveillance lors de l’anesthésie, lors du réveil et en post opératoire. Surveillance de la ventilation artificielle. Evaluation de la gravité d’une dyspnée. Surveillance de l’évolution d’une pathologie. Suivi de l’efficacité d’un traitement : oxygénothérapie… Surveillance du pouls O.BECOUZE. IFSI CHGR. 79 REALISATION DE LA MESURE DE LA SpO2. 1°) AVANT LE SOIN. ANALYSE DU CONTEXTE PREPARATION DU MATERIEL Oxymètre de pouls dont la batterie est chargée. Régler les alarmes Capteur adapté et propre. PREPARATION DU PATIENT L’informer du soin et de son intérêt. Le patient est au repos. Lui expliquer la présence de la pince et la nécessité de la garder en place. Vérifier ou arrêter l’oxygénothérapie si besoin. O.BECOUZE. IFSI CHGR. 80 2°) REALISATION DU GESTE. • Se laver les mains avant et après le soin. • Placer le capteur • Attendre que la courbe ou les chiffres se stabilisent • Lire les résultats O.BECOUZE. IFSI CHGR. 81 3°) APRES LE SOIN. Remettre l’oxygène selon la prescription médicale. Informer le patient du soin réalisé et répondre . Transmissions écrites dans le dossier de soins si nécessaire avec la description d’éventuels signes accompagnateurs. Retranscription sur la feuille de température en notant les conditions de réalisation: sous X litres d’OO.BECOUZE. 2, AA. IFSI CHGR. 82 LIMITES DE LA MESURE Signal trop faible : Pouls trop faible ou irrégulier. Compression du membre . Hypothermie, main froide . Mouvements parasites du patient Présence de vernis à ongles coloré Présence d’une lumière trop violente O.BECOUZE. IFSI CHGR. 83 En rouge : les vaisseaux transportant le sang oxygéné - En bleu : le sang non hématosé - En blanc : les bronches et les bronchioles O.BECOUZE. IFSI CHGR. 84 Coupe anatomique d’une alvéole O.BECOUZE. IFSI CHGR. 85 FIN O.BECOUZE. IFSI CHGR. 86