OULIERE François
IFSI Roanne – Promotion 2010-2013
Rapport de stage étranger.
Belgique – Soignies – Services des urgences le Tilleriau du 16/04/2012 au 19/05/2012 .
-Logement :
Nous étions deux à partager un gîte à la ferme non loin du centre hospitalier de Soignies. Je
me rendais en stage en train, car la gare était proche de mon domicile. Le loyer pour 5
semaines était de 750 Euros pour un T3. La caution était de 125 Euros restituable à la sortie
du logement. Le fait de vivre en gîte nous a permis d’échanger avec les propriétaires belges et
connaître leur point de vue sur ce pays. Ils ont également été très utiles pour tout le côté
pratique sur place (transport, alimentation, …)
-Argent :
Nous étions deux étudiants à partir en stage en Belgique. Les frais relatifs à notre location
immobilière ont été de ce fait divisés par deux. J’avais personnellement un budget de 375
Euros pour la loyer et 65 Euros de caution. Nous avions également un budget nourriture de
300 Euros par personne. Celui-ci était nécessaire vu le prix sensiblement plus élevé de la
nourriture en Belgique.
Nous avions également un budget pour l’essence à savoir 240 euros pour le voyage aller-
retour, soit 120 Euros par personne.
A ces frais j’ai également rajouté mes trajets quotidien aller-retour de mon domicile au lieu de
stage. 1,70 Euros par trajet soit 1.7 * 2= 3 euros 40 par jour, soit 19 * 3,70 = 70 euros et 30
centimes pour la totalité du séjour.
Au total entre le transport, l’hébergement et la nourriture j’arrive à un budget de 930 euros et
30 centimes.
-Santé :
Avant notre départ nous avions effectué notre carte européenne de soins auprès de la Sécurité
sociale de Roanne. Concernant mon assurance rapatriement, le justificatif de ma couverture a
été donné à l’IFSI. Mon carnet de vaccination était à jour au regard des recommandations de
ce pays. Les recommandations vaccinales sont les mêmes que la France.
-Télécommunications :
Lors de mon entrée en Belgique j’ai été directement basculé vers le réseau Gsm belge
« Proximus Bel ». Mon opérateur français m’a ensuite proposé d’avoir une heure d’appel vers
la France pour 17 Euros par mois, j’ai choisi cette option. Pour les appels en Belgique, je me
suis restreint au maximum car le prix à la minutes depuis mon téléphone français était de 0.56
centimes par minutes.
-Vie universitaire :
Lors de mon stage en Belgique, nous avons commencé notre expérience par la visite de
l’école d’infirmiers belge en relation avec l’IFSI de Roanne. Nous avons eu une explication
sur le système d’accès aux études infirmiers en Belgique.
En Belgique, il existe deux portes d’entrée pour accéder à cette formation. Soit ils sont
titulaires d’un niveau baccalauréat général et peuvent accéder à une formation de type
universitaire, qui peut leur permettre d’accéder à des années complémentaires de
spécialisation comme par exemple en soins d’urgence ou au bloc opératoire. Quant aux
autres, ils viennent d’une filière professionnelle et leur formation est plus pratique que
théorique.
Sur les lieux de stage, les étudiants sont visités une fois par semaine, à raison de 4 heures par
séance, par un « moniteur » de leur école de référence. Lors de ces moments, le formateur
s’entretient avec l’équipe soignante sur le déroulement du stage du stagiaire. Pendant ces
moments les moniteurs observent et contribuent à améliorer la pratique de l’élève. Le
formateur l’interroge également sur liens que le stagiaire peut établir entre la clinique et les
connaissances théoriques relative à la prise en charge d’un patient de manière globale.
-Stage :
Pour trouver notre lieu de stage, nous avions au préalable rédigé des objectifs relatifs à un
stage à l’étranger. A partir de nos objectifs, les formateurs de l’IFSI nous ont proposé un
certain nombre de lieux de stage. J’ai choisi la Belgique car je souhaitais effectuer un stage
dans un service d’urgence et que la Belgique offrait ce type de stage. De plus la Belgique me
semblait intéressante d’un point de vue culturel. En effet la Belgique se trouve être un
carrefour européen et de ce fait est un pays très cosmopolite.
-Vie quotidienne :
Le climat était similaire à la France avec quelques degrés en moins et un petit vent du nord en
plus… La pluie a accompagner notre voyage durant la totalité de notre séjour. Les horaires
d’ouverture des magasins sont quelque peu différents des nôtre. Les magasins ferment
relativement tôt mais en revanche il n’y avait aucune difficulté à trouver une épicerie de nuit
pour s’approvisionner en nourriture par exemple.
B/ Bilan :
Ce stage m’a permis d’avoir conscience de ma propre culture et de mieux identifier qui nous
sommes.
J’ai su, grâce à ce stage, adapter mes pratiques par rapport à la culture du patient. Dans ce
cadre de stage en Belgique, il m’a fallu intégrer les différentes origines des patients (Wallons,
Flamands, germanophones…) avec leurs habitudes, leur croyances, leur mode de vie et leur
traditions.
Malgré la proximité culturelle avec notre pays, la Belgique à ses spécificités, il était important
de ne pas faire preuve d’ethnocentrisme lors de ce stage. Il fallait faire attention à ne pas juger
les pratiques en fonction de celles que nous connaissons en France.
A travers ce stage j’ai pu m’impliquer personnellement en m’informant, en interrogeant les
professionnels de santé, ce qui m’a permis d’enrichir mes connaissances.
Le cahier de bord effectué tout au long du stage m’a permis de me remémorer les différences
culturelles observées et les étonnements que j’ai vécus face à certaines situations.
Je pense avoir à travers ce stage, progressé dans l’acquisition de la compétence culturelle dans
le sens j’ai été confronté à un nouveau mode de fonctionnement et que je pense avoir été
en mesure de m’adapter. Je me suis adapté à la culture du pays et à leur culture de soins.
J’ai pu concrétiser mes objectifs de stage tout au long de cette expérience. Deux fois par
semaine je faisais un bilan sur l’avancement dans l’atteinte de mes objectifs.
Les seules vraies difficultés ont résidé dans la dénomination des médicaments, différents des
français. Les belges s’approvisionnent plus sur des marchés pharmaceutiques anglo-saxons.
J’ai également été en difficultés parfois sur les accents et expressions du personnel soignant
ainsi que la désignation de certains dispositifs médicaux différents des nôtres ;
Dans tous les cas, cette expérience me motive à repartir effectuer des stages ou être employé à
l’étranger. La confrontation avec un autre système nous pousse à réinterroger le nôtre et ne
peut qu’améliorer notre pratique afin d’apporter une prise en charge du patient la plus
optimale.
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