-Vie universitaire :
Lors de mon stage en Belgique, nous avons commencé notre expérience par la visite de
l’école d’infirmiers belge en relation avec l’IFSI de Roanne. Nous avons eu une explication
sur le système d’accès aux études infirmiers en Belgique.
En Belgique, il existe deux portes d’entrée pour accéder à cette formation. Soit ils sont
titulaires d’un niveau baccalauréat général et peuvent accéder à une formation de type
universitaire, qui peut leur permettre d’accéder à des années complémentaires de
spécialisation comme par exemple en soins d’urgence ou au bloc opératoire. Quant aux
autres, ils viennent d’une filière professionnelle et leur formation est plus pratique que
théorique.
Sur les lieux de stage, les étudiants sont visités une fois par semaine, à raison de 4 heures par
séance, par un « moniteur » de leur école de référence. Lors de ces moments, le formateur
s’entretient avec l’équipe soignante sur le déroulement du stage du stagiaire. Pendant ces
moments les moniteurs observent et contribuent à améliorer la pratique de l’élève. Le
formateur l’interroge également sur liens que le stagiaire peut établir entre la clinique et les
connaissances théoriques relative à la prise en charge d’un patient de manière globale.
-Stage :
Pour trouver notre lieu de stage, nous avions au préalable rédigé des objectifs relatifs à un
stage à l’étranger. A partir de nos objectifs, les formateurs de l’IFSI nous ont proposé un
certain nombre de lieux de stage. J’ai choisi la Belgique car je souhaitais effectuer un stage
dans un service d’urgence et que la Belgique offrait ce type de stage. De plus la Belgique me
semblait intéressante d’un point de vue culturel. En effet la Belgique se trouve être un
carrefour européen et de ce fait est un pays très cosmopolite.
-Vie quotidienne :
Le climat était similaire à la France avec quelques degrés en moins et un petit vent du nord en
plus… La pluie a accompagner notre voyage durant la totalité de notre séjour. Les horaires
d’ouverture des magasins sont quelque peu différents des nôtre. Les magasins ferment
relativement tôt mais en revanche il n’y avait aucune difficulté à trouver une épicerie de nuit
pour s’approvisionner en nourriture par exemple.
B/ Bilan :
Ce stage m’a permis d’avoir conscience de ma propre culture et de mieux identifier qui nous
sommes.
J’ai su, grâce à ce stage, adapter mes pratiques par rapport à la culture du patient. Dans ce
cadre de stage en Belgique, il m’a fallu intégrer les différentes origines des patients (Wallons,
Flamands, germanophones…) avec leurs habitudes, leur croyances, leur mode de vie et leur
traditions.
Malgré la proximité culturelle avec notre pays, la Belgique à ses spécificités, il était important
de ne pas faire preuve d’ethnocentrisme lors de ce stage. Il fallait faire attention à ne pas juger
les pratiques en fonction de celles que nous connaissons en France.
A travers ce stage j’ai pu m’impliquer personnellement en m’informant, en interrogeant les
professionnels de santé, ce qui m’a permis d’enrichir mes connaissances.