Exercice à rendre le jeudi 26 novembre Langevin–Wallon, PTSI 2015-2016
Surtension à l’ouverture d’un circuit inductif
A - Modélisation
La résistance interne du générateur r, qui vaut 50 W, est montée en série avec la résistance R2, qui vaut 1,0 kW. Les
valeurs numériques indiquent que la résistance équivalente à l’association série de ret R2est pratiquement
égale à R2. Par conséquent, le générateur est modélisé sans résistance interne, donc comme une source idéale.
Attention, il y a deux arguments à donner : les valeurs numériques d’une part, mais aussi le fait que les
résistances sont montées en parallèle.
Barème : 1 point
B - Régime transitoire suite à la fermeture de l’interrupteur
B.1 Pour t > 0,l’interrupteur court-circuite la résistance R1, qui n’est donc traversée par aucun courant.
Barème : 0.5 point
B.2 En régime permanent, la bobine est équivalente à un fil. Ainsi, le circuit est équivalent à une résistance R2
reliée aux bornes du générateur continu de f.é.m. E. D’après la loi d’Ohm, le courant parcourant le circuit vaut
i∞=E
R2
.
Barème : 1 point
B.3 D’après la loi des mailles, E=uL+uR.
EL
i
uL
R2
u2
L’équation différentielle est ensuite directement donnée par les lois de comportement,
E=Ldi
dt+R2i
Le forçage étant continu, le courant i∞en régime permanent asymptotique sera aussi continu.
L’équation différentielle donne alors
E= 0 + R2i∞d’où i∞=E
R2
,
ce qui est cohérent avec l’analyse précédente.
Barème : 2 points
B.4 Écrivons l’équation différentielle sous forme canonique,
di
dt+1
τi=E
Lavec τ=L
R2
.
Ses solutions sont la somme de la solution particulière i∞trouvée précédemment et d’une solution de l’équation
homogène qui prend la forme sh(t) = Ae−t/τ . Ainsi,
i(t) = E
R2
+Ae−t/τ .
E
L
i(0−)
R2
R1
i(0−)La constante Ase détermine à partir d’une condition initiale, i(0+). Comme i
est le courant traversant une bobine, alors il est toujours continu donc i(0+) =
i(0−). Pour déterminer i(0−), analysons le circuit à cet instant : l’interrupteur
est ouvert et le régime est permanent. La bobine est donc équivalente à un fil,
et les deux résistances sont parcourues par le même courant.
On en déduit donc
E=R1i(0−) + R2i(0−)d’où i(0−) = E
R1+R2
1/4 Étienne Thibierge, 9 décembre 2015, www.etienne-thibierge.fr