Yannick Vanpoulle, 2005. 1
Martin Heidegger
G steiner, champs flammarion, 1981.
Quelques idées à retenir :
C’est le langage qui parle et non pas, du moins non pas d’une manière primordiale l’homme : d’où le
recours à l’éthymologie notamment grecque des mots d’où les jeux sur les doubles sens des mots
allemand pour construire le raisonnement.
Importance du chemin et du questionnement, du questionnement qui vaut la peine d’être posé
L’acte même d’entreprendre, à savoir la mise en route, précède la réalisation de tout but que nous nous
sommes fixés, mais,..l’égale d’une certaine façon en dignité et en signification.
C’est le processus du questionnement qui est important.
P 40 la question qu’est ce que la philosophie ; la question elle même est un chemin. Elle conduit de
l’être là du monde grec, jusqu’à nous même si ce n’est au delà de nous- mêmes.
Questionner véritablement, c’est entrer en concordance harmonieuse avec ce qui est questionné. Le
questionnant heideggerien s’ouvre à ce qui est questionné et devient le lieu précaire, l’espace
personnel de révélation.
Interaction méthodologique entre la question et la réponse. Cette dernière est une réponse à l’essence
de ce après quoi elle se met en quête.
Ce n’est pas la philo seule qui est grecque mais « aussi comment nous questionnons, la manière, dont,
même aujourd’hui nous posons la question ».
Das seiende, l’étant, et das sein, lÊtre sont lobjet exclusif et constant de heidegger.
L’étant comme l’existant et lÊtre comme le est de cette existence.
« la philosophie recherche ce qu’est l’étant en tant qu’il est. La philosophie est en route vers l’Ëtre de
l’étant, c à d vers l’étant visé dans son être ». s’étonner sans cesse du fait que les choses sont. Cet
étonnement et la méditation qu’il entraîne (la pensée de l’Être) conduisent vers la question de ce que
c’est qui est, de ce qui réside en toutes choses existantes, de ce qui constitue l’étantité de l’étant.
Mais la pene grecque depuis Platon et avec Aristote et toute la philo qui a suivi s’est coupée de cette
question et l’a même empêchée en allant chercher derrière, au-dessus, dans les idées (platon) dans
energeia (présence qui se déploie et se réalise ds la substance) d’aristote. Platon va entraîner la
métaphysique et Aristote la science.Ces 2 grds courants d’idéalisation et d’analyse n’ont pas jailli
d’une appréhension authentique de l’être, mais d’un oubli de l’être, de la banalisation du mystère
fondamental de l’existence.
Changer la démarche, ne pas chercher une réponse en terme de formulation ou de définition mais en
terme de questionnement, construire les chemins en spirale de la pensée, entrer dans la clairière qui
nous fera sentir, saisir, construire, entrer en correspondance, chercher un ré-pons comme engagement
partaqui répondra à et de l’être de l’étant.
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Les seules questions valables sont celles de l’Être. L’étonnement du fait que les choses sont au lieu de
de n’être pas, est ainsi une disposition, un accord, dans et pour lequel l’être de l’étant se déploie.
« qu’est ce que l’être qui rend possible tout étant ».
demander pourquoi l’étant est plutôt que le néant, c’est s’interroger sur les fondements (p 54) de toutes
les choses. Mais c’est aussi explicitement mettre en question la nature de celui qui pose la question.
Notion du dasein, de cela qui en l’homme est là.
Mais existe-t-il des modalités et des formes d’expérience l’appréhension 1ère de lessence demeure
vitale et peut donc être à nouveau captée.
Se tourner vers les penseurs, vers la méditation orientale, vers les poètes.
Le là (la chose est ), le fait 1er de lexistence précède totalement tout acte particulier ou général de
connaissance. Il y a re-connaissance préciment parce que l’étant est là en 1er.
Nous savons, nous sentons cette présence de l’être mais nous ne pouvons jamais la saisir.
L’attribution de lêtre naitra tjrs dune situation, dune intention, dun état dâme, et dun être là
(dasein) définis.
Distinction entre une ontologie vraie et l’existentialisme sartrien.
Pourvoir la phénoménologie d’une base ontologique vraie.
L’ontologie de heidegger est intensément immanente. L’être est être au monde. Rien n »est » nulle
part ailleurs. L’être et l’authenticité se réalisent uniquement dans l’existence et le temps immanents.
L’être ne sevèle pas en dh de létant ds lequel il s’abrite et qui l’illumine.
L’ontique c’est el domaine des étants particulier, exrieurs, l’ontologique celui de lêtre lui-même.
Subjectivité impérialiste de la pensée occidentale qui conduit à dominer la terre doit laisser la place à
une ontologie vraie, pré-subjective, pré-logique et avt tt ouverte à l’être.
Compréhension de la différence entre l’être et les étants ne peut être slt pensée, elle doit être vécue
sinon on est sur de l’inauthentique . ce qui est fondamental ce n’est pa s l’être et la pensée mais l’être
et le temps ;
Ex-ister : se tenir en dh de
Compréhension de l’être est le mode d’existence de l’homme.
Rem perso : mais cela est-il possible uniquement par la pensée et peut-on sortir du questionnement
grecque par le raisonnement ; la clairière n’est-elle pas aussi une métaphore pour le sage éclairé ;
entrer en correspondance nest ce pas chercher un déjà là, une conscience universelle ; comment ne
pas croire en dieu m^si heidegger s’en défend.
La fct ne se défnit-elle pas d’elle me par celui qui la dit et celui qui l’entend.
L’étant n’est-il pas phénoménologique ?
Sein und zeit est un essai de séparer l’authenticité de l’être du caractère factice de l’existence.
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Distinguer sein comme une sorte d’être présent éternel, un être au dehors (ce que fait la science,
temps chronologique) et le temps comme la nature même temporelle du être, sein comme une durée
existentielle conduisant à la mort.
L’homme est un étatn privilégié car il est le seul à éprouve l’existence comme probmatique, le seul à
être une présence ontique recherchant une relation de compréhension à l’ontologique, à « lêtre » lui
même.
Les sciences ne font que des explications ontiques ;
Un dasein est un étant qui questionne l’Être en questionnant d’abord son propre sein. C’est un être
et le est le monde dans sa quotidienneté ; il est un étant dans le monde et ne saurait s’élever au-
dessus de lui sans faire du ontique.
La connaissance est « un mode d’être du dasein comme être au monde. La connaissance est un mode
d’être (non possédant ajouterai-je). « la compréhension de ce qui est connu nest pa sun retour du
sujet, « chargé d eson butin » vers le « cabinet » de la conscience ».
La pensée n’est qu’une des articulations du dasein. Je suis donc je pense à l’inverse de descartes.
« Un regard seulement théorique(…), manque la compréhension de « l’être disponible sous la main » »
l’action possède sa propre manière de voir. Le contemplateur théorique n’est plus au dessus.
Notre compréhension du statut ontologique des autres, et de sa relation à notre propre dasein est elle
même une forme d’être. Comprendre la présence ds autres c’est exister (perso : et la connaître, la con-
être c’est être) l’être au monde est un être avec. P 121 communion et non communication.
Mais sans le dasein le soi est alié et devient un ils , un on au contact des autres, il devient « le
personne à qui chaque dasein dans l’être en commun s’est déjà abandonné ».
Seul un dasein qui s’est saisi, qui s’est empoigné lui même est une cdt d’une vie authentique.
L’angst est ici fondamental.
Angst renferme l’idée de se soucier de, de se préoccuper de , répondre de la présence et du mystère de
l’Être lui même en tant qu’il transfigure les étants. De cette éthique existentielle de « l’être concerné,
soucieux » dérive la définition subséquente de l’homme comme berger et tuteur de lêtre.
Mais désir et espoir sont l’avancée du souci (et c’est en ça aussi que l’inauthentique fait partir des
étants pour aller vers l’être et qu’il fait partie aussi du dasein).
Je me soucie donc je suis.
La curiosité au sens démerveillement aussi.
Double temporalité : temps espace (ardoino), chronologique (prigogine, stengers) et temps
individualisé et sa différenciation eschatologique (l’incarnation a lieu dans le temps) temps du point de
vue intérieur (prigogine) temps durée (ardoino).
Le dasein accède au sens de lêtre pour la seule raison que l’être est fini. L’être authentique est un être
vers la mort.
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L’angst révèle au dasein la possibilité de s’accomplir « dans une liberté pour la mort, une liberté
passionnée qui a été délivrée des illusions du « ils », et qui est effective, certaine d’elles même et
angoissée. Cette destination existentielle est la condition absolue de la liberté humaine.
D’où temporalité authentique qui permet d’être et ‘être en avant à la fois passé, présent et avenir. En
cherchant à être, le dasein est constamment en avant de lui-me et anticipateur.
Comme si sein et zeit ne faisaient qu’un.
Perso : chercher ce qui fait être et construit le dasein d e l’homme, l’être d e l’homme, de l’objet, de la
situation et non ce qui est, d’ou la fct plus que la structure ou la structure comme un système de fcts ;
l’être comme une authenticité du futur au regard de l’être du passé et de ses étants.
Checher ce qui fait être là, être avec, être en action ou dans l’action, être Soi, le Soi, le être, être le
cosmos et donc con-naître.
Platon avait assujetti la véri« aux idées ». Cela place l’homme au commande d e l’être et mène à
l’impérialisme pragmatique et technologique ds la connaissance grâce au passage par la rationalité
cartésienne pour mener à l’exaltation de la volonté chez Nietzsche et au nihilisme moderne.
Si l’être doit être pensé en profondeur, si la pensée et la société occidentale doivent être libérées de
leur anthropomorphisme et de leur humanisme arrogant, il faut couvrir une nouvelle forme de
langage p 151. mais le discours humain ne peut donner une réponse qui en même temps réponde à et
réponde authentiquement de la question en sa nature propre, tout en satisfaisant aux critères normaux
de l’intelligibilité (perso d’ou le recours à l’imaginaire, aux mythes et aux contes mais aussi aux
idéogrammes ou à l’art). d’ou pour heidegger le recours à la tautologie. Perso : Mais la connaissance
peut-elle se dire sans devenir un savoir.
Heidegger ira plus loin (et va rejoindre l’anti-matière, l’absence de soi et la question d’une csce
universelle) l’être est aussi, en ce qui concerne sa source, implicitement présent dans le -ant. Ce
dernier signifie une présence, un là existentiel qui n’est pass naïvement entouré dans ou circonscrit par
un existant particulier, un objet spécifique. « La négation du néant est l’être »
Questions : heidegger n’a t-il pas tourné en rond et dieu ne peut-il pas remplacé sein, ne fait-il pas une
méta théologie ? cependant, ses questions ne sont-elles pas capitales ?
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