Chronique 1 3 A _Angoisse, anxiété, attaque de panique

3 A
Anxiété, angoisse, attaque de panique
Anxiété
Anxiété : Condition d'humeur généralisée qui peut souvent survenir sans stimulus
identifiable et qui est liée aux situations perçues comme étant incontrôlables ou inévitables
Peur : Réponse émotionnelle aux menaces perçues. La peur est liée aux comportements
spécifiques de la fuite et l'évitement
Un point de vue alternatif définit l'anxiété en tant qu' "état d'âme orienté sur le futur durant
lequel l'individu s'attend à recevoir des réponses négatives, qui suggère que c'est une
distinction entre dangers futurs contre présents divisant l'anxiété et la peur.
Effets physiques de l'anxiété :
- palpitations du cœur, - douleur thoracique,
- faiblesse musculaire et tension, - dyspnée (
difficulté à respirer
),
- fatigue, - douleurs abdominales
- nausée, - maux de tête
Le corps se prépare à affronter la peur :
- la pression artérielle et le rythme cardiaque augmentent,
- la sueur, le flux sanguin jusqu'aux muscles augmentent,
- les fonctions du système immunitaire et digestif diminuent (réponse combat-fuite).
Des signes externes de l'anxiété peuvent inclure une pâleur de la peau, transpiration,
tremblements, et dilatation de la pupille.
Effets émotionnels :
- Sentiments d'appréhension ou de menace, - Irritabilité,
- Troubles de la concentration, - Agitation,
- Tension et nervosité - Sentiment de malaise
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- Anticipation au pire, - cauchemars/mauvais rêves,
- Observer (et attendre) des signes (et actions) de danger,
- obsessions des sensations, - Sentiments de déjà-vu,
- sentiment et perception que tout fait peur.
Les effets cognitifs de l'anxiété peuvent inclure des pensées de dangers suspectés, tels que
la peur de mourir.
Le comportement peut être affecté sous la forme d'un retrait des situations auxquelles les
effets désagréables ont été ressentis dans le passé. Cela peut également affecter le sommeil,
et autres effets physiques (rongements d'ongles et autres effets moteurs)
Angoisse
Angoisse: Sentiment de resserrement au niveau de la poitrine avec difficulté de respirer et
grand tristesse:
En psychopathologie il désigne un état de mal-être qui se manifeste par une sensation
interne d'oppression et de resserrement ressentie au niveau du corps. Ceci s'accompagnant
généralement d'une crainte de malheurs ou de mort imminente contre lesquelles le sujet se
sent impuissant. L'angoisse n'est pas un signe psychopathologique en lui-même mais le
miroir d'un ensemble de phénomènes affectifs. Si elle devient trop fréquente voire continue
l'angoisse devient un symptôme pouvant être corrélée à d'autres signes particuliers pour
former un syndrome.
Dans l'approche psychologique inspirée du Béhaviorisme, l'angoisse se définit comme un
comportement lié à une émotion durable de peur sans objet externe clairement identifié.
Une crise d'angoisse se caractérise par une période bien délimitée de craintes et de malaises
intenses, avec au minimum quatre des symptômes suivants, survenant en moins de dix
minutes.
- Palpitations, battements de cœur - Transpiration
- Tremblements - Impression d'étouffement
- Sensation d'étranglement - Douleur, gêne thoracique
- Nausée ou gêne abdominale - Fatigue
- sensation de vertige ou d'évanouissement - Pleurs
- déréalisation (sentiment d'irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi)
- peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou -Peur de mourir
- Sensations d'engourdissement - frissons ou bouffées de chaleur
Crise de panique
Crise de panique : Période de peur et d'inconfort intenses, survenant typiquement de façon
brutale et durant de quelques minutes à plusieurs heures. Une crise de panique est un
cercle vicieux, en ceci que les symptômes mentaux et les symptômes physiques s'aggravent
mutuellement.
Un client ayant connu une attaque de panique peut être sujet à des rechutes. On
diagnostique chez les patients souffrant d'attaques de panique régulières un « trouble
panique ».
La plupart des clients sujets aux crises de panique rapportent une peur de mourir, de
« devenir fou » ou de perdre le contrôle de leurs émotions ou de leur comportement. Ces
impressions très pénibles entraînent en général un désir urgent de fuir l'endroit quel qu'il
soit où l'attaque est survenue (réponse combat-fuite).
Dans la mesure où il ressent souvent des douleurs à la poitrine ou des difficultés
respiratoires, le patient a l'impression que sa vie est en danger, ce qui provoque un recours
fréquent aux services d'urgence.
L'attaque de panique se distingue des autres formes d'anxiété par son caractère intense et
brusque et sa nature épisodique. Environ 10% de la population générale connaît
l'expérience d'une attaque de panique isolée par année, et une personne sur 60 environ est
sujette à des troubles paniques pendant sa vie. Les personnes phobiques peuvent faire
l'expérience d'attaques de panique en réaction à une exposition à l'objet de leur phobie. Ces
crises sont en général courtes et se résolvent lorsque l'exposition cesse.
Symptômes
Ce qui caractérise une attaque de panique est sa brutalité ; cela intervient sur une période
de temps bien délimitée, de quelques minutes à quelques heures.
Une attaque de panique peut être spontanée, « pour rien », voire réveiller brutalement
quelqu'un qui dormait, ou bien être déclenchée par la confrontation avec l'objet d'une
phobie, ou encore être la conséquence de la prise de certaines drogues, ou de certains
médicaments.
- sentiment d'angoisse sans raison ; - vomissements ou nausées ;
- sensation de catastrophe imminente (peur de perdre la raison, d'avoir un accident
cardiaque ou cérébral par exemple) ;
- sueurs froides, bouffées de chaleur ou de frissons ; - tremblements ;
- palpitations, sensation de cœur qui bat trop fort, douleur ou gêne dans la poitrine ;
- sensation d'étouffement ou d'étranglement ;
- vertiges, sensation d'évanouissement ;
- sentiment d'irréalité ou de dissociation vis-à-vis de soi-même (déréalisation ou
dépersonnalisation) ;
- impression d'engourdissement, fourmillements.
Le patient peut associer les crises paniques à un ou des lieux précis où elles sont survenues
la première fois, ou alors à un ou des moments de la journée, et ainsi, par suggestion, se les
déclencher inconsciemment à un moment de la journée ou dans un lieu, ce qui peut pousser
le patient à rester enfermé chez lui, ou au contraire à ne plus vouloir y retourner.
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