Monde de la caverne = monde sensible (feu = soleil) Monde du jour = monde intelligible (Soleil = Idée du
Bien == Principe de l'Être et de l'ordre véritable) == Celui qui a contemplé cette idée sait comment agir dans
l'existence, il acquiert donc la sagesse.
Bien = critère, modèle de rectitude et de vérité sur lequel il faut se régler pour bien agir et connaître la vérité.
EX : Ce qui définit un cercle, ce n'est pas tel ou tel cercle sensible, mais l'idée du cercle. Idée qui pour Platon
existe en elle-même et dont la manifestation sensible n'est qu'un pâle reflet.
== Il en va de même pour tous les êtres et toutes les notions abstraites (la justice, la vertu, la grandeur, la
petitesse, etc.).
Choses sensibles = reflets dégradés des idées qui participent toutes du Bien en soi.
Ces deux mondes sont-ils séparés comme le prétend Platon ?
2 Intérêt philosophique du texte
L'intérêt philosophique de ce texte est avant tout de montrer qu'à elle seule la connaissance sensible ne suffit
pas, qu'elle est plutôt source d'erreurs et d'illusions que de vérité.
Et surtout le grand intérêt de ce texte vient de ce qu'il nous révèle le caractère aveuglant de l'opinion et par
conséquent la difficulté qu'il y a à s'en libérer.
Problème :
•Cette force qui libère de l'opinion doit-elle toujours venir de l'extérieur comme c'est le cas dans
l'allégorie de la caverne.
•N'y-a-t-il pas à l'intérieur même de chaque homme une force qui peut l'amener sur le chemin de la
vérité ?
Y-a-t-il une différence de nature ou une différence de degré entre vérité et opinion ?
Si différence de nature == Impossibilité de passer d'un monde à l'autre.
Si différence de degré == passage possible ; vérité de l'opinion, un peu de vérité dans l'opinion.
== L'opinion n'est-elle pas la conséquence d'un désir de connaissance qui cherche à se satisfaire trop