NOTES :
1. Il a été démontré que les FLS sont très rentables et qu’ils pourraient permettre de sauver 413 millions de dollars en soins actifs au
Canada d’ici 2023, uniquement avec les fractures de la hanche évitées.
2. Pour les établissements qui n’ont pas accès à des données complètes sur les fractures, on peut estimer le nombre total annuel de
fractures en multipliant le nombre annuel de fractures de la hanche répertorié par l’établissement par un facteur de 6,5. Par exemple,
si un établissement traite 125 patients avec fractures de la hanche annuellement, le nombre annuel total de fractures serait d’environ
812, ce qui signie environ un coordonnateur de FLS (1 coordonnateur de FLS à plein temps par 800 cas de fracture à évaluer).
3. Conformément aux lignes directrices 2010 d’Ostéoporose Canada, normalement, les fractures de la main, du pied, de la cheville et
du crâne ne sont pas liées à l’ostéoporose. Selon l’Organisation mondiale de la santé, les fractures ostéoporotiques majeures sont
celles de la hanche, de la colonne, du poignet et de l’épaule. Ces quatre types de fracture sont associés à un risque accru de fractures
ultérieures. Un FLS pourrait choisir d’inclure d’autres types de fracture, comme les fractures du bassin.
4. Dans la mesure du possible, le FLS peut également identier les fractures vertébrales asymptomatiques/radiographiques en ltrant les
rapports d’imagerie diagnostique.
5. CAROC : L’outil d’évaluation du risque de fracture de l’Association canadienne des radiologistes et d’Ostéoporose Canada est disponible
à : http://www.osteoporosis.ca/multimedia/FractureRiskTool/index.html#/Home.
6. FRAX : L’outil d’évaluation du risque de fracture de l’Organisation mondiale de la santé est disponible à : http://www.shef.ac.uk/FRAX/
tool.aspx?country=19.
7. Conformément aux lignes directrices 2010 d’Ostéoporose Canada, les patients âgés de plus de 50 ans qui subissent une fracture de
fragilisation de la colonne ou de la hanche ou qui subissent plus d’une fracture de fragilisation sont considérés à haut risque de récidive
de fractures, quels que soient les résultats du test de DMO. Il est urgent que les patients à haut risque commencent un traitement
contre l’ostéoporose; un test de DMO n’est pas requis pour décider de traiter mais pourra être recommandé pour surveiller l’efcacité
du traitement contre l’ostéoporose chez le patient.
8. Des radiographies latérales de la colonne dorsale et lombaire sont requises pour identier des fractures vertébrales prévalentes puisque
deux fractures vertébrales sur trois sont asymptomatiques.
9. Conformément aux lignes directrices 2010 d’Ostéoporose Canada, il est recommandé de procéder aux analyses de laboratoire suivantes
an d’éliminer les causes secondaires de l’ostéoporose : calcémie (corrigé en fonction de l’albumine), formule sanguine complète (FSC),
créatinine, phosphatase alcaline, thyréostimuline (TSH). Une électrophorèse des protéines sériques est recommandée chez les patients
présentant une fracture vertébrale. Le taux de 25‐hydroxy‐vitamine D devrait être mesuré après 3 ou 4 mois d’une supplémentation
adéquate et n’a pas besoin d’être répété si un taux optimal de ≥ 75 nmol/L est atteint.
10. Il a été démontré que les médicaments de première ligne contre l’ostéoporose réduisent le risque de fractures.
D’après Papaioannou A et coll. Lignes directrices de pratique clinique 2010 pour le diagnostic et le traitement de l’ostéoporose au Canada. CMAJ 2010
http://www.cmaj.ca/cgi/doi/10.1503/cmaj.100771. Avec l’autorisation de l’éditeur. © Ostéoporose Canada, octobre 2010. v-09-03-11.
Traitements de première intention avérés aptes à prévenir les fractures chez les femmes postménopausées*
Traitement antirésorbtif Traitement stimulant
la formation osseuse
Alendronate Risédronate
Œstrogènes**
(Hormono-
thérapie)
RaloxlfèneDénosumab Tériparatide
Acide
zolédronique
Bisphosphonates
Type de
fracture
Vertébrale
Hanche
Non vertébrale†
† Pour les essais cliniques, les fractures non vertébrales constituent un paramètre mixte qui inclut hanche, fémur, bassin, tibia, humérus, radius et clavicule.
* Pour les femmes postménopausées, 3 indique des traitements de première intention et une recommandation de catégorie A. Pour les hommes nécessitant un
traitement, on peut recourir à l’alendronate ou au résidronate et à l’acide zolédronique en traitement de première intention pour la prévention des fractures
(Catégorie D).
** L’hormonothérapie (œstrogènes) peut être utilisée en traitement de première intention chez les femmes qui présentent des symptômes ménopausiques.
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11. L’éducation des patients en matière d’ostéoporose devrait inclure une révision des modes de vie (alimentation, exercice,
consommation d’alcool, tabagisme, etc.).
www.osteoporosecanada.ca/s