- Permet l’étude à l’étage sous segmentaire (cette étude n’est pas aussi performante à
l’angioscanner)
- Moins irradiante
- Permet d’étude du suivi (contrairement à l'angioscanner où on ne verra plus trop le
thrombus, on ne saura pas vraiment si le poumon continue à bien perfuser ou pas après
l'embolie pulmonaire et il y a risque d’hypertension artérielle pour tout le poumon s’il n’est
pas reperfusé, alors que la scintigraphie est une imagerie fonctionnelle)
- Possible chez l’insuffisant rénal, l’allergique à l’iode, l’insuffisant cardiaque
décompensé car la scintigraphie pulmonaire n’utilise pas de produit de contraste par rapport à
l’angioscanner
Inconvénients :
Plus chère
Moins disponible (l’angioscanner est plus disponible, car 1 centre de médecine nucléaire
pour la Réunion)
Utilise un produit dérivé du sang (albumine = grosse molécule)
Ne permet pas de réorientation diagnostique (sauf SPECT/CT)
Nécessite des hyperpnées (pour la ventilation ce qui est très difficile pour les patients en
gériatrie par exemple). Désormais on peut s’en passer avec les nouvelles techniques
couplées au scanner.
2. Evaluation de la fonction séparée pulmonaire
Quantification relative de l’activité enregistrée au niveau de chaque poumon.
Permet d’estimer les conséquences fonctionnelles d’une pneumonectomie.
3. Recherche d'un shunt droit-gauche
Dans certaines pathologies cardiaques, il existe un lien direct entre le cœur droit et le cœur
gauche, sans passer par les poumons et on peut le prouver en faisant une scintigraphie de
perfusion.
En prouvant le passage de macro-agrégats d’albumines marquées au 99mTc de la circulation
veineuse systémique à la circulation artérielle systémique sans passer par les capillaires
pulmonaires (fixation cérébrale et rénale anormale), on montre la présence d’un shunt droite
gauche car sinon les macro-agrégats se seraient arrêtés au niveau des capillaires pulmonaires.
III.Radiopharmaceutique
1. Scintigraphie de ventilation
Radionucléides utilisés :
•99mTc (période : 6 heures ; γ énergie : 140 keV)