06.09.2011
UE.2.9.S5 C4
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Oncogenèse
Processus biologiques complexes d’origine génétique aboutissant à la multiplication incontrôlée d’un
clone cellulaire :
Activité mitotique augmentée
Réduction des mécanismes d’apoptose
Aujourd’hui : connaissance plus précise de ces mécanismes à l’échelon moléculaire permettant la
mise au point de mdts ciblés.
Gènes associés aux pathologies cancéreuses
Oncogènes
Les gènes suppresseurs de tumeurs et
Les gènes de réparation de l’ADN
Les oncogènes
- Appelés également proto-oncogènes ou c-onc
- Sont les régulateurs positifs de la prolifération cellulaire
- Ils deviennent hyperactifs et leur modification est dominante car il suffit qu’une des deux
copies du gène soit modifiée
- On a identifié actuellement plus de 100 oncogènes
- Les plus connus sont les gènes Ha-ras, myc, ou abl
Gènes suppresseurs de tumeurs
- Ce sont des régulateurs négatifs de la prolifération cellulaire (les freins)
- Les deux copies de ces gènes sont inactivées dans les cancers
- Exemple le rétinoblastome
Gènes des systèmes de réparation
La troisième catégorie correspond aux gènes des multiples systèmes de réparation qui sont capables
de détecter et de réparer les lésions de l’ADN qui ont modifié les oncogènes ou les gènes
suppresseurs de tumeur.
Mécanismes de l’oncogenèse
Initiation : anomalies du code génétique, héréditaire (ex : BRCA-1 dans le cancer du sein) ou acquise
(mutation d’un gène, délétion d’un fragment de chromosome (radiations), translocation entre 2
chromosomes, intégration de matériel génétique viral (oncovirus).
Modification du génome
+ activation d’un oncogène ou répression d’un anti-oncogène
+ codage pour protéines stimulant la prolifération ou inhibant l’apoptose (mort programmée de la
cellule)