récemment indiquent que dans certains cas individuels, la dose de tacrolimus peut être réduite en cas d’association avec la nifédipine.
En cas de coadministration de ces deux médicaments, il est recommandé de surveiller les taux plasmatiques de tacrolimus et, si
nécessaire, d’envisager une réduction de la dose de ce médicament
Le diltiazem réduit l’élimination de la nifédipine. En cas d’association de ces deux médicaments, la prudence est de mise et une
réduction de la dose de nifédipine peut être envisagée.
Interaction avec les aliments
Jus de pamplemousse
Le jus de pamplemousse inhibe le système du cytochrome P450 3A4. L’administration d’Adalat en association avec du jus de
pamplemousse accroît la biodisponibilité et les taux plasmatiques de la nifédipine. L’effet hypotenseur d’Adalat peut donc être renforcé
par une diminution de l’effet de premier passage ou par une réduction de la clairance.
Après une prise régulière avec du jus de pamplemousse, cet effet peut persister jusqu’à 3 jours après la dernière prise.
La consommation de pamplemousse et de jus de pamplemousse est donc à éviter pendant un traitement par Adalat (voir rubrique 4.2).
Interactions pharmacodynamiques
L’effet antihypertenseur de la nifédipine peut être potentialisé par d’autres antihypertenseurs. Lorsqu’un traitement combiné de ce
type est administré, un contrôle régulier du patient est recommandé.
Adalat peut être associé à des bêtabloquants, des diurétiques ou des dérivés nitrés. Toutefois, il convient de tenir compte de l’effet
synergique de l’action anti-angineuse et de l’action antihypertensive. Les contre-indications et précautions s’appliquant aux
médicaments mentionnés ci-dessus doivent être respectées.
Une vigilance particulière s’impose en cas de prise concomitante d’Adalat et de bêtabloquants. Ce principe s’applique plus
particulièrement en cas d’administration intraveineuse du bêtabloquant.
Le patient doit être étroitement contrôlé en cas d’administration concomitante d’Adalat et de ß-bloquants, car cette association peut
induire une hypotension sévère, voire une insuffisance cardiaque dans certains cas.
Autres
Il n’existe aucune interaction entre Adalat et les anticoagulants ou les antiagrégants.
La nifédipine peut donner lieu à des valeurs faussement accrues des concentrations urinaires d’acide vanylmandélique en cas de dosage
par spectrophotométrie. Le dosage par HPLC n’est pas influencé.
4.6 Fécondité, grossesse et allaitement
Grossesse
La nifédipine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse, sauf si la situation clinique de la femme nécessite un traitement à base de
nifédipine. La nifédipine doit être réservée aux femmes souffrant d’hypertension sévère, qui ne répondent pas à un traitement standard
(voir rubrique 4.4).
Il n’existe pas d’études adéquates et bien contrôlées concernant des femmes enceintes.
Les informations disponibles ne permettent pas d’exclure des effets délétères du médicament sur le fœtus et le nouveau-né.
Dans les études effectuées chez l’animal, la nifédipine a présenté des effets embryotoxiques, fœtotoxiques et tératogènes (voir rubrique
5.3).
D’après les preuves cliniques existantes, on n’a pas identifié de risque prénatal spécifique, bien qu’on ait rapporté une augmentation du
nombre de cas d’asphyxie périnatale, de césariennes ainsi que de prématurité et de retard de croissance intra-utérin. On n’a pas établi
clairement si ces effets sont dus à l’hypertension sous-jacente, à son traitement ou à un effet spécifique du médicament.
Des cas d’oedème pulmonaire aigu ont été observés avec les inhibiteurs calciques, dont la nifédipine, utilisés comme agents
tocolytiques pendant la grossesse (voir rubrique 4.8), en particulier en cas de grossesse multiple (jumeaux ou plus), avec la voie
intraveineuse et/ou l’utilisation concomitante d’agonistes des récepteurs bêta-2 adrénergiques.
Allaitement
La nifédipine est excrétée dans le lait maternel. La nifédipine est excrétée dans le lait maternel. La concentration de nifédipine dans le
lait est pratiquement comparable à la concentration sérique enregistrée chez la mère. Avec les formulations à libération immédiate, on
propose de différer l’allaitement ou l’expression du lait pendant 3 à 4 heures après l’administration du médicament, afin de réduire
l’exposition du nouveau-né à la nifédipine (voir rubrique 4.4).
Fécondité
Dans certains cas isolés de fécondation in vitro, les antagonistes du calcium tels que la nifédipine ont induit des modifications
biochimiques réversibles au niveau des spermatozoïdes, provoquant des troubles de la fonction spermatique. Chez les hommes
confrontés à un échec répété de la fécondation in vitro, les antagonistes du calcium tels que la nifédipine pourraient être considérés
comme une cause de l’échec du traitement, en l’absence de toute autre explication.