resume des caracteristiques du produit

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RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Hypan, 40 mg, comprimés à libération prolongée
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé à libération prolongée contient 40 mg de nifédipine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés à libération prolongée.
4.
DONNEES CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
4.2
Angine de poitrine chronique stable. Angor de Prinzmetal
Hypertension.
Posologie et mode d’administration
Posologie
Posologie individuelle.
Les recommandations suivantes de posologie pour l’adulte et les adolescents de plus de 18 ans sont
applicables:
Angine de poitrine: 40 mg par jour. Si nécessaire, cette dose peut être augmentée à 80 mg en une prise,
ou 40 mg deux fois par jour. La dose quotidienne ne doit pas dépasser 120 mg.
Hypertension: 40 mg par jour. Si nécessaire, cette dose peut être augmentée à 80 mg en une prise.
Patients pédiatriques
La sécurité et l´efficacité de Hypan chez les enfants de moins de 18 ans n´ont pas été établies.
Les données actuellement disponibles sont décrites à la rubrique 5.1.
Personnes âgées (>65 ans)
Chez les patients gériatriques, il faut démarrer avec la dose la plus faible de la gamme posologique.
Mode d’administration
Les comprimés à libération prolongée doivent être avalés entier avec un demi-verre d’eau après le
repas, par ex. le petit déjeuner. Ils ne doivent pas être mâchés ou cassés.
4.3
Contre-indications
-
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Choc cardio-vasculaire.
Angine de poitrine instable.
2
-
Première semaine après un infarctus du myocarde.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Association avec la rifampicine, du fait qu’une concentration plasmatique efficace de la
nifédipine ne pourrait être obtenue en raison de l’induction enzymatique (voir rubrique
4.5).
La nifédipine sera administrée avec prudence chez les patients présentant une pression sanguine basse
(hypotension sévère avec pression systolique inférieure à 90 mm Hg), en cas d’insuffisance
cardiaque marquée et de sténose aortique sévère.
La nifédipine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse sauf si l’état clinique de la patiente
requiert un traitement par nifédipine. La nifédipine doit être réservée à la femme souffrant
d’hypertension sévère qui ne réagit pas au traitement standard (voir rubrique 4.6).
La nifédipine n’est pas recommandée pendant l’allaitement car il a été rapporté que cette
substance est excrétée dans le lait maternel et les effets de petites quantités de nifédipine par
administration orale ne sont pas connus (voir rubrique 4.6).
Un suivi rigoureux de la tension artérielle est requis, même lorsque la nifédipine est
administrée avec du sulfate de magnésium en intraveineuse, en raison du risque d’une
diminution extrême de la tension artérielle pouvant nuire tant à la mère qu’au fœtus.
Chez les patients insuffisants hépatiques, un suivi rigoureux et, dans des cas sévères, une
réduction de dose peuvent s’avérer nécessaires.
Chez les patients dialysés avec une hypertension maligne et de l’hypovolémie, la nifédipine sera
administrée avec prudence, vu qu’une diminution importante de la pression sanguine peut survenir à
cause de la vasodilatation.
La nifédipine est métabolisée par le cytochrome P450 3A4. Les médicaments réputés
inhibiteurs ou inducteurs de ce système enzymatique peuvent dès lors altérer le premier
passage ou la clairance de la nifédipine (voir rubrique 4.5).
Les médicaments suivants sont des exemples d’inhibiteurs légers à modérés du cytochrome
P450 3A4 et peuvent dès lors induire une augmentation des concentrations plasmatiques de la
nifédipine :
- Antibiotiques macrolides (par ex. l’érythromycine) ;
- Inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. ritonavir) ;
- Antimycosiques azolés (par ex. kétoconazole) ;
- Néfazodone et fluoxétine (antidépresseurs) ;
- Quinupristine/dalfopristine ;
- Acide valproïque ;
- Cimétidine.
En cas d’administration concomitante de nifédipine et de ces médicaments, il convient de
surveiller la tension artérielle et, si nécessaire, d’envisager une diminution de dose de
nifédipine.
Chez les patients avec une éventuelle hyperglycémie, la nifédipine sera administrée avec prudence.
En cas d’administration concomitante d’agents bêta-bloquants, un contrôle étroit du patient est
nécessaire, vu qu’une hypotension sévère ou même une insuffisance cardiaque peut survenir.
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Les dihydropyridines peuvent produire une diminution aiguë de la pression sanguine qui peut
provoquer un angor paradoxal. Un arrêt brutal du traitement peut conduire à une aggravation de
l’angine de poitrine et à l’infarctus myocardique.
Les comprimés ne sont pas dégradables. Par conséquent, la prudence s’impose quand ils sont
administrés à des patients avec des sténoses gastro-intestinales graves, parce que des symptômes
d’obstruction peuvent apparaître.
Ce médicament contient du lactose, il ne peut donc être administré chez des patients souffrant
de troubles héréditaires rares comme une intolérance au galactose, un déficit en lactase de
Lapp ou d’une malabsorption du glucose et du galactose.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Médicaments influençant l’action de la nifédipine :
La nifédipine est métabolisée par le cytochrome P450 3A4 localisé dans la muqueuse
intestinale et dans le foie. Les médicaments réputés inhibiteurs ou inducteurs de ce système
enzymatique peuvent dès lors altérer le premier passage (après administration orale) ou la
clairance de la nifédipine (voir rubrique 4.4).
Il faut tenir compte aussi bien du degré que de la durée des interactions lorsque la nifédipine
est administrée en association avec les médicaments suivants :
-
Rifampicine :
La rifampicine est un puissant inducteur du cytochrome P450 3A4. En administration
concomitante avec la rifampicine, la biodisponibilité de la nifédipine est nettement plus
faible et son efficacité s’en voit réduite. L’utilisation de la nifédipine associée à la
rifampicine est par conséquent contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
En cas d’administration concomitante des inhibiteurs légers à modérés du cytochrome P450
3A4 suivants, il faut suivre la tension artérielle et, si nécessaire, envisager la réduction de la
dose de nifédipine :
-
Antibiotiques macrolides (par ex. érythromycine) :
Aucune étude n’a été menée sur les interactions entre la nifédipine et les antibiotiques
macrolides. Certains macrolides ont un effet inhibiteur connu sur le métabolisme médié
par le cytochrome P450 3A4 d’autres médicaments. Une éventuelle augmentation des
concentrations plasmatiques de nifédipine ne peut donc être exclue en cas
d’administration concomitante des deux médicaments (voir rubrique 4.4).
L’azithromycine ne présente pas d’effet inhibiteur du cytochrome CYP3A4 bien qu’elle
soit étroitement apparentée à la classe des antibiotiques macrolides.
-
Inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. ritonavir) :
Aucune étude clinique sur l’interaction médicamenteuse éventuelle entre la nifédipine et
certains inhibiteurs de la protéase du VIH n’a encore été réalisée. Les médicaments de
cette classe sont réputés inhibiteurs du cytochrome P450 3A4. Par ailleurs, il a été
démontré que les médicaments de cette classe inhibent in vitro le métabolisme de la
nifédipine médié par le cytochrome P450 3A4. Une augmentation marquée de la
concentration plasmatique de la nifédipine ne peut être exclue en cas d’administration
concomitante des deux produits, en raison d’une réduction du métabolisme de premier
passage et de l’élimination (voir rubrique 4.4).
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-
Antimycosiques azolés (par ex. kétoconazole) :
Aucune étude formelle sur l’interaction éventuelle entre la nifédipine et certains
antimycosiques azolés n’a encore été réalisée. Les médicaments de cette classe sont
réputés inhibiteurs du cytochrome P450 3A4. Une augmentation marquée de la
biodisponibilité de la nifédipine ne peut être exclue en cas d’administration orale
concomitante des deux produits, en raison d’une réduction du métabolisme de premier
passage de la nifédipine (voir rubrique 4.4).
-
Fluoxétine :
Aucune étude clinique sur l’interaction éventuelle entre la nifédipine et la fluoxétine n’a
encore été réalisée. Il a été démontré que la fluoxétine inhibe in vitro le métabolisme de la
nifédipine médié par le cytochrome P450 3A4. Une augmentation marquée de la
concentration plasmatique de la nifédipine ne peut dès lors être exclue en cas
d’administration concomitante des deux produits (voir rubrique 4.4).
-
Néfazodone :
Aucune étude clinique sur l’interaction éventuelle entre la nifédipine et la néfazodone n’a
encore été réalisée. La néfazodone est connue pour inhiber le métabolisme médié par le
cytochrome P450 3A4 d’autres médicaments. Une augmentation de la concentration
plasmatique de la nifédipine ne peut dès lors être exclue en cas d’administration
concomitante des deux produits (voir rubrique 4.4).
-
Quinupristine/dalfopristine :
Une administration concomitante de quinupristine/dalfopristine et de nifédipine peut
induire une augmentation des concentrations plasmatiques de la nifédipine (voir rubrique
4.4).
-
Acide valproïque :
Aucune étude formelle sur l’interaction éventuelle entre la nifédipine et l’acide valproïque
n’a encore été réalisée. Puisque l’acide valproïque fait augmenter les concentrations
plasmatiques de la nimodipine, un antagoniste du calcium structurellement apparenté, et
ce par inhibition enzymatique, une augmentation des concentrations plasmatiques de la
nifédipine et donc une action accrue de la nifédipine ne peuvent dès lors être exclues (voir
rubrique 4.4).
-
Cimétidine :
En raison de son effet inhibiteur sur le cytochrome P450 3A4, la cimétidine augmente la
concentration plasmatique de la nifédipine et peut renforcer l’effet hypotenseur de la
nifédipine (voir rubrique 4.4).
Autres études :
- Cisapride :
L’administration concomitante du cisapride et de la nifédipine peut induire une
augmentation des concentrations plasmatiques de la nifédipine.
-
Antiépileptiques inducteurs du cytochrome P450 3A4 (par ex. phénytoïne, carbamazépine
et phénobarbital) :
La phénytoïne est un inducteur du cytochrome P450 3A4. En cas d’administration
concomitante avec la phénytoïne, la biodisponibilité de la nifédipine est plus faible et son
efficacité s’en voit donc réduite. Lors de l’utilisation concomitante des deux médicaments,
il convient de surveiller la réponse clinique à la nifédipine et, si nécessaire, d’envisager
une augmentation de la dose de nifédipine. En cas d’augmentation de la dose de nifédipine
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lors d’une administration concomitante des deux produits, il convient d’envisager une
réduction de la dose de nifédipine quand le traitement par phénytoïne est interrompu.
Aucune étude formelle n’a été menée sur l’interaction éventuelle entre la nifédipine et la
carbamazépine ou le phénobarbital. Il a été démontré que ces deux médicaments induisent
une réduction de la concentration plasmatique de la nimodipine, un antagoniste du
calcium structurellement apparenté, et ce par induction enzymatique ; une diminution des
concentrations plasmatiques de la nifédipine et donc une action réduite de la nifédipine ne
peuvent dès lors être exclues.
Effets de la nifédipine sur d’autres médicaments :
- Hypotenseurs :
La nifédipine peut renforcer l’effet hypotenseur des antihypertenseurs suivants, en cas
d’administration concomitante :
- Diurétiques ;
- Bêtabloquants ;
- IECA ;
- Antagonistes des récepteurs AT-1 ;
- Autres antagonistes du calcium ;
- Alphabloquants adrénergiques ;
- Inhibiteurs PDE5 ;
- Alphaméthyldopa.
Lorsque la nifédipine est utilisée en association avec des bêtabloquants, le patient doit
faire l’objet d’un suivi étroit. En effet, une aggravation de l’insuffisance cardiaque peut se
développer dans des cas isolés.
-
Digoxine :
L’administration concomitante de nifédipine et de digoxine peut réduire la clairance de la
digoxine et par conséquent, accroître les concentrations plasmatiques de la digoxine. Le
patient doit dès lors être surveillé à des fins préventives pour détecter la présence de
symptômes de surdosage de digoxine et, si nécessaire, la dose de glycoside doit être
diminuée selon la concentration plasmatique de la digoxine.
-
Quinidine:
Dans des cas individuels, lors de l’administration concomitante de nifédipine et de
quinidine, on a constaté une réduction des concentrations plasmatiques de la quinidine ;
par contre, on a observé une nette augmentation de ces concentrations à l’arrêt du
traitement par nifédipine.. Pour ces raisons, il est recommandé de surveiller la
concentration plasmatique de quinidine tant en cas d’administration concomitante de
nifédipine qu’en cas d’interruption du traitement par nifédipine et, si nécessaire, une
adaptation de la dose de quinidine est recommandée. Certains auteurs ont rapporté une
élévation des concentrations plasmatiques de la nifédipine en cas d’administration
concomitante des deux produits, tandis que d’autres n’ont observé aucune altération de la
pharmacocinétique de la nifédipine.
Il est donc recommandé de surveiller étroitement la tension artérielle lorsque la quinidine
est ajoutée à un traitement existant par nifédipine. Si nécessaire, la dose de nifédipine doit
être réduite.
-
Tacrolimus :
La métabolisation du tacrolimus par le cytochrome P450 3A4 a été démontrée. Des
données publiées récemment indiquent que, dans certains cas isolés, la dose de tacrolimus
peut être réduite en cas d’administration concomitante avec la nifédipine. En cas
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d’administration concomitante des deux médicaments, il convient de surveiller les
concentrations plasmatiques du tacrolimus et, si nécessaire, d’en envisager une diminution
de dose.
Interactions médicaments - aliments :
- Jus de pamplemousse :
Le jus de pamplemousse inhibe le cytochrome P450 3A4. L’administration de nifédipine
en association avec du jus de pamplemousse induit donc une augmentation des
concentrations plasmatiques et une action prolongée de la nifédipine, en raison d’une
réduction du métabolisme de premier passage ou d’une réduction de la clairance. Par
conséquent, l’effet antihypertenseur peut être renforcé. Après une consommation régulière
de jus de pamplemousse, cet effet peut persister jusqu’à 3 jours au moins après la dernière
consommation.
La consommation de jus de pamplemousse/pamplemousse doit donc être évitée en cas de
traitement par nifédipine.
Autres formes d’interaction :
La nifédipine peut induire une fausse augmentation des valeurs spectrophotométriques de
l’acide vanylmandélique dans l’urine. La détermination par HPLC n’est toutefois pas
influencée.
Il n’y a pas d’interactions entre Hypan et les anticoagulants, ni entre Hypan et les anti-agrégants
plaquettaires.
4.6
Fécondité, grossesse et allaitement
Grossesse
La nifédipine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse sauf si l’état clinique de la patiente
requiert un traitement par nifédipine. La nifédipine doit être réservée à la femme souffrant
d’hypertension sévère qui ne réagit pas au traitement standard (voir rubrique 4.4).
Aucune étude adéquate et contrôlée n’a été menée chez la femme enceinte.
Il n’existe pas suffisamment d’informations disponibles pour exclure tout effet indésirable de
ce médicament chez l’enfant à naître et le nouveau-né.
Des études menées sur l’animal ont démontré que la nifédipine est embryotoxique,
fœtotoxique et tératogène.
Sur la base des données cliniques disponibles, un risque prénatal spécifique n’a pu être
identifié. Toutefois, une augmentation de cas d’asphyxie périnatale, de césarienne ainsi que de
prématurité et de retard de développement intra-utérin a été rapportée. Il n’apparaît pas
clairement si ces rapports sont dus à l’hypertension sous-jacente, à son traitement ou à un effet
spécifique du médicament.
Des cas d’oedème pulmonaire aigu ont été observés avec les inhibiteurs calciques, dont la nifédipine,
utilisés comme agents tocolytiques pendant la grossesse (voir rubrique 4.8), en particulier en cas de
grossesse multiple (jumeaux ou plus), avec la voie intraveineuse et/ou l’utilisation concomitante
d’agonistes des récepteurs bêta-2 adrénergiques.
Allaitement
La nifédipine est excrétée dans le lait maternel. La concentration de nifédipine dans le lait est
pratiquement comparable à la concentration sérique de la mère.
Fécondité
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Dans certains cas isolés de fécondation in vitro,les antagonistes du calcium comme la nifédipine
ont été associés à des changements biochimiques réversibles au niveau de la tête du spermatozoïde, ce
qui peut conduire à des troubles de fonction.
Chez les hommes qui rencontrent des échecs répétés d’essais de fertilisation in-vitro pour lesquels
aucune explication ne peut être trouvée, l’administration d’antagonistes du calcium, tels que la
nifédipine, doit être considérée comme une cause possible.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les réactions au médicament, pouvant varier d’un individu à l’autre, peuvent réduire l’aptitude
à conduire un véhicule ou à utiliser des machines, particulièrement au début du traitement, en cas de
changement de médication et en cas d’absorption simultanée d’alcool.
4.8
Effets indésirables
Les effets indésirables, basés sur des études placebo-contrôlées menées avec la nifédipine,
classés selon les catégories de fréquence CIOMS III (base de données des essais cliniques :
nifédipine n=2 661; placebo n=1 486, situation au 22 février 2006, et l’étude ACTION :
nifédipine n=3 825; placebo n=3 840), sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Les effets indésirables classés comme « fréquents » présentaient une fréquence inférieure à 3
%, à l’exception de l’œdème (9,9 %) et des céphalées (3,9 %).
Le tableau ci-dessous présente un aperçu des fréquences des effets indésirables rapportes lors
de traitements par la nifédipine. Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables
sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. La fréquence des effets indésirables est
établie comme suit: fréquent (≥1/100, <1/10); peu fréquent (≥1/1 000, <1/100) ou rare (≥1/10 000,
<1/1 000). Les effets indésirables uniquement observés au cours de la surveillance post-
commercialisation et dont la fréquence n’a pu être évaluée, figurent dans la colonne
« fréquence indéterminée ».
Les effets secondaires sont souvent dose-dépendants et surviennent le plus souvent au cours des
premières semaines après l’instauration du traitement.
Classe systèmeorgane
(MedDRA)
Affections
hématologiques et
du système
lymphatique
Affections du
système
immunitaire
Affections
psychiatriques
Fréquents
Peu fréquents
Rares
Fréquence
indéterminée
Agranulocytose
Leucopénie
Réaction
allergique
Œdème
allergique/angio
-œdème (y
compris œdème
du larynx*)
Réactions
anxieuses
Troubles du
sommeil
Troubles du
métabolisme et de
Prurit
Urticaire
Éruption
cutanée
Réaction
anaphylactique/
anaphylactoïde
Hyperglycémie
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Classe systèmeorgane
(MedDRA)
la nutrition
Affections du
système nerveux
Fréquents
Céphalées
Affections
oculaires
Affections
cardiaques
Peu fréquents
Rares
Vertiges
Migraine
Étourdissements
Tremblements
Troubles de la
vue
Paresthésie/
dysesthésie
Tachycardie
Œdème
Hypoesthésie
Somnolence
Douleur oculaire
Douleur
thoracique
(angine de
poitrine)
Palpitations
Affection
vasculaires
Fréquence
indéterminée
Hypotension
Syncope
Vasodilatation
Affections
respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Affections gastrointestinales
Affections
hépatobiliaires
Affections de la
peau et du tissus
sous-cutané
Affections musculosquelettiques et
systémiques
Affections du rein
et des voies
urinaires
Affections des
organes de
reprodduction et
du sein
Saignements de
nez
Obstruction
nasale
Constipation Douleurs gastrointestinales et
abdominales
Nausées
Dyspepsie
Flatulence
Sécheresse
buccale
Élévation
passagère des
taux d’enzymes
hépatiques
Erythème
Crampes
musculaires
Gonflement des
articulations
Polyurie
Dysurie
Troubles de
l’érection
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Dyspnée
Œdème
pulmonaire**
Hyperplasie
gingivale
Vomissements
Insuffisance du
sphincter gastroœsophagien
Ictère
Nécrolyse
épidermique
toxique
Photosensibilité
Réaction
allergique
Purpura palpable
Arthralgies
Myalgies
Classe systèmeFréquents
Peu fréquents
Rares
Fréquence
organe
indéterminée
(MedDRA)
Troubles généraux
Malaise
Douleur non
et anomalies au
spécifique
site
Frissons
d’administration
*Peut engager le pronostic vital.
** Des cas ont été signalés lors d’une utilisation comme tocolytique pendant la grossesse (voir
rubrique 4.6)
Chez les patients dialysés présentant une hypertension maligne et une hypovolémie, une
baisse marquée de la tension artérielle peut survenir en raison d’une vasodilatation.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via :
Belgique
Agence fédérale des médicaments et des produits de santé
Division Vigilance
EUROSTATION II
Place Victor Horta, 40/ 40
B-1060 Bruxelles
Site internet: www.afmps.be
e-mail: [email protected]
Luxembourg
Direction de la Santé – Division de la Pharmacie et des Médicaments
Villa Louvigny – Allée Marconi
L-2120 Luxembourg
Site internet: http://www.ms.public.lu/fr/activites/pharmacie-medicament/index.html
4.9
Surdosage
Symptômes
Un surdosage/une intoxication sévères se caractérisent par les symptômes suivants :
troubles de la conscience allant jusqu’au coma, chute de la tension artérielle, arythmies
tachycardiques/bradycardiques, hyperglycémie, acidose métabolique, hypoxie, choc cardiogénique
avec œdème pulmonaire.
Traitement
En ce qui concerne le traitement, l’élimination du principe actif et le rétablissement de conditions
cardiovasculaires stables sont prioritaires.
Si la nifédipine a été administrée par voie orale, la première mesure thérapeutique sera un lavage
gastrique, associé si nécessaire à une irrigation de l’intestin grêle.
Spécialement en cas d’intoxication par des produits à libération prolongée, l’élimination de la
nifédipine doit être la plus complète possible, y compris dans l’intestin grêle, afin d’éviter
l’absorption inévitable du principe actif ultérieurement.
10
L’hémodialyse ne présente aucun intérêt car la nifédipine n’est pas dialysable. Une
plasmaphérèse peut toutefois être recommandée (forte liaison aux protéines plasmatiques,
volume de distribution relativement faible).
Les arythmies bradycardiques peuvent être traitées de façon symptomatique par βsympathomimétiques. En cas de troubles bradycardiques engageant le pronostic vital, la pose
temporaire d’un pacemaker peut s’avérer nécessaire.
L’hypotension résultant d’un choc cardiogénique et d’une vasodilatation artérielle peut être
traitée par du calcium (10-20 ml d’une solution de gluconate de calcium à 10 % en perfusion
intraveineuse lente, à répéter si nécessaire). En conséquence, la concentration sérique du calcium
pourra atteindre des valeurs à la normale supérieure ou légèrement supérieures à la normale.
Si l’administration de calcium n’induit pas une augmentation suffisante de la tension artérielle, des
sympathomimétiques vasoconstricteurs, tels que la dopamine ou la noradrénaline, peuvent être
administrés en sus. La posologie de ces médicaments sera exclusivement déterminée par l’effet
obtenu.
L’administration complémentaire de liquide ou de produits d’expansion volémique doit
s’effectuer avec prudence en raison du risque de surcharge cardiaque.
5.
PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: inhibiteurs sélectifs des canaux calciques, avec principalement des
effets vasculaires, code ATC: C08C A05.
La nifédipine est un antagoniste du calcium (groupe II) qui provoque principalement une dilatation
vasculaire. La nifédipine inhibe sélectivement l’influx de calcium dans la cellule myocardique, dans
les cellules du muscle lisse des artères coronaires et des capillaires périphériques.
La nifédipine dilate principalement les artères coronaires et réduit le tonus musculaire des artères
coronaires et, de ce fait augmente l’apport en oxygène. Simultanément, la réduction de la résistance
périphérique (réduction de la post-charge) conduit à un travail moindre du myocarde et par conséquent
à une diminution de la demande en oxygène. Au début du traitement, le rythme et le débit cardiaques
peuvent augmenter suite à l’activation des réflexes des barorécepteurs. Après un traitement chronique
avec la nifédipine, le rythme et le débit cardiaques retournent aux valeurs d’avant traitement. Un effet
de diminution de la pression sanguine est observé chez les patients présentant de l’hypertension.
Patients pédiatriques:
Il existe une quantité limitée d’informations disponibles sur la comparaison de la nifédipine avec
d’autres antihypertenseurs, tant pour l’hypertension aiguë que pour l’hypertension chronique, avec
différentes formulations à différentes posologies. Les effets antihypertenseurs de la nifédipine ont été
démontrés mais on n’a pas encore établi de recommandations posologiques, ni déterminé l’innocuité et
l’effet à long terme sur les résultats cardiovasculaires. Les formes galéniques pédiatriques font défaut.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
La nifédipine se retrouve dans le plasma presque immédiatement après l’administration de Hypan et
est presque complètement absorbée. La concentration plasmatique maximale à l’état d’équilibre est
atteinte après 3 à 7 heures. Le profil de libération du comprimé à libération prolongée est pratiquement
linéaire. Sur base du profil pharmacocinétique, l’effet dû à Hypan est attendu au cours des 24 heures.
La prise concomitante de nourriture entraîne des concentrations plasmatiques maximales de nifédipine
plus élevées et qui surviennent plus tôt qu’en cas d’administration à jeun, mais les concentrations à la
fin de l’intervalle posologique sont similaires.
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La liaison protéique s’élève à 94-99%. La nifédipine est presque complètement métabolisée en
métabolites inactifs. Moins de 1% de la substance active est excrétée dans l’urine. La demi-vie de la
nifédipine après la prise de Hypan varie de 9 à 21 heures. 70 à 80% de la substance active sont
excrétés dans l’urine sous forme de métabolites. La fraction restante est éliminée sous forme de
métabolites dans les selles. L’élimination peut être retardée en cas d’insuffisance rénale.
5.3
Données de sécurité préclinique
Des études chez le rat après des administrations subaiguës, subchroniques et chroniques démontrent
une faible toxicité de la nifédipine aux doses élevées.
Des études de nifédipine chez les rats et chez les lapins démontrent un potentiel tératogénique. Le
produit est contre-indiqué chez les femmes enceintes.
Des tests ne mettent pas en évidence d’effets mutagéniques.
6.
DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Cellulose microcristalline - cellulose - lactose - hypromellose - stéarate de magnésium - silice
colloïdale anhydre - macrogol 6000 - macrogol 400 - oxyde de fer rouge (E172) - dioxyde de titane
(E171) – talc.
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
5 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Emballage sous forme de plaquette thermoformée.
Présentations: 10, 20, 28, 30 et 56 comprimés à libération prolongée.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination et manipulation
Pas d'exigences particulières.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
TAKEDA BELGIUM
Chaussée de Gand 615
1080 BRUXELLES
8.
NUMERO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
12
BE198143
9.
DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 15 décembre 1998
Date de renouvellement de l’autorisation : 08/11/2004
10.
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Date de dernière mise à jour du RCP : 08/2016
Date de l’approbation du RCP : 09/2016
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