pré rentrée UE1

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Modèle
ondulatoire de
l’atome,
orbitales
atomiques et
moléculaires
Pr. P. Gallice
Modèle ondulatoire
›  Modèle
de BOHR à insuffisant ! (ne permet
pas d’expliquer certaines caractéristiques des
liaisons chimiques)
›  L’électron
va alors être considéré comme
une onde.
›  Une fonction mathématique décrit le
comportement de l’électron : la fonction
d’onde ou orbitale.
Notion d’orbitales
›  Chaque
orbitale correspond à
une case quantique du
modèle de BOHR.
›  Une orbitale définit à la fois
un niveau énergétique et
la géométrie de la région de l’espace où se
trouve le plus souvent l’électron.
›  Le principe d’exclusion de PAULI s’applique aux
orbitales.
›  La probabilité de trouver l’électron dans
l’enveloppe virtuelle que constitue l’orbitale est
d’environ 0,8 à 0,9.
Notion d’orbitales
›  Différentes
- 
- 
- 
symétries possibles pour ces
« enveloppes virtuelles » :
sphérique : orbitales s
elliptique (haltères) : orbitales p
elliptique (haltères croisées) : orbitales d
›  Levée
de dégénérescence :
›  Orbitale
s:
›  Orbitales
p:
›  Orbitales
d:
Nombre quantiques
›  Nombre
quantique principal n
›  Nombre quantique secondaire l :
Valeurs de l Orbitale
Nombre
d’orbitales (2l + 1)
Symétrie des orbitales
0
s
1
sphérique
1
p
3
haltères
2
d
5
haltères croisée
3
f
7
multilobes complexes
›  Nombre
quantique magnétique m
›  Nombre quantique de spin s
Exemple :
Configuration électronique de l’oxygène O2
(Z = 8) :
1s2 2s2 2p4
nombre
quantique n
symétrie de
l’orbitale
déterminée
par le nombre
quantique
secondaire l
nombre
d’électrons
présents
dans
l’orbitale
Orbitales moléculaires (OM)
›  Résultent
du recouvrement des orbitales
atomiques (OA) : c’est la combinaison
linéaire des deux OA
Molécules diatomiques
homonucléaires : exemple du
dihydrogène H2
›  H2
est composé de deux atomes de H de
configuration 1s1.
›  Il est formé par la combinaison linéaire
des deux mêmes OA, conduisant à deux
possibilités pour l’OM :
-  une orbitale liante σ
-  une orbitale anti-lianteσ*
›  On aura donc deux niveaux énergétiques
différents.
Exemple du dihydrogène :
diagramme moléculaire
›  Fait
apparaître les niveaux d’énergie des
électrons de liaison, qui sont placés
prioritairement sur le niveau de plus basse
énergie, en respectant les règles de PAULI
et de HUND.
Ordre de liaison
›  Il
est égal à la moitié de la différence
entre le nombre d’électrons liants et le
nombre d’électrons anti-liants.
›  OL = 0 à pas de molécule possible.
›  Au plus il est élevé, au plus la liaison est
stable.
›  Exemple
du dihydrogène : (2-0)/2 = 1
à On a une liaison entre les deux H
Autres molécules diatomiques
›  Électrons
internes et externes
›  La couche externe peut posséder des
éléments s et p.
›  La combinaison des OA pour former des
OM devient plus délicate car il y a plus de
paramètres qui entrent en jeu.
Deux cas de symétrie possibles
pour les OA
›  Formation
d’une OM conservant une
symétrie axiale:
-  combinaison s—s
-  combinaison s—p
-  combinaison p—p
›  Formation d’une OM conservant une
symétrie de réflexion par rapport à un
plan :
-  concerne uniquement 2 orbitales p
Spin moléculaire : exemple du
difluor F2
›  Configuration
de F (Z = 9) : 1s2 2s2 2p5
couche externe
- Spin d’un électron
célibataire : +1/2
- Spin d’un doublet
électronique : (+1/2 -1/2) = 0
- S = 0 à molécule diamagnétique
- S ≠ 0 à molécule paramagnétique
Pour F2 : S = 0 à la molécule est
diamagnétique
Molécules polyatomiques :
hybridation
›  C’est
la recherche d’une combinaison
linéaire de deux ou plusieurs OA d’un
même atome.
›  On obtient alors de nouvelles orbitales qui
répondent à des conditions
d’équivalence énergétique et
d’orientation spatiale.
Combinaison 1 OA s et 1 OA p
›  2
orbitales sp
›  Angle entre les deux axes : 180°
›  Hybridation digonale (molécule linéaire)
Combinaison 1 OA s et 2 OA p
›  3
orbitales sp2
›  Angle entre les deux axes : 120°
›  Hybridation trigonale (molécule plane)
Combinaison 1 OA s et 3 OA p
›  4
orbitales sp3
›  Angle entre les deux axes : 109,28°
›  Molécule tétraédrique
Exemple du méthane CH4
Complexes métalliques
›  Correspond
à la formation d’un métal ou
d’un ion métallique avec des espèces
moléculaires ou ioniques appelées
ligands.
›  Le ligand ou l’ion métallique en position
centrale est uni aux ligands par des
liaisons de coordination.
Liaison de coordination
›  Une
liaison de coordination se forme
entre deux atomes, l’un nommé donneur,
l’autre accepteur.
›  Le donneur possède sur sa couche de
valence un doublet électronique libre
qu’il fournit à l’accepteur pour former la
liaison. L’accepteur reçoit le doublet dans
une orbitale (ou case quantique) libre
située sur sa couche de valence.
Charge électrique
›  La
charge électrique globale est égale à la
somme algébrique des charges de l’espèce
métallique et de celle des ligands (si
ioniques). Cette charge est indiquée par un
exposant à l’extérieur de crochets encadrant
la formule du complexe : [Complexe]charge
›  La charge électrique globale permet de
calculer le degré ou nombre d’oxydation
(NO) de l’espèce métallique du complexe.
Ce NO correspond à la charge électrique
initiale de l’espèce métallique.
Nombre d’oxydation
›  Connaissant
- 
- 
les NO des ligands, le NO de
l’espèce métallique se calcule par simple
différence en considérant que dans le
cas :
d’un complexe neutre : la somme de tous
les NO est nulle ;
d’un complexe ionique : la somme de
tous les NO est égale à la charge de cet
ion.
Exemple : [Pt(NH3)2Cl2]
›  Charge
globale : aucune (complexe
moléculaire)
›  NO (Pt) :
›  Indice
de coordination :
Structure électronique et
géométrie
›  Les
ligands entourant l’atome central
créent un champ électrique.
›  Modification des niveaux d’énergie des
orbitales d de l’atome central : levée de
dégénérescence.
Fin !
›  C’était
l’un des cours les plus délicats à
comprendre, ça ira mieux ensuite J
›  Revoyez bien le cours de mécanique
quantique, il complète ce cours.
›  N’oubliez pas le cours sur
l’électronégativité, il est aussi important !
›  À vendredi pour le QCM sur les trois cours
<3
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