des fonctions végétatives principales telles, entre autres, la thermorégulation, la respiration, les automatismes cardio-vasculaires. Le
tableau clinique comporte surtout : rigidité musculaire générale, hyperthermie grave, troubles de la conscience, dérèglement
neurovégétatif, coma et élévation des taux de CPK (créatine-phosphokinase). Le syndrome a une issue mortelle dans plus de 15% des
cas. Le traitement appliqué à un stade précoce offre le plus de chances de succès. Ce stade précoce se caractérise par les symptômes
suivants : augmentation de la rigidité musculaire, akinésie, agitation prononcée, mutisme, sialorrhée, difficultés de déglutition, syndrome
bucco-linguo-masticatoire intense, sudation, tachycardie et forte fièvre sans cause démontrable.
Le traitement doit se faire dans un département de soins intensifs. Il est essentiellement symptomatique et, outre l’arrêt de la médication
neuroleptique, il consiste à refroidir, rétablir l'équilibre électrolytique, combattre l'hypertonie musculaire avec du dantrolène de sodium
par exemple (1 à 10 mg/kg, à répéter éventuellement d'après le résultat obtenu).
On utilise également la bromocriptine, les anticholinergiques, l’amantadine et les électrochocs comme traitement du SMN.
Autres effets indésirables centraux:
Ont été mentionnés occasionnellement: dépression, sédation, léthargie, agitation, lassitude, insomnie, céphalée, vertige, crises
épileptiques tonico-cloniques.
Affections gastro-intestinales:
On a rapporté des nausées, des vomissements, de la constipation et une perte de l’appétit.
Affections endocriniennes:
Un effet hormonal consécutif aux neuroleptiques est notamment l’hyperprolactinémie pouvant entraîner de la galactorrhée, de la
gynécomastie et de l’oligoménorrhée et/ou de l’aménorrhée. Chez les hommes, ce mécanisme peut être à l’origine, entre autres, de
divers changements sexuels: baisse de la libido, troubles de l’éjaculation, etc.
Des cas rarissimes d’hyponatriémie, d’hypoglycémie et de syndrome d’antidiurèse inappropriée ont été rapportés.
Affections cardiaques et vasculaires:
Occasionnellement, de la tachycardie, de l’hypotension (orthostatique) et des modifications de l’ECG ont été mentionnés.
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales:
Syndrome de sevrage médicamenteux néonatal (voir rubrique 4.6): fréquence indéterminée.
Divers:
On a très rarement constaté une légère anémie, une thrombopénie, une agranulocytose, une leucopénie ou une leucocytose. Des cas
isolés de modification de la fonction hépatique ou d’hépatite cholestatique ont été rapportés.
Les réactions d’hypersensibilité comme exanthème et prurit sont exceptionnelles.
D’autres effets occasionnels rapportés sont: vue trouble, sécheresse buccale, rétention urinaire, transpiration excessive et sialorrhée et
dérèglement de la température corporelle.
Des cas de thromboembolie veineuse, y compris des cas d’embolie pulmonaire et des cas de thrombose veineuse profonde ont été
rapportés avec des médicaments antipsychotiques – Fréquence inconnue.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue
du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via :
Pour la Belgique : l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé, Division Vigilance, Eurostation II, place Victor
Horta, 40/40 1060 Bruxelles ;
via le site internet : www.afmps.be ou par e-mail : adversedrugreactions@fagg-afmps.be.
Pour le Luxembourg, via le site internet : http://www.ms.public.lu/fr/activites/pharmacie-medicament/index.html.
4.9 Surdosage
La dose à laquelle des signes de surdosage apparaîtront varie fortement d'après les individus. Les symptômes de surdosage sont :
baisse de la tension artérielle, crises oculogyres, sialorrhée, rigidité musculaire, akinésie, acathisie, envie de dormir, entre autres. Une
certaine excitation est possible. Il faut également tenir compte du risque d’arythmies ventriculaires.
Traitement:
Le traitement visera surtout à soutenir. Un lavage d’estomac et l’administration de charbon activé peuvent être indiqués.
Lorsque des symptômes de nature parkinsonienne se manifestent, on peut administrer un anticholinergique.
Les benzodiazépines peuvent être utiles dans les crampes musculaires.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antipsychotiques, dérivés de la butyrophénone, code ATC : N05AD06
Impromen est un neuroleptique appartenant au groupe des butyrophénones. Impromen est un puissant antagoniste de la dopamine-D2.
A ce titre, il peut être rangé parmi les neuroleptiques fortement incisifs. Un effet adrénolytique-α1 modéré et un effet