~
i
~
j
x
y
O1 2
−1−2
On constate que m(x)∈[0,1[ et que la fonction mest discontinue en tout point xentier (x∈Z).
La fonction mest également périodique, de période 1.
3 Propriétés générales des fonctions continues :
1. Dans un tableau de variation, les flèches indiquent que la fonction est continue sur tout l’intervalle
de longueur égale à celle de la flèche.
2. Toutes les fonctions usuelles sont continues sur leur ensemble de définition : x7→ x2,x7→ x3,
x7→ 1/x,x7→ |x|,x7→ √x,x7→ sin(x)et x7→ cos(x). Les fonctions polynômes sont continues sur
R, et les fonctions rationnelles sur tout intervalle où elles sont définies.
3. Si deux fonctions uet vsont définies et continues sur le même intervalle Ide R, alors les fonctions
u+v,u×vet un(pour n∈N) sont continues sur I, et la fonction u
vest continue sur tout intervalle
où elle est définie.
4. Si la fonction fest continue en a, et la fonction gen f(a), alors la fonction composée g◦fest
continue en a.
4 Théorème des valeurs intermédiaires :
Soient fune fonction définie sur un intervalle Ide R, et deux réels aet btels que a∈I,b∈Iet
a < b.
Théorème des valeurs intermédiaires : Si fest continue sur I, alors pour tout kcompris entre
f(a)et f(b), il existe au moins un réel ccompris entre aet btel que f(c) = k.
Le théorème ci-dessus, dit des « valeurs intermédiaires », sera admis sans démonstration.
Corollaire ; « Théorème de la bijection » : Si fest continue et strictement monotone sur [a, b],
alors on dit que fest une bijection de [a, b]sur [f(a), f(b)] ou [f(b), f(a)], selon que fest croissante
ou décroissante, et pour tout kcompris entre f(a)et f(b), l’équation f(x) = ka une solution cet une
seule, comprise entre aet b(c∈[a, b]).
Remarque : Le théorème de la bijection s’applique au cas des intervalles [a, +∞[,]−∞, b], ainsi qu’au
cas des intervalles ouverts ou semi-ouverts et même au cas de R, en utilisant éventuellement les limites
aux bornes de ces intervalles. ♣
Démonstration : On montre le théorème dans le cas où fest strictement croissante.
1. Existence : Soient fune fonstion continue et strictement croissante sur l’intervalle [a, b]et kun
réel tel que f(a)< k < f(b). La fonction gdéfinie par g(x) = f(x)−kest également continue et
strictement croissante sur [a, b], et on a g(a) = f(a)−k < 0,g(b) = f(b)−k > 0.
D’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe au moins un nombre réel c∈[a, b]tel que
g(c) = 0, et donc f(c) = k. L’équation f(x) = ka donc au moins une solution cdans [a, b].
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