EX : Soit 2 économies fermées : les ménages et les entreprises

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EX : Soit 2 économies fermées : les ménages et les entreprises
Supposons que les entreprises ont fait des plans de productions : 1000 de BC et 400 BE (bien
d’équipement)
Les ménages décident de réaliser au cours de la période une épargne de 500, les entreprises n’ont
pas d’aut.
Que va-t-il se passer ?
Selon Keynes, il n’y a pas de raison pour que I = S.
S est déterminé en fonction du revenu, une fois la consommation déterminée, S est un résidu de la
consommation.
I est au contraire déterminé par l’anticipation des entreprises sur le niveau de la demande effective,
le chef d’entreprise se livre en fait à une estimation qui porte sur l’efficacité marginale du capital, cad
sur le taux de rendement anticipé d’un I. Ce taux de rendement est ensuite comparé au taux
d’intérêt, si le taux de rentabilité anticipé qui dépend de la demande effective est > taux d’intérêt,
alors l’entrepreneur investira. I est fonction du taux d’intérêt et des anticipations de l’entrepreneur.
Quant à l’efficacité marginale, le niveau est au niveau de la demande effective.
D pG = C + I
C+I=Y
Y–C=I=S
Y équivalent 0
Y: Production
DpG : dépense globale
Doc 5, p689
EX : Soit une économie fermée :
C = 40 + 0,6Y
Io = 60
Y=C+I
A quoi correspond le 40 ? Calculer la proportion moyenne à consommer et la proportion marginale à
consommer.
40 correspond à la constante a : consommation incompressible qui ne dépend pas du revenu.
𝐶
40
Proportion moyenne à consommer : 𝑌 = 𝑌 + 0,6
𝑑𝐶
Proportion marginale à consommer : 𝑑𝑌 = 0,6
t
Y = 100, C = 100
𝐶
𝑑𝐶
= 100% ; = 0,6
𝑌
𝑑𝑌
t+1
Y = 200, C = 160
𝐶
𝑑𝐶
= 80% ; 𝑑𝑌 = 0,6
𝑌
t+2
Y = 400, C = 280
𝐶
𝑑𝐶
= 70% ; 𝑑𝑌 = 0,6
𝑌
S = Y – C = Y – 40 – 0,6Y = 0,4Y – 40
𝑆
−40
= 𝑌 +
𝑌
𝑑𝑆
marginale : = 0,4
𝑑𝑌
S moyenne :
S
0,4
EXO A FAIRE pour le 24 mars :
C = 50 + 0,75Y
I = 400
G = 200 (dépense publique)
Y=C+I+G
Représenter sur un graphique (en abscisse : Y ; ordonnée : C, G et I) La fonction de consommation, la
fonction d’I, les dépenses publiques, la fonction de S et la demande globale (= C + I + G)
Exposer les 2 limites de l’approche Keynésienne selon le courant néo-classique.
CORRECTION SUR FEUILLE
Effet multiplicateur : injecter de l’argent dans l’économie (incitation à la conso ou investissement) qui
augmente la production plus que proportionnelle que rapidement que l’investissement.
Equilibre ex post
Si on introduit des impôts, cela provoque une diminution du multiplicateur, pourquoi ?
Si dG = 100
𝑌 = 𝐶 + 𝐼 + 𝐺 + 𝑑𝐺 = 0,75𝑌 + 50 + 400 + 200 + 100 = 0,75𝑌 + 750 =
𝑑𝑌
1
=
=4
𝑑𝐺 0,25
𝐹 = 0,2𝑌 + 100
𝐶 = 0,75(𝑌 − 𝐹) + 50
𝐶+𝐼+𝐺−𝑐𝐹
𝑌 = 1−𝐶+𝑐𝑠𝑡 = 𝐶 + 𝐼 + 𝐺 = 0,75(𝑌 − 0,2𝑌 − 100) + 50 + 400 + 200 =
750
= 3000
0,25
−75+50+400+200
1−0,75+0,2∗0,75
Dans une économie, une variation d’une des composantes de la demande globale et en particulier
une variation des dépenses publiques provoque une variation plus qu’élevée du niveau de la
production du fait d’une réaction positive de l’investissement à l’augmentation de la demande.
Le multiplicateur Keynésien montre qu’un investissement effectué provoque une hausse plus que
proportionnelle de la production, cette production ayant un impact sur les revenus. Les revenus sont
ensuite utilisés de 2 manières : une part se transforme en épargne et l’autre est dépensée. La partie
épargnée sort pour un laps de temps indéterminé du circuit de consommation. L’autre partie est
réinjectée, elle stimule la production donc les bénéfices escomptés. Ces bénéfices sont les principaux
déterminants de l’investissement.
L’effet multiplicateur met en évidence que l’investissement stimule le niveau de la demande en
fonction de la propension à consommer. Plus la part des revenus issus de I dépensé est forte, plus la
production est stimulée
Critique de l’approche Keynésienne par les néo-classiques
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