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d
___
___
___
__ _
YacY GIXmY
Yac(YtY)GIXmY
Yc(YtY)mYaGIX
Y(1 c ct m) a G I X
1
Y(aGIX)
1cct m
Dans le membre de droite ne se retrouvent que les variables exogènes et les coefficients du
modèle. A gauche, on retrouve la variable finale du modèle, le revenu intérieur d’équilibre.
Cette dernière relation est ce qu’on appelle la forme réduite du modèle, la forme structurelle
étant composée de l’ensemble des relations et identités comptables que nous avons définies
ci-dessus et que nous avons utilisées pour arriver à cette forme réduite.
Lorsque nous utilisons cette forme réduite, on raisonne souvent en termes de variation : que se
passe-t-il si les exportations se réduisent d’un montant ΔX ? Dans ce cas, et en supposant que
toutes les autres variables exogènes ne sont pas modifiées, la dernière relation devient :
∆ 1
1∆
ce qui nous permet de calculer immédiatement l’effet d’une variation de X sur le revenu
d’équilibre. Le même raisonnement peut être fait en supposant une variation de la
consommation des administrations publiques ou des investissements. Le rapport 1/1 – c + ct +
m est ce qu’on appelle le coefficient multiplicateur. Associé à une variation des exportations,
on parlera du multiplicateur des exportations, à une variation de la consommation publique,
du multiplicateur de la consommation publique. Ce que nous avons fait mathématiquement en
résolvant le modèle pour arriver à sa forme structurelle, c’est en fait reproduire la boucle
macroéconomique : une variation de X a un premier effet sur le revenu d’équilibre équivalent
à cette variation. Ce premier effet va être amplifié par l’intermédiaire de la fonction de
consommation : l’effet sur le revenu va se traduire en un effet positif sur la consommation des
ménages (via c et ct) et sur les importations (via m), qui à leur tour vont à nouveau modifier
positivement le revenu (à cause de la hausse de consommation) et négativement (à cause de la
hausse des importations). Cette nouvelle hausse du revenu (la propension marginale à
consommer est supérieure à la propension marginale à importer) va à nouveau induire une
hausse de la consommation et des importations…
La succession de ces accroissements, de plus en plus faibles puisque c et m sont inférieurs à 1,
va tendre vers 0, moment où se termine la boucle macroéconomique. Le coefficient
multiplicateur permet de calculer cet effet final sur le revenu d’équilibre d’une modification
d’une des variables exogènes du modèle.