L’investissement est aujourd’hui une variable économique et politique importante. Le taux d’investissement est paraît –il trop faible en France 21,3% pour les sociétés non financières d’après l’INSEE, taux d’investissement i/VA. La part de l4i sur le PIB se contracte depuis 50 ans (en 2006 20% du PIB et 55% du à la consommation des ménages). Du coup, de nombreuses réformes prennent jour pour soutenir cette variable (campagne publicitaire pour favoriser les IDE ou bien crédit d’impôt pour l’I en R&D… De nombreux économistes que ce soit néoclassiques ou keynésiens ont étudié l’investissement avec des approches et des conclusions différentes S entraine I pour les néo et I entraîne S pour les keynésiens. Comme le disait lez Chancelier Schmidt : « les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain ». Enfin l’investissement a un double emploi dans l’économie : croissance et lutte contre le chômage. Croissance car il permet à tout agent économique d’anticipé l’avenir et baisse du chômage car un Investissement génére de l’activité (soit de la demande, donc des revenus alors de la croissance et donc de l’emploi) shéma simplifié keynésien. C’est pourquoi on se demande qu’est ce que l’investissement et quels sont les facteurs de ce dernier ? Dans un premier temps nous définirons ce concept et dans un second temps nous étudierons les paramètres qui entraînent une fluctuation du niveau d’investissement I) Définition L’investissement est la création de bien de production, c’est l’engagement du capital dans un processus de production. En comptabilité nationale, il comprend le renouvellement des équipements et l’augmentation apportée au cour d’une période de le patrimoine d’un agent – les cession d’actif. Cela est appelé aussi la FBCF FCNF = FBCF – amortissement Taux d’investissement pour une entreprise FBCF/VA et un pays FBCF/PIB, il faut comparer des pays de même grandeur. Les différents types d’investissement : L’investissement de capacité : vise à accroître les capacités de production L’investissement de remplacement : représente l’acquisition de machine afin de renouveler le matériel usé ou obsolète : PARLER DE L’AMORTISSEMENT L’investissement de productivité : a pour objet de modifier le processus de production en vue d’augmenter la productivité du travail et donc de la rentabilité. Remarque : les 3 formes d’investissement ont souvent tendances à se recouvrir : une nouvelle machine est souvent plus performante… Pour les classiques et néo : selon la loi des débouchées de JB Say : Théorie classique de l’épargne, I et TI. L’offre crée sa propre demande, toute production trouve des débouchées car qu’on crée un bien cela crée de la valeur qui est distribué, la production porte donc la dépense et l’épargne est forcément Investit. Tout revenu qui n’est pas dépensé e n bien de conso est dépensé en bien d’I soit S=I Pour les keynésiens : c’est l’investissement qui entraîne l’épargne future, selon un schéma simplifiée sur le fait que l’investissement est un composant de la demande globale ainsi investissement = demande = revenu = dépense et épargne et donc emploi. Le multiplicateur keynésiens : k = 1/(1-cy), cy propension marginale à consommer (0,85 en France en 2007) plus cy est grand plus le multiplicateur sera lui aussi grand. Effet multiplicateur => l'investissement d'une entreprise peut faire travailler d'autres firmes (fournisseurs, soustraitants), qui distribuent des revenus et donc stimule la demande. => l'investissement d'une entreprise dans une machine, matériel, peut entraîner un investissement de ses partenaires/sous-traitants qui l'accompagneront. => intervention de l'Etat (keynésianisme) : lancement de grands travaux. L'Etat contribue à une production supplémentaire et donc va augmenter les revenus des ménages. Les ménages vont pouvoir alors consommer (Limites avec la propension marginale à épargner et la nécessité de soutenir les bas salaires qui consomment plus). II ) Les paramètres multiples de l’investissement Taux d’intérêt : pour Keynes efficacité marginale du capital c.à.d. c’est le rendement escompté d’un bien en capital. Le revenu que l’utilisateur de ce capital espère en retirer pendant la vente de sa production déduction faite des dépenses courantes. Lorsque que l’efficacité marginale du capital est > au TI monétaire alors les entrepreneurs sont incités à investir. Plus TI est bas plus il y a I Le taux d’intérêt représente aussi le ct d’acquisition, plus il est faible, plus il est facile d’investir Le coût relatif des facteurs de production : le coût du travail est élevé, l’entreprise a intérêt à investir plutôt qu’à embaucher. La demande, l’anticipation, l’entrepreneur investit en fonction de prévisions / demande anticipée. Une demande suffisante justifiant un besoin d'équipement nouveau. Principe de l’accélérateur : une variation de la demande entraîne une variation proportionnellement plus importante de l’investissement. En cette période de crise le morale des entrepreneurs jout un rôle important sur le niveau de l’investissement on peut même parler parfois d’effet psychosociologique (science inexacte). La situation financière seine des entreprises : ainsi bonne CAF donc autofinancement, et capacité d’emprunt et de remboursement favorable dont investissement Conclusion : L’investissement apparaît donc comme une variable économique fondamentale aux effets multiples. Il est un enjeu essentiel pour tous les agents économiques. C’est un élément central de la croissance. C’est un élément important de la demande globale. Les déterminants de l’investissement sont variables selon la situation conjoncturelle. Justement, en ce temps de sortie de crise, le gouvernement français met en place un grand emprunt destiné à développé l’investissement dans certains secteurs à probabilité de forte croissance ou à avenir important. Question simple : est ce suffisant, la France ne devrait –elle pas favorisé l’investissement privé par de nouvelles mesures pour développement IDE… ? Le grand emprunt : l'enseignement supérieur, la recherche, les filières industrielles et les entreprises, l'environnement et le numérique. La ministre a indiqué que sur les 35 milliards d'euros, 13 proviendront de fonds remboursés par les banques et 22 milliards seront empruntés sur les marchés, source Christine Lagarde !