Introduction à la Physique des Particules
Fondamentales
Professeur : Allan G. Clark
Assistant : Andrew Hamilton, Alexander Korzenev
Université de Genève, été 2011
Chapitre 3
Les Symétries et les Lois d’Invariance
Bibliographie: Griffiths Chapitre 4
Perkins Chapitre 3
(Halzen & Martin Chapitre 2.1-2.6)
Les Lois d’Invariance sont à la base de la construction des théories de la physique des particules. Ils
s’imposent au-dessus le dynamique des interactions de jauge entre les particules. Un opérateur de
symétrie est un opérateur pour lequel l’opération sur un système isolé laisse le système invariant.
Cette notion d’une symétrie existe dans la physique classique aussi bien que quantique. Un exemple
connu est l’invariance d’un système isolé suite à des transformations du groupe de Lorentz. Ceci
concerne les transformations de symétrie continues, par exemple les rotations ou les translations en
espace-temps. Une transformation dite continue est exprimable comme le résultat de plusieurs
transformations infinitésimales. De même, une transformation de symétrie pourra être discrète, par
exemple l’inversion des coordonnées (parité).
La correspondance entre une transformation de symétrie continue et une Loi d’Invariance a été
démontrée par E. Noether en 1917. Elle a montrée que pour chaque transformation de symétrie
continue, il existe une Loi d’Invariance, et vice-versa. Par exemple, au niveau classique et quantique,
les symétries et les lois d’Invariances citées ci-dessous sont valides.
Quels sont les buts de ce chapitre :
i) Dans la mécanique classique, nous montrons que l’invariance de l’action sur un système
des particules pendant les transformations de Lorentz (espace-temps) implique la
conservation de l’énergie et de l’impulsion.
ii) Dans la mécanique quantique, nous montrons que si l’effet d’une translation en espace-
temps sur une fonction d’état sera de conserver l’impulsion et l’énergie, cela implique une
symétrie des opérations du groupe des translations et du temps, vice-versa.