diagnostic
Juillet 2010
Sommmaire
Formation - Cardiomyopathie
féline ....................................................... 1
Maladies vectorielles :
qu'est que l'ESCCAP ? .......................4
Information produit ............................ 5
CardioPet Pro BNP• ................................ 5
Témoignage Catalyst Dx ................. 6
Les anapaths du Laboratoire
IDEXX Alfort........................................... 7
Formation continue
IDEXX France ........................................ 8
Formation
Patient : Gus
Âge, sexe, race : chat mâle de race
Européenne, castré et âgé de 2 ans.
Motif de consultation : Gus a été
examiné dans le cadre d’une étude
prospective évaluant l’incidence des souffles cardiaques et des
maladies cardiaques structurelles chez le chat apparemment en
bonne santé.
Anamnèse : Aucun problème de santé
Etude de cas
Les cardiomyopathies félines
Un diagnostic précoce profite à la fois aux
patients et aux clients
Examen initial
Examen clinique
Gus était vif, alerte et réactif. Sa note d'état corporel était de 4/9. La couleur
des muqueuses et le temps de recoloration capillaire étaient normaux. La
fréquence respiratoire était de 40 respirations par minute et la fréquence
cardiaque de 160 battements par minute. L’auscultation thoracique a mis
en évidence un souffle systolique apexien droit de grade 3/6. L’ausculta-
tion pulmonaire était normale. Aucun rythme de galop, ni aucune arythmie
n’ont été détectés. La palpation abdominale ne présentait aucune particu-
larité. Le pouls était fort et régulier.
Examens complémentaires
Dans le cadre de l’étude, l’urée, la créatinine, l’hématocrite, les protéines
totales, la T4, le NTproBNP et la pression sanguine systémique (par Dop-
pler) ont été mesurés chez Gus. Ont été également effectués un test de
détection de la dirofilariose, des radiographies du thorax, un électrocardio-
gramme (ECG) et une échocardiographie.
Chère consœur,
Cher confrère,
"Le coeur a ses raisons que la raison ne connait
pas..." Cette phrase du philosophe Pascal était
courante en cours de médecine dans certaines
Ecoles vétérinaires françaises et combien d'entre
nous ont été confrontés à des difficultés de
diagnostic en cardiologie. Avec le marqueur
CardioPet® Pro BNP, disponible au Laboratoire
IDEXX Alfort depuis le 1er juillet, l'accès à la
cardiologie devrait être facilité et le référé à un
cardiologue spécialiste amélioré. Toujours dans
ce but d'une meilleure médecine apportée aux
compagnons à 4 pattes de nos clients...
Catalyst Dx® poursuit son chemin et le retour
d'expérience dépasse les attentes du groupe
IDEXX : facilité d'utilisation, gain d'efficacité, satis-
faction des utilisateurs, ASV comme vétérinaires.
Autant de raisons de partager cette expérience
avec chacun d'entre vous !
A la veille de cet été que nous espérons tous
ensoleillé et dynamique.
Très bonne lecture,
Olivier SARRET, Docteur Vétérinaire
Directeur France
Les dernières actualités du Diagnostic Vétérinaire
Résultats de laboratoire
Concentration en NTproBNP (à partir de plasma
EDTA)
<25 pmol/l.
Interprétation : pas d’augmentation de la concentration
en NTproBNP. La présence d’une cardiomyopathie
avec répercussions cliniques est très peu probable.
Échocardiographie (figure 1)
Les paramètres échocardiographiques de Gus sont
présentés dans le tableau 1. D’après l’examen, les
dimensions du cœur et l’épaisseur des parois ventricu-
laires étaient normales. L’échocardiographie Doppler
n’a pas montré d’insuffisance valvulaire ou de problème
d’éjection ventriculaire. Aucun facteur responsable du
souffle n’a été identifié. Interprétation : échographie
cardiaque normale.
Radiographie du thorax (figure 2)
Aucun signe de cardiomégalie : mesure cardiaque
de 7,9 (en unité vertébrale et vue de profil, valeur
normale : < 8,1). Interprétation : radiographie du thorax
normale.
Électrocardiogramme (ECG)
tachycardie sinusale
Biochimie et T4
dans les valeurs usuelles. Urée : 0,24 g/L, créatinine :
9 mg/L, hématocrite : 39 %, protéines totales : 66 g/L,
T4 : 24,5 nmol/l (SI)
Test dirofilariose
Négatif
Pression systolique par Doppler
160 mmHg
Évaluation
Jeune chat en bonne santé sans signe de cardiopathie.
Cause du souffle cardiaque non identifiée.
Examen de suivi, 17 mois plus tard
Gus a été de nouveau examiné pour une nouvelle évaluation
et un prélèvement sanguin dans le cadre d’un processus
d’évaluation du NTproBNP qui était en cours chez le chat.
Anamnèse
Pas de problème de santé depuis la précédente visite. Le
propriétaire a décrit Gus comme étant toujours un chat
heureux et en bonne santé.
Examen clinique
L’examen clinique de Gus n’a montré aucun changement
depuis sa précédente visite. Un souffle systolique apexien
droit de grade 3/6 était toujours présent. Ses fréquences
cardiaque et respiratoire étaient situées dans les valeurs
usuelles et l’exploration pulmonaire ne révélait aucune
anomalie. Le reste de son examen clinique ne montrait
aucune particularité.
Résultats de laboratoire
Concentration plasmatique en NTproBNP
1200 pmol/l.
Interprétation : la concentration en NTproBNP avait
significativement augmenté. Cette valeur était com-
patible avec une cardiopathie pouvant avoir des
répercussions cliniques et un risque élevé d’insuffi-
sance cardiaque congestive (ICC).
Échocardiographie (figure 3)
Les paramètres échocardiographiques de Gus
sont présentés dans le tableau 1. L’examen a
révélé une diminution de la lumière ventriculaire,
un épaississement pariétal ventriculaire gauche,
une dilatation atriale gauche, une augmentation de
la fraction de raccourcissement et un mouvement
systolique antérieur de la valve mitrale, ainsi qu’un
très léger épanchement péricardique. Toutes ces
observations cadrent bien avec une cardiomyopathie
hypertrophique obstructive (MCHO). L’examen au
Doppler a montré un jet de régurgitation modéré au
niveau de la valve mitrale postérieure et des turbulen-
ces de la chambre de chasse du ventricule gauche.
L’un ou l’autre de ces symptômes, ou bien les deux,
pourrai(en)t avoir contribué au souffle. La vélocité
du flux transaortique, dont le spectre ressemblait à
une pointe asymétrique triangulaire, avait augmenté
et était compatible avec une obstruction dynamique
résultant du mouvement systolique antérieur de la
valve mitrale. Aucun thrombus ou contraste spontané
n’a été observé dans l’atrium gauche. Interprétation :
MCHO avancée/grave.
Radiographie du thorax (figure 4)
Cardiomégalie modérée. Note cardiaque de 9,8 (en
unité vertébrale et vue de profil, valeur normale : <
8,1). Présence d’une légère congestion veineuse,
mais pas de signe d'œdème pulmonaire secondaire.
Interprétation : résultats en accord avec ceux de
l'échocardiographie montrant une MCHO avec des
signes de congestion veineuse précoce.
2
Légende. LVIDd : diamètre interne ventriculaire
gauche télédiastolique, LVPWd : paroi ventri-
culaire gauche télédiastolique, IVSd : septum
interventriculaire télédiastolique, LA : diamètre
interne atriale gauche, LA/Ao : rapport atrium
gauche sur racine aortique (mesuré à la fois
par échographie en mode M et en 2-D), FS:
fraction de raccourcissement.
Table 1: Paramètres échocardiographiques
Parametres Visite initiale Suivi Valeurs usuelles
LVIDd (cm) 1,57 1,42 1,21,8
LVPWd (cm) 0,43 0,81 <0,6
IVSd (cm) 0,69 0,87 <0,7
LA (cm) 1,24 2,8 0,8–1,3
LA/Ao en mode M 1,52 3,7 <1,79
LA/Ao en 2-D 1,4 3,8 <1,4
FS (%) 49 57 4555
Vélocité du flux
transaortique (m/s) 1,2 4.7 <2,0
Vélocité du flux
transpulmonaire (m/s) 1,0 1,0 <2,0
Figure 1. Coupe grand axe
en 2-D réalisée lors de la vi-
site initiale. L’échocardiogra-
phie montre que la taille de
l’atrium gauche, les dimen-
sions internes du ventricule et
l'épaisseur de la paroi du ven-
tricule gauche sont normales.
Légende : LA : atrium gauche,
LV : ventricule gauche, Ao :
aorte
Figure 2. Radiographie thora-
cique en vue de profil réalisée
lors de la visite initiale. Le cli-
ché montre une silhouette car-
diaque normale et aucun signe
de congestion pulmonaire.
Figure 3. Coupe grand axe
en 2-D réalisée lors de la vi-
site de suivi. L’échocardiogra-
phie montre une dilatation de
l’atrium gauche et une grave
hypertrophie concentrique qui
entraîne une diminution de la
lumière du ventricule gauche.
Légende : LA : atrium gauche,
LV : ventricule gauche, Ao :
aorte
Figure 4. Radiographie thora-
cique en vue de profil réalisée
lors de la visite de suivi. Le cli-
ché montre une cardiomégalie
modérée et une légère conges-
tion veineuse.
Évaluation
Cardiomyopathie hypertrophique obstructive avec congestion
veineuse et léger épanchement péricardique (ICC imminente).
La fréquence respiratoire de Gus a augmenté à son domicile
cette nuit là. Cette observation a mené au diagnostic d'ICC.
Schéma thérapeutique
Le traitement approprié a été mis en place immédiatement.
Gus a reçu du furosémide pour soulager la détresse res-
piratoire. Une fois stabilisé, on lui a administré de l’aténolol,
un bêta-bloquant, en vue d’améliorer l’obstruction dynamique
de la chambre de chasse du ventricule gauche. Le dosage a
été établi de manière à obtenir une fréquence cardiaque au
repos de 160 à 170 battements par minute. Du clopidogrel
a également été administré pour prévenir une éventuelle
thrombo-embolie.
Évolution de l’état de l’animal
Gus a eu la chance que sa cardiomyopathie soit diagnostiquée
avant l’apparition des signes cliniques d’ICC ou de thrombo-
embolie aortique. Connaissant sa pathologie, son propriétaire a
contacté le vétérinaire dès que sa respiration est devenue difficile.
Le diagnostic précoce et la mise en place rapide du traitement
ont évité à Gus l'hospitalisation et la mise sous oxygène. Huit
mois après le diagnostic, Gus continuait à bien se porter en
étant sous aténolol (12,5 mg deux fois par jour), clopidogrel (un
quart d’un comprimé de 75 mg une fois par jour) et furosémide
(un quart d’un comprimé de 12,5 mg une fois par jour). Le cas
de Gus souligne l’intérêt de tester les chats apparemment en
bonne santé pour une cardiomyopathie et met en évidence
le risque de progression des cardiomyopathies félines
même chez les patients présentant une échocardiographie
normale. Le diagnostic précoce peut permettre d’éviter d'avoir
recours à des procédures à haut risque pour le patient (par
exemple anesthésie lors d’une intervention facultative), aider
à éduquer le client en ce qui concerne les signes cliniques
pouvant survenir et révéler une urgence. Cela peut également
permettre de faciliter l’instauration d’un traitement spécifique
qui peut retarder la progression de l’affection cardiaque dont
l’animal souffre.
Sonya G. Gordon, DVM, DVSc, Dipl. ACVIM (CA)
3
4
Information
Maladies vectorielles :
Guide des bonnes pratiques européennes
L’ESCCAP (European Scientific Counsel Companion Animal
Parasites ou comité scientifique européen sur les parasites
des animaux de compagnie) regroupe des vétérinaires qui
possèdent tous une expertise reconnue dans le domaine de
la parasitologie. L’objectif de l’ESCCAP est que les parasi-
tes ne représentent plus un problème pour les animaux do-
mestiques ou l’homme en Europe. Cette association à but
non lucratif a pour vocation de permettre aux vétérinaires et
aux propriétaires d’animaux de compagnie d’avoir accès à
des informations claires et constructives afin de renforcer le
lien entre l’animal et l’homme. Elle travaille à la diffusion des
connaissances indispensables à l’éradication des parasites
chez les animaux de compagnie.
Dans son introduction au Guide des bonnes
pratiques relatives aux maladies vectorielles,
l’ESCCAP explique :
“Les maladies vectorielles sont dues à un grand nombre
d’agents infectieux comprenant virus, bactéries et para-
sites (protozoaires et helminthes), qui sont transmis par
divers arthropodes vecteurs tels que les tiques, les diptè-
res (moustiques, phlébotomes, muscidés), les poux et les
puces. Il a également été démontré que les agents patho-
gènes (Leishmania, Anaplasma ou Ehrlichia, par exemple)
peuvent être transmis par le sang, ce qui signifie que ces
infections doivent être recherchées chez les donneurs de
sang avant toute transfusion.”
Les maladies vectorielles sont importantes pour les
raisons suivantes :
elles peuvent être très pathogènes chez le chien et le chat ;
leur transmission est souvent impossible à prévoir ;
il est difficile de diagnostiquer ces maladies et de lutter
contre elles ;
après de longues périodes d’incubation, les signes cli-
niques qui apparaissent sont très variables et rarement
pathognomoniques ;
l’infection peut être persistante et l’animal devient alors
un réservoir ;
plusieurs d’entre elles constituent des zoonoses impor-
tantes comme la leishmaniose, la borréliose, la rickett-
siose, la bartonellose et la dirofilariose.
Les changements climatiques et écologiques, les régle-
mentations nationales en matière de prise en charge des
chiens et des chats errants, tout comme l’augmentation des
voyages et des déplacements des animaux de compagnie
peuvent avoir un impact sur la situation épidémiologique
actuelle des maladies vectorielles en Europe. Il est possible
que des maladies restées rares deviennent plus fréquen-
tes dans certains endroits, soit du fait de l’augmentation de
l’importation d’animaux infectés, soit parce que les agents
responsables et leurs vecteurs gagnent des zones jusque-
là non endémiques où ils s’établissent.
Une telle extension des zones endémiques a déjà été ob-
servée pour plusieurs maladies parasitaires telles que la
dirofilariose, la babésiose et la leishmaniose. Des cas de
babésiose, en provenance de régions européennes déjà
endémiques, ont ainsi été recensés dans toute l’Europe
centrale au cours des dernières années. La lutte contre
les maladies vectorielles ne peut être efficace que si l'on
connaît les agents infectieux et leurs vecteurs. Le guide des
bonnes pratiques 5 fournit une description de la plupart
des maladies vectorielles rencontrées chez le chien et le
chat, mais il est plus particulièrement axé sur la babésiose
(piroplasmose), la dirofilariose et autres filarioses, la leish-
maniose, l’ehrlichiose, l'anaplasmose, la borréliose et les
maladies virales à transmission vectorielle.
Le guide complet des bonnes pratiques est disponible à
l’adresse suivante : www.esccap.org
5
tection précoce
des cardiopathies
Cardiopet® proBNP donne des résultats
quantitatifs, avec des critères d’interprétation
qui peuvent vous aider à déterminer la gravité
de l’affection cardiaque, améliorant au final la
prise en charge de votre patient grâce à une
détection et un traitement plus précoces.
Des résultats
fiables
Vous pouvez compter sur le test
Cardiopet® proBNP pour obtenir des
résultats exacts de NT-proBNP spécifiques
du chien et du chat qui augmenteront
la confiance dans votre diagnostic de
maladies et d’insuffisances cardiaques.
Facile à
utiliser
Cardiopet® proBNP étant très peu invasif
(réalisé à partir d’une simple prise de sang),
il peut facilement s’intégrer à vos examens
de routine (biochimie et numération et
formule sanguines).
Abordable et
pratique
Ce test sanguin simple peut conforter
votre décision de recommander
d’autres examens diagnostiques
complémentaires tels que
l’échocardiographie.
Information Produit
Cardiopet® proBNP vous aide à identifier les
patients cardiopathes
Le test Cardiopet® proBNP mesure le NT-proBNP dont la
quantité libérée par le muscle cardiaque est proportionnelle
à la gravité de l’atteinte et de la distension cardiaques.
Le risque de cardiopathie chez le chien augmente considé-
rablement avec l’âge. Jusqu’à 15 % des chiens présentent
une cardiopathie, et ce taux augmente jusqu’à plus de 60 %
chez le chien âgé.1, 2
Vous pourrez utiliser ce test chez les chiens présentant
un souffle cardiaque avec des signes cliniques légers
à graves, tels que toux, dyspnée ou tachypnée, pour déter-
miner si l’origine de ces signes est cardiaque.
Diagnostiquer une cardiopathie chez le chat peut s’avérer
particulièrement difficile. Les chats présentent peu, voire
aucun signe clinique, et l’auscultation thoracique est nor-
male chez 30 % des chats atteints de cardiopathie.3
Les études indiquent qu’1 chat sur 6 peut être atteint d’une
cardiomyopathie hypertrophique, bien que ces patients
puissent ne présenter absolument aucun signe. Le test
Cardiopet® proBNP peut être utilisé pour dépister tous
les chats afin d’assurer une détection précoce.
Cardiopet® proBNP
En 2008 IDEXX Laboratories a acquis les
droits du marqueur cardiaque NT-proB-
NP destiné aux chiens et chats. Depuis,
nous avons mis en place un certain
nombre d’études au niveau internatio-
nal avec des spécialistes en cardiologie
afin de redéfinir et améliorer les perfor-
mances de ce test.
Plus d’information sur
www.idexx.fr/santeanimale/laboratory/cardiopet
1 Edmonton MH. School of Veterinary Medicine Offers Cardiology
Services. LSU Today. 2002;18(40).
2 Rush JE. Chronic Valvular Heart Disease in Dogs. Proceedings from:
26th Annual Waltham Diets/OSU Symposium for the Treatment of Small
Animal Cardiology; October 19–20, 2002.
3 Cats with confirmed hypertrophic cardiomyopathy as part of a clinical
study conducted at the University of Illinois;1998 –1999.
Cardiopet® proBNP
Le 1er juillet nous avons introduit en
exclusivité ce nouveau test Cardiopet®
proBNP au Laboratoire IDEXX Alfort.
Nos nouveaux tubes de transport spéciaux Cardiopet® proBNP
vous permettent de vous affranchir définitivement des prélèvements
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Pour toute commande, veuillez vous renseigner au 0 810 433 999
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