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Les Afriques .
19 septembre 2013
Groupe Les Afriques Edition & Communication S.A.
Société anonyme au capital de 2’657’600.- CHF
Siège Social : Rue du Cendrier 24 - 1201 Genève Suisse
Président administrateur délégué
Abderrazzak Sitaïl
Filiale France : Editeur
Editions Financières du Sud SARL
Filiale à 100% de Les Afriques
149, rue Saint Honoré 75001 Paris France
Filiale Maroc
Les Afriques Communication & Edition SARL
219 bis, bd Zerktouni, Casablanca 20330 - Maroc
Tél : +212 522 233 477 - Fax : +212 522 233 501
Directeur de la Publication
Abderrazzak Sitaïl
Rédacteur en chef exécutif
Daouda Mbaye
Rédacteur en chef délégué Ismaïla Aidara, Paris, Dakar.
Rédacteur en chef Louis Amédée, UEMOA.
Rédacteur en chef Achille Mbog Pibasso, CEMAC.
Rédacteur en chef Walid Kefi, Maghreb.
Grand reporter : Rodrigue Fenelon Massala.
Secrétaire de Rédaction : Daouda Mbaye.
Rédaction :
Walid Kefi, Tunis, Ismaïla Aidara, Paris, Dakar, Louis
Amédée, UEMOA, Achille Mbog Pibasso, CEMAC,
François Bambou, Yaoundé, Bénédicte Chatel, Paris, Anne
Guillaume-Gentil, Paris, Adama Wade, Casablanca,
Mohamed Baba Fall, Casablanca, Khalid Berrada,
Casablanca, Sanae Taleb, Casablanca, Daouda Mbaye,
Casablanca, Olivier Tovor, Lomé, Willy Kamdem, Yaoundé,
Amadou Seck, Nouakchott, Mohamedou Ndiaye, Dakar.
Comité Scientifique :
Guy Gweth, Paris. Intelligence économique.
François Konan, New York. Politiques économiques.
Philippe Bourgeois, Paris. Matières premières et coton.
Responsable Artistique : Mouhcine El Gareh
Maquettiste : El Mahfoud Ait Boukroum
Edition Internet – en français
Ismaïla Aidara, Dakar.
Mohamedou Ndiaye, Dakar
Chroniqueurs
François Konan, New York. Economie.
Philippe Bourgeois, Paris. Matières premières et coton.
Directeur Développement et Marketing
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Responsable e-Marketing :
Khalid Essajidi
Responsable Abonnement et Distribution
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Commercial,
Diffusion
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Royal Air Maroc, SN Brussel.
Impression
Rotimpres, Aiguaviva (Spain).
Dépôt légal : novembre 2010
Edition internationale
Commission paritaire : 1017 C 89135
Edition Maroc
B.O.N°5618-26 rabii 1429 (3-4-2008)
Crédit photos
AFP, DR
© Reproduction interdite sans l’accord écrit
de l’éditeur
ÉDITORIAL
Abderrazzak Sitaïl,
Directeur de Publication
Le mal qui détruit l’Afrique
ous les dirigeants africains qui arrivent
au pouvoir sont sensibles au fait que
sans l’éradication de la corruption, il
ne peut y avoir de développement
durable. A chacun sa méthode, mais
tous ont tenté d’initier ces chantiers
pour mettre un terme à ce mal qui
détruit le continent. C’est d’autant plus vrai pour la
jeune génération de dirigeants africains qui bénéficie
de toute la légitimité nécessaire (élections libres et
transparentes).
Malheureusement, force est de
constater qu’à chaque fin de
mandat, on est face à plus de
désespoir de populations n’ayant
pu vivre tous les changements
déterminants, escomptés dans
leur quotidien.
Quels sont les obstacles ? Les
entraves sont d’abord culturelles
et ont trait à des pratiques datant
de plusieurs décennies. Dans
certaines régions d’Afrique, il est
de bon ton de rémunérer un
fonctionnaire pour un service.
Dans ces contrées, cette pratique
est à tous les niveaux de la société.
Aussi, c’est ancré dans des élites
qui ne font pas confiance aux gouvernements en
place. La conséquence est un encouragement à
l’évasion fiscale. Ces dernières justifient ce manque
de confiance par une absence d’équité de la fiscalité,
par la peur de la spoliation des deniers publics par
des dirigeants autoritaires, par la dégradation
constante des services publics, voire de certaines
institutions, telles que la justice, la police, …
Clairement, la confiance, véritable enjeu et maître-
mot, en ce 21ème siècle, n’est pas au rendez-vous.
Il est possible que ces élites aient
foi à leurs systèmes, lorsqu’une
administration efficiente sera de
rigueur, que la corruption et la
concussion seront aux oubliettes.
Quand les recettes fiscales seront
utilisées à bon escient pour
moderniser les pays et améliorer
les services publics, la confiance
sera de retour. L’élan des grands
du G20 pour lutter contre
l’évasion des multinationales sera
ainsi une heureuse coïncidence
aux profits de nos jeunes Etats
africains.
Il est urgent que nos
gouvernements changent de
démarche et la confiance naîtra.
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