Imagerie scanner et IRM dans les principales cardiopathies

Imagerie scanner et IRM dans les principales
cardiopathies congénitales
Damien Mandry, Laurence Mainard-Simard,
Samuel Tissier, François Marçon, Loïc Macé,
Pierre-Yves Marie, Denis Régent, Michel Claudon
CHU Nancy-Brabois, France
Abréviations
SIA : septum interauriculaire
OD : atrium droit
OG : atrium gauche
VD : ventricule droit
VG : ventricule gauche
VPSG : veine pulmonaire supérieure gauche
VPIG : veine pulmonaire inférieure gauche
VPSD : veine pulmonaire supérieure droite
VPID : veine pulmonaire inférieure droite
RVPA : retour veineux pulmonaire anormal
VCS/I : veine cave supérieure/inférieure
INTRODUCTION (1)
Les cardiopathies congénitales restent rares puisque leur incidence
est d’environ 7 à 8 naissances pour 1000 .
Toutefois, grâce aux progrès de la prise en charge médicale et
chirurgicale de ces patients d’une part, et à ceux de l’imagerie
non-invasive d’autre part, le radiologue qui pratique l’imagerie
cardiaque y est confronté.
Nous proposons donc de voir à l’aide de quelques exemples,
l’apport de ces examens dans l’exploration de quelques
cardiopathies congénitales parmi les plus fréquentes.
Dans tout cas, il est important de pouvoir échanger avec les
cliniciens afin de bien comprendre les questions posées, ce qui va
évidemment influer sur le protocole d’exploration. Cette relation
étroite avec le correspondant est d’autant plus indispensable que la
cardiopathie congénitale est complexe, surtout si le patient a déjà
été opéré avec des montages parfois difficiles à appréhender pour
qui n’y est pas familier.
INTRODUCTION (2)
L’imagerie des cardiopathies congénitales repose essentiellement
sur l’échocardiographie, par voie transthoracique (ETT) et parfois
transœsophagienne (ETO), dont la qualité et la facilité de mise en
œuvre revêtent une importance essentielle dans cette population
pédiatrique.
Un deuxième examen essentiel en cardiopédiatrie est
l’angiographie, qui est encore maintenant la seule méthode qui
permette de mesurer des pressions en tout point d’un vaisseau, y
compris en distalité.
Les examens d’imagerie en coupe scanner et IRM se développent
dans cette indication, bénéficiant de leurs progrès respectifs, ainsi
que d’une grande complémentarité.
Le but de ce poster n’est pas de faire un exposé exhaustif, mais de
fournir une base, ainsi que quelques astuces issues de notre
expérience, à ceux qui ne sont, comme nous, pas experts.
PRINCIPES GENERAUX
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