Equipements IRM : une exception française de plus en plus...

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Equipements IRM : une exception française de plus en plus alarmante
Mis à jour le 26/04/2013
« Le parc des appareils d’IRM devra être développé pour que la substitution au scanner puisse être
effective dans les indications spécifiques » (Rapport de l’ASN : la sûreté nucléaire et la radioprotection
en France en 2012).
« La limitation du nombre des installations IRM entraîne des délais de réalisation d’examens et parfois
des dérives dans la hiérarchie des approches : on ne peut avoir l’IRM nécessaire, en attendant, faisons
un scanner » (Rapport de l’Académie de Médecine du 8 avril 2013 sur les stratégies médicales).
« Les indications de l’imagerie en coupe ont progressé (IRM et scanner), c’est une des tendances fortes
qui apparaissent dans le Guide du Bon Usage des examens d’imagerie » (Pr Jean-Noël Talbot – Société
Française de Médecine Nucléaire).
« L’accès pour tous à des soins de qualité est une priorité. C’est la qualité de la prise en charge initiale
qui fera que l’avenir de chaque patient pourra être modifié » (Discours du Président de la République,
François Hollande, sur la lutte contre le cancer, 4 décembre 2012).
« Vous avez raison d’insister sur l’imagerie, qu’elle soit dans le domaine du diagnostic, du suivi des
malades ou de la radiologie interventionnelle, l’imagerie a énormément progressé. Le Plan Cancer II
avait peu de mesures dédiées… Si ce n’est les délais d’accès à l’IRM et le déploiement du nombre d’IRM
dans le territoire. C’est effectivement un enjeu majeur et nous devrons bien intégrer toutes les
questions d’imagerie dans le Plan Cancer III… peut-être qu’il y a cinq ans, nous ne nous rendions pas
compte de l’atout que pouvait représenter ces techniques pour le patient » (Déclaration d’Agnès Buzyn,
Présidente de l’INCA, le 20 février 2013 au Café Nile).
La concordance de ces déclarations ne fait manifestement pas « bouger les lignes ». Depuis plus de 10
ans, malgré les alertes sans cesse répétées des professionnels de l’imagerie, soutenus régulièrement
par des agences nationales telles que l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) qui veille à la radioprotection
des patients en France, l’accès à l’IRM, examen non ionisant, est toujours aussi difficile et inégal.
⇒Lire la synthèse du rapport ISA sur "Les insuffisances en matière d’équipements d’imagerie
médicale en France : étude sur les délais d’attente pour un rendez-vous IRM en 2013"
⇒Voir le rapport complet
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