Article Comparaison IRM – Scanner dans la détection des hémorragies
cérébrales aigües
Pr A Venot, UFR SMBH
2009-2010
Quels sont les arguments qui justifient cette étude ? Sont ils correctement présentés
Oui l’argumentaire de justification de cette étude est correctement présenté.
- Le scanner permet d’exclure la présence d’une hémorragie mais au début sa sensibilité est
limitée pour détecter des signes précoces d’ischémie cérébrale.
- L’IRM a de bonnes performances pour affirmer la présence d’une ischémie en phase aigüe.
Mais sa fiabilité pour identifier une hémorragie n’a pas été prouvée.
- Les traitements thrombolytiques font qu’on est de plus en plus intéressés à faire des
examens qui permettent d’attribuer le bon traitement.
- Faire les deux examens est compliqué et coûteux
D’où l’intérêt de réaliser une étude de la sensibilité de l’IRM en écho de gradient pour
connaître sa sensibilité pour la détection des zones hémorragiques.
L’objectif principal de l’étude est il clairement formulés ?
Oui l’objectif principal est clairement formulé dans l’introduction.
Il s’agit d’évaluer dans une cohorte de patients présentant un accident vasculaire cérébral
aigüe, la sensibilité de l’IRM en écho de gradient pour détecter une hémorragie aiguë
La manière d’élaborer le diagnostic pour chaque patient vous semble t’elle adéquate ?
Il est noté à la fin de la section « critères de jugement » que le diagnostic final de sortie
hospitalière, incorporant l’ensemble de données cliniques et biologiques et d’imageries
disponibles, était fait au moment de la sortie par le médecin traitant.
Cette démarche est contestable car les résultats des examens d’imagerie à évaluer (scanner-
IRM) servent au diagnostic de sortie. Une procédure diagnostique sans ces résultats
d’examens aurait été préférable mais peut être peu réaliste en pratique.