Qu’est ce que le facteur 4 ?
Il correspond à une division par 4 des émissions de GES, soit 75 %. Mais pourquoi
cet objectif : les émissions mondiales de CO2 sont d’environ 6,8 milliards de tonnes
de carbone, ce qui donne une moyenne de 1,07 tC/hab/an (tonne de carbone
par habitant et par an). Or, les chercheurs ont établi la nécessité de réduire ces
émissions à 3 milliards de tonnes pour limiter le réchauffement à + 2 °C, limite
acceptable pour l’environnement.
Avec une population mondiale de près de 6,5 milliards d’habitants, il faudrait ainsi
limiter les rejets à 460 kg/hab/an. Pour la France, dont le ratio actuel est de 1,8 tC/
hab/an, cela correspond donc à une division par 4.
agenda 21
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Limoges Métropole
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agenda 21
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Limoges Métropole
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GRAPHICOLOR - Imprimé sur papier issu de forêts gérées durablement
Tonne équivalent carbone par habitant et par an
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Brésil
Chine
Argentine
Mexique
Portugal
Suède
France
Bengladesh
Nigeria
Espagne
Italie
UK
Japon
Allemagne
Russie
Finlande
Canada
Australie
USA
Objectif : 460 kgC
Emissions de dioxyde de carbone liées à la combustion
d'énergie fossile par pays
Le Plan Climat Territorial :
une stratégie locale de lutte contre
le changement climatique
Communauté d’agglomération
Limoges Métropole
64 avenue Georges Dumas
87031 LIMOGES Cedex 1
Tél. 05 55 45 60 29 - 05 55 45 61 73
www.agglo-limoges.fr
Émissions de dioxyde de carbone liées à la combustion
d’énergie fossile par pays
voie cyclable
Le réchauffement
climatique : notions de
base et contexte global
Les gaz à effet de serre (GES) sont des
gaz naturellement présents dans notre
atmosphère. Parmi les plus connus, on
peut citer la vapeur d’eau, le dioxyde
de carbone ou l’ozone. L’ effet de serre
est donc un phénomène naturel : une
partie du rayonnement infrarouge émis
par la Terre vers l’atmosphère terrestre
reste piégée par les gaz dits « à effet
de serre », qui augmentent ainsi la
température de la basse atmosphère.
Sans eux, la température de la surface
terrestre serait de – 18 °C.
Le problème du réchauffement
climatique vient principalement de
la modification rapide des quantités
de GES émises dues aux activités
humaines. La réaction politique
Si la prise de conscience date déjà de 1992 (Conférence des Nations Unies à Rio), il faut
attendre 1 997 et le protocole de Kyoto pour aboutir à des mesures concrètes : le protocole
prévoit une réduction globale de 5,2 % des émissions de GES pour l’horizon 2 012 par rapport
au niveau de 1990. Pour l’Europe, cela implique de réduire ces rejets de 8 %. À l’échelle de
la France, il faut les stabiliser.
Les objectifs en faveur de la maîtrise de l’énergie, du développement des énergies
renouvelables et de la réduction des gaz à effet de serre ont été renforcés par le Plan Climat
Energie européen adopté en 2008 qui prévoit : de diminuer de 20 % les émissions de GES ;
de réduire de 20 % la consommation d’énergie ; d’augmenter de 20 % la part des énergies
renouvelables d’ici à 2 020.
Au niveau national, un Plan Climat est présenté en 2004. Il invite les collectivités locales
à réaliser des Plans Climats territoriaux. Il introduit l’objectif majeur d’une division par 4,
appelée facteur 4, des émissions de GES d’ici 2 050 afin d’atteindre les cibles préconisées
par le GIEC pour stabiliser le climat.
La démarche de Limoges Métropole
L’agglomération a pleinement intégré ces enjeux dans son Agenda 21. L’axe 1, dédié
à « la maîtrise de l’énergie et à la lutte contre l’effet de serre » propose en chantier 1 la
réalisation d’un Plan Climat d’agglomération.
Un Plan Climat Energie Territorial (PCET) est un cadre volontaire pour tout territoire
afin d’y regrouper et rendre visible l’ensemble de ses politiques visant à lutter contre
les émissions de gaz à effet de serre. Le PCET n’est donc pas un outil clé en main mais
plutôt une démarche de développement durable axée sur l’effet de serre, un cadre
d’action permettant de mobiliser l’ensemble des partenaires et des acteurs locaux de la
collectivité.
Un Plan Climat Energie Territorial doit permettre de :
- repérer les sources d’émissions de GES et se fixer des objectifs de réduction,
- mettre en évidence avec les acteurs concernés, des citoyens aux entreprises et
administrations – les moyens de réduire ces émissions au travers de toutes les
politiques sectorielles de la collectivité,
- proposer et vulgariser à l’échelle du territoire, un plan d’action visant à réduire les
émissions et à mieux s’adapter aux impacts du changement climatique,
- s’organiser en interne comme en externe pour mettre en œuvre le plan d’action avec
tous les acteurs du territoire et évaluer les résultats.
transport en commun chauffe-eau solaire Le Plan Climat Territorial :
Une stratégie locale de lutte contre
le changement climatique
Zénith HQE de Limoges
livraison en circuits courts à Boisseuil
1860
1900
1920
1940
1960
1980
2005
2000
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Charbon Pétrole Gaz Hydro Nucléaire
Évolution de la consommation d’énergie
totale dans le monde (en millions de
tonnes équivalent pétrole).
Les déplacements, l’habitat, l’industrie,
l’ensemble des activités humaines génèrent
des émissions de GES, principalement de
nature énergétique.
En effet, ces activités nécessitent une
consommation croissante d’énergie, très
majoritairement fossile (charbon, pétrole…)
et fortement émettrice en GES, notamment
en dioxyde de carbone (CO2).
Parallèlement on
constate une forte
augmentation des
émissions de GES.
À titre d’exemple, le
CO2, principal gaz
à effet de serre, a
augmenté de 90 %
depuis 1970 (source
GIEC).
espace boisé
Agir sur les déplacements: proposer des alternatives à l’automobile Agir sur le bâti: Intégrer les énergies renouvelables et viser la performance énergétique Agir sur l’agriculture:
Favoriser la mise en place de circuits courts
Agir sur l’environnement:
gérer durablement les forêts
(puits carbone)
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