Cette hausse des émissions de gaz à effet de serre s’explique principalement par deux raisons : la croissance économique et la croissance démographique. Ces deux phénomène ont largement contribué à l’augmentation de la combustion d’énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz, etc.). Sans efforts supplémentaires de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la croissance de ces émissions devrait continuer. SI ON N’AGIT PAS POUR RÉDUIRE NOS ÉMISSIONS, ON POURRAIT SE DIRIGER VERS UNE HAUSSE DE LA TEMPÉRATURE MOYENNE D’ENVIRON 3,7 À 4,8°C D’ICI LA FIN DU SIÈCLE (PAR RAPPORT AUX TEMPÉRATURES DE LA FIN DU XXÈME SIÈCLE). EN 2009 LORS DE LA CONFÉRENCE MONDIALE DE COPENHAGUE (COP15), LES PAYS DU MONDE ENTIER SE SONT MIS D’ACCORD POUR LIMITER LA HAUSSE DES TEMPÉRATURES À 2°C. AU-DELÀ DE CE SEUIL, LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES AURONT DES CONSÉQUENCES IRRÉVERSIBLES SUR L’ENVIRONNEMENT. Pour avoir de bonnes chances de rester sous la barre des 2°C, il est nécessaire de maintenir le niveau des concentrations atmosphériques autour de 450pmm d’ici la fin du 21ème siècle. Les scénarios qui respectent ces objectifs nécessitent de fortes réductions de nos émissions de gaz à effet de serre au cours des prochaines décennies notamment en procédant à des changements très importants dans les systèmes de production d’énergie, ainsi que dans l’usage des terres. Ces scénarios requièrent aussi des améliorations rapides de l’efficacité énergétique, et une multiplication par 3 ou 4 de la part des énergies sobres en carbone dans la production d’énergie d’ici à 2050 (le GIEC précise qu’il considère comme « énergie sobres en carbone » les énergies renouvelables, mais aussi le nucléaire, la bioénergie, et l’utilisation de technologie de capture et stockage de carbone dites CSC). Les scénarios qui permettent de respecter l’objectif de 2°C (et qui ont un bon rapport cout-efficacité) impliquent de ne pas dépasser des niveaux d’émissions mondiales annuelles de 30 à 50 milliards de tonnes CO2eq (équivalent CO2) en 2030.