Le 1er mai 2016 L’honorable Glen R. Murray Ministre de l'environnement et de l'action en matière de changement climatique 11ième étage, Bloc Ferguson 77 rue Wellesley ouest Toronto (Ontario) M7A 2T5 Adresse courriel : [email protected] et [email protected] Sujet: Dossier EA 10261 Cher ministre, J’ai reçu l’Examen du ministère de l’évaluation environnementale du Centre de récupération des ressources de la région de la capitale (CRRRC). À ma grande surprise, il semblerait que certains des enjeux soulevés par les résidents de la communauté n’ont pas été pris en considération. J’aimerais soulever, de manière plus spécifique, les enjeux reliés au suivi exact des émissions de gaz à effet de serre (GES), qui, selon moi, constituent un élément important dans l’évaluation des impacts environnementaux et leur effet sur la qualité de l’air. Dans une ère, où notamment la protection contre le changement climatique est très importante, il est indispensable de limiter les émissions de GES. D’un côté, les spécialistes retenus par la Coalition des citoyens de la région de la capitale nationale pour la protection de l’environnement (CCRCPE) indiquent que l’évaluation de la qualité de l’air/odeur s’avère insuffisante puisque le promoteur s’est servi du Sommaire des émissions et rapport de modélisation de la dispersion atmosphérique (SERMDA) plutôt que de suivre la méthodologie de l’évaluation environnementale. De l’autre côté, Golder Associates, la firme d’ingénierie retenue par le promoteur, se limite à dire que les effets potentiels du projet proposé du CRRRC sur la qualité de l’air ont été examinés tel que stipulé dans l’évaluation environnementale et qu'ils respectent les exigences du MECC. Qui dit vrai? Je n’ai pas réussi à trouver quoi que ce soit pouvant justifier cette déclaration. Ceci représente bel et bien une observation documentée contradictoire entre spécialistes. Sur la base des éléments évoqués, je vous demande donc, en tant que ministre responsable du projet, de rejeter le projet CRRRC proposé (Dossier EA 10261), ou à tout le moins, de référer cette proposition à une audience publique devant le Tribunal de l’environnement. Bien à vous, c.c. Andrew Evers, Agent spécial de projet, Direction des évaluations environnementales