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Résumé non technique général
Le parc « Le Jardin des Tortues» sera ouvert au public et présentera des animaux appartenant
à la faune sauvage, ici, diverses espèces de chéloniens terrestres et aquatiques, exploitation
d’une boutique de souvenirs et d’une restauration rapide.
Le projet s’inscrit dans la suite logique de l’obtention du certificat de capacité pour la
présentation de chéloniens. La surface de 1.7ha abrite déjà une habitation est divers petits
locaux ainsi qu’une grande diversité de végétaux. Il occupera donc la partie restante et sera
composé de toutes les installations nécessaires pour l’accueil du public et des animaux dans
un cadre aménagé en parfaite symbiose avec la nature environnante.
Hors la maison d’habitation, tous les petites installations existantes sont réaménagées pour
accueillir toilettes, nursery, et zone de restauration.
Toutes occupent, en dur, une superficie minimale et correspondent à des normes de sécurité
et d’hygiène et peuvent accueillir des handicapés moteurs.
Tous les câbles et conduits sont enfouies pour ne rien laisser paraître.
Dans ce type de projet, la bonne gestion de l'eau est primordiale .Dans un souci écologique et
économique diverses solutions ont été appliquées pour maîtriser la consommation et respecter
l’environnement.
L’eau de pluie est dirigée par les gouttières vers une citerne semi-entérrée et sera ensuite
redistribuée vers l’irrigation ou le remplissage des bassins d’ornement.
En absence du tout à l’égout, pour maîtriser les risques de pollution, les eaux usées et les
rejets humains ainsi que les déchets de type végétal, seront traités de manières adéquates.
L’un est recyclé par une grande fosse septique, l’autre, par compostage qui après maturation,
apportera de manière naturelle des oligo-éléments aux végétaux.
Les déchets de bureaux, de boutique et de restauration sont collectés et/ou déposés à la
déchèterie de St-Louis. Les cadavres éventuels sont mis en congélation après autopsie et sont
par la suite prélevés par une société d’équarrissage.
Pour la sécurité des personnes, des voies larges de circulation pour les secouristes sont mis en
place ainsi que des issues de secours et des moyens d’extinction d’incendie de tous types. Le
public en est informé par le règlement intérieur et les consignes de sécurité.
La sauvegarde du cheptel est combinée par un système de caméras couleurs, de la présence
d’un vigile et d’un efficace système d’alarme pour la nuit.
La partie réservée à la conservation, non présentée au public, occupera une grande surface de
la parcelle. Des enclos seront créés pour y mettre en élevage des tortues issues
principalement de saisie .La technique d’élevage consiste à placer les tortues en semi liberté
dans un milieu sauvage le plus proche de leur habitat d’origine. En l’état actuel, pas de
modifications sont à apporter au terrain envisagé.
Afin de respecter le plus fidèlement possible un biotope naturel, les tortues se nourriront des
plantes sauvages disponibles sur le terrain. Les compléments alimentaires seront distribués
avec parcimonie en fonction des saisons.
La zone de quarantaine est la première mesure de prophylaxie sanitaire et obligatoire pour
éviter la transmission de maladies infectieuses ou parasitaires. C’est un « moment » important
qui demande beaucoup d’observation. La quarantaine consiste en un isolement de toute
nouvelle tortue pendant un à deux mois avant son introduction parmi ses autres congénères.
L’endroit doit être calme Cette zone doit permettre l’observation de l’animal qui doit toujours
pouvoir se mettre à l’abri des regards. Il ne faut pas oublier que moins on manipule une tortue
moins elle est stressée. Par conséquent les manipulations doivent être limitées au strict
nécessaire
Il faut ajouter qu’en toute logique, le mélange d’espèces différentes doit être prohibé dans un
même enclos. Cela favoriserait la contamination inter spécifique d’individus antérieurement
sains.
L’ensemble constitue un outil ludique et pédagogique autour de ces reptiles. Il est un
point d’attraction pour un public varié (les écoles, les classes découvertes)
Résumé non technique de l’étude d’impact
Le Jardin des Tortues est localisé dans la commune des Avirons. Il a pour objet la
présentation au public de toutes espèces de chéloniens principalement terrestres.
Le projet étant situé dans une zone à la fois agricole et constructible, il nous est imposé des
règles de constructions et d’aménagements.
Après avoir détaillé l’état du site projeté, il s’est avéré que l’implantation initiale et la
proximité immédiate du réseau routier ont été les critères déterminants pour le choix du site. Il
permettra, en confirmant la vocation « touristique vert » de la commune, d’occuper le terrain
conformément au POS.
Le parc sera un établissement animalier (sensibilisation aux sciences naturelles).Cette
thématique est complémentaire avec la ferme Kelonia.
Il réuni les conditions d’élevage des principaux chéloniens détenus par le projet.
De plus, cette région touristique, permettra d’assurer la rentabilité du projet et permettra ainsi
une dynamique de progression du parc par un renouvellement des thématiques proposées.
Le devoir et l’intérêt de l’entreprise sont de maîtriser et d’atténuer les impacts afin de les
rendre le plus admissible possible pour tout le monde.
Ce chapitre analyse l’ensemble des impacts potentiels engendrés par l’activité du parc à
tortues sur l’environnement pour permettre de prendre les mesures possibles et les plus
appropriées pour minimiser ou supprimer les effets nuisibles.
L’eau, élément primordial, sera maîtrisé pour assurer une juste consommation et traité pour
une meilleure valorisation. C’est au regard de la loi sur l’eau que la société CHELONA
s’appliquera à valoriser les effluents issus de son élevage et à économiser sa consommation.
Toutes les mesures sont prises pour stabiliser la qualité de l’eau existante et/ou l’améliorer
L’analyse de l’air et des bruits montre que les effets seront les même qu’actuellement avec
une augmentation certaine de la circulation automobile lors d’événements exceptionnels.
Les tortues elles même n’engendreront aucun bruit. Le Jardin des Tortues se veut être un
endroit de bien être et de loisir pour ses visiteurs.
Les déchets issus de l’élevage et de l’exploitation du projet sont traités de manière à ne
provoquer aucun trouble sur l’environnement du parc. Ils sont traités par le mode de collecte
habituel pour les déchets triables qui seront stockés dans les poubelles désignées, par
compostage pour les déchets verts. Ils sont donc en grande partis recyclés.
Dans les mêmes conditions, les odeurs éventuelles seront éliminées par un ramassage
quotidien des matières fécales et végétales.
Enfin, pour une très bonne salubrité générale, les différents types de clôtures entourant le parc
et les enclos limitent la pénétration des rongeurs. Si besoin, une campagne de dératisation sera
réalisée dans le cadre d’un contrat avec une société.
De plus, tous les locaux et les enclos sont constamment maintenus dans un parfait état
d’entretien.
Les cadavres des petits animaux sont placés dans un congélateur et ceux des plus grosses
bêtes dans un container étanche prévu à cet effet, en attente de l’enlèvement par la société
d’équarrissage.
Le sol et le container sont désinfectés après chaque enlèvement de cadavre, réduisant ainsi le
risque de pullulation d’insectes et de pollution bactérienne.
Les risques de pollution bactérienne des eaux et de l’air par « l’épandage » sont quasi nuls. En
effet, suivant le principe de filtration naturel ou mécanique et du compostage et le respect des
pratiques « d’épandage » de bon sens, tout est mis en œuvre pour éviter tout écoulement et
évite de produire des brouillards fins transportables par l’air.
L’étude d’impact n’a révélé aucune incidence qui ne puisse être corrigée et éliminée sur
l’environnement direct du projet
Résumé non technique de l’étude des dangers
L’étude des dangers s’analyse au vu des niveaux de risques encourus par le public/visiteur, le
personnel, les animaux l’ensemble des structures du parc animalier et son environnement
immédiat ou lointain.
L’identification du danger est liée :
Aux risques d’incendie produit par l’électricité et sa mauvaise utilisation dans la restauration,
la nurserie, et les bassins d’ornement. Le parc ne fait pas de stockage de gaz, de produits
combustibles et inflammables. La plus grande charge calorique (papier, carton, emballage,
plastique) sera matérialisée par la zone de vente où le tout est bien conditionné. Il y a
interdiction de fumer et il existe un système de détection et d’alerte de fumée dans tous les
locaux. Les sapeurs-pompiers disposent d’un coupe contact général qui se situe à l’entrée
dans le premier bâtiment à proximité du parking.
Aux risques des produits chimiques et pharmaceutiques. L’eau de javel conditionnée en fioles
plastiques est diluée pour la désinfection des bacs et ustensiles.
Les produits à usage vétérinaire sont présents en quantité réduite et biodégradables.
Aux risques sanitaires :
- Pour les animaux la quarantaine est de rigueur et le public a interdiction de nourrir les
animaux.
- Pour l’Homme : le public n’a pas accès aux enclos et le risque chez le soigneuranimalier est la contraction de la salmonellose.
Le risque « feu de canne » est le type d’incendie le plus probable de tous. La clôture du parc
s’élève à deux, donc la propagation dans l’enceinte est peu probable. Les bouches d’incendies
sont très proches et la caserne des sapeurs-pompiers est à 350 m.
Les dangers externes à l’installation peuvent être quantifiés : un garage et des maisons
d’habitation.
La RN1, le CD17 et, le Chemin n°1 mettent la circulation en contact avec les abords du site.
Ces voies ne sont pas accidentogènes. De plus la structure possède un grand parking.
Les dangers liés aux éléments naturels : cyclones et fortes pluies. Pas moins qu’ailleurs le
cyclone est pris en considération : la solidité des bâtiments a été revue, les enclos et leurs
murs protègent du vent les animaux, le mât de l’éolienne peut être rapidement descendu.
Volets roulants, contrevent, portes et fenêtres seront efficients dès l’alerte connue. Les
installations sont contrôlées selon la réglementation en vigueur
L’inclinaison du terrain et le seuil d’érosion ne permettent pas l’inondation, l’eau de
ruissèlement n’étant pas canalisée. Le site n’est pas en zone inondable par la nature de son sol
et sa topographie.
Les arbres du parc sont régulièrement émondés afin de diminuer les prises d’assauts des vents.
La foudre : les bâtiments qui contiennent des matériaux ferreux n’ont pas d’émergence
importante et ses matériaux conducteurs sont reliés à la terre. Ceci constitue une protection
contre les coups de foudre directs. Les palmiers royaux (Roystena oleracea) sont de véritables
paratonnerre de par leur sommité pointu et leur stipe toujours humide sont de bons
conducteurs d’électricité et pourfendeurs des décharges atmosphériques.
L’étude des divers dangers et les niveaux des risques montrent une situation sans problème
particulier où tout secours occasionnel pourra être maitrisé et donné par les responsables des
lieux et encore l’intervention rapide des sapeurs-pompiers dont la caserne se trouve à moins
de 350 m sur la même voie.
L’analyse faite de tous les risques de danger met en évidence l’efficience pertinente des
différents services de l’Etat et la responsabilité engagée du site pour la protection du
public/visiteur, du personnel, des animaux et l’ensemble des structures du parc
animalier et de son environnement immédiat ou lointain.
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