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Perspectives
L’économie canadienne a poursuivi son embellie progressive, les dernières données concernant le PIB (novembre)
reflétant une croissance généralisée à de multiples secteurs d’activité. Lors de sa dernière conférence de presse, le
gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, a souligné la récente vigueur du dollar canadien, tout en évoquant
les incertitudes liées à l’élection de M. Trump. Il a également déclaré que le Canada ne suivrait pas la même politique
monétaire que les États-Unis. Bien qu’il faille conclure qu’une baisse de taux demeure possible, la probabilité de celle-
ci s’est fortement amenuisée en raison des données économiques encourageantes récemment publiées. La Banque du
Canada se garde toutefois la possibilité de baisser les taux en cas d’événements exceptionnels susceptibles de causer un
choc, tels qu’une remise en cause de l’ALENA par le président américain nouvellement en poste.
Aux États-Unis, la vigueur économique se confirme également. La confiance des consommateurs a quasiment renoué
avec son niveau d’avant la crise, et le moral des entreprises, tel qu’il est mesuré par l’indice des directeurs d’achat, reste
très positif. Le mois de janvier s’est soldé par une nette hausse des emplois non agricoles et par une augmentation du
taux de participation. En revanche, un ralentissement de la croissance des salaires a probablement incité la Réserve
fédérale à décaler sa hausse de taux, tirant ainsi légèrement à la baisse les anticipations de relèvements pour l’année,
telles qu’elles sont mesurées par les contrats à terme sur les fonds fédéraux.
Les marchés ont quasiment fait du surplace le mois dernier, l’« effet Trump » semblant quelque peu s’essouffler. Malgré
la recrudescence d’activités du président Trump, les marchés attendent toujours des précisions sur ses intentions de
déréglementation, de dépenses budgétaires, de baisses d’impôts, de renégociation d’accords commerciaux et de poli-
tique étrangère. Ces aspects pèseront effectivement bien davantage sur l’économie que les décrets anti-immigration
et que l’abrogation de la Loi sur la protection des patients et les soins abordables du président Obama. Les marchés
boursiers nord-américains franchissent de nouveaux sommets, alors que la volatilité demeure très faible. En temps nor-
mal, il faudrait sans doute s’en préoccuper, mais les valorisations demeurent à des niveaux sains et non excessifs. Nous
demeurons toutefois vigilants et ajusterons notre exposition en fonction de la conjoncture.
Des incertitudes subsistent en Europe. Les élections approchent effectivement en Allemagne et en France, tandis que
les négociations entourant le Brexit demeurent incertaines. Même s’il faut s’attendre à des épisodes de volatilité liés à
l’actualité, les valorisations des actions EAEO nous paraissent relativement attrayantes. Nous surveillons étroitement la
situation géopolitique pour déceler tout revirement économique ou boursier susceptible de révéler des opportunités.
La correction des marchés obligataires à l’échelle mondiale s’est apparemment stabilisée temporairement, les rende-
ments des titres à revenu fixe s’étant maintenus au cours du mois dernier. Nous estimons toutefois que les obligations
continueront de souffrir à court terme, l’indice industriel du PMI à l’échelle mondiale pointant toujours vers une crois-
sance généralisée, qui sous-entend une accélération future de l’inflation globale. Bien que les données économiques
constatées en Amérique du Nord justifieraient volontiers une hausse des anticipations d’inflation, les banques centrales
des autres pays développés analysent la situation de façon légèrement différente.
Peu convaincue que l’indice des prix sous-jacents amorce une tendance haussière, la Banque centrale européenne a ef-
fectivement maintenu ses taux lors de sa décision du 19 janvier, tout en rappelant que des assouplissements monétaires
demeureraient en vigueur tant que l’inflation n’atteint pas son objectif. Les écarts sur les obligations américaines à
rendement élevé ont poursuivi leur tendance et se sont légèrement resserrés sur la période. La période au cours de
laquelle il était facile d’engranger des gains en capital rapidement semble tirer à sa fin mais, bien que de telles opportu-
nités se raréfient, nous conservons une opinion favorable de la catégorie d’actif du fait d’un rendement à l’échéance de
6,23 % dans un contexte économique favorable.