Fonds stratégique de rendement mondial NEI

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Fonds stratégique de rendement mondial NEI
Q4 2016
NEI Investments
Rendement
L’indice S&P/TSX a enregistré un rendement de 4,54 %. La progression des différents secteurs a été relativement
mitigée au cours du trimestre, le marché s’ajustant à l’élection de Donald Trump au sud de la frontière. Les perspectives
d’un allégement de la réglementation ont bénéficié aux secteurs de la finance et de l’énergie, qui ont enregistré les meilleurs rendements au cours du trimestre, soit 11,5 % et 7,0 % respectivement. L’annonce de réduction de la production
pétrolière de plusieurs pays (membres ou non de l’OPEP) a également contribué à la reprise des matières premières. En
revanche, le secteur des soins de santé a plongé de 28,6 %, à cause des difficultés de Valeant, mais aussi des critiques
de M. Trump concernant le prix des médicaments. L’or a fléchi de 12,8 %, les incertitudes qui avaient accablé les marchés
au lendemain de l’élection américaine s’estompant. En conséquence, le secteur des matériaux s’est replié de 6,2 % au
cours du trimestre.
L’indice MSCI Monde (en $ CA) a enregistré un rendement de 3,93 %. L’euro, le yen et la livre sterling ont perdu du
terrain par rapport au dollar canadien au cours du trimestre (-4,2 %, -11,4 % et -2,9 % respectivement), plombant le
rendement des actions mondiales. Les pourparlers entourant le Brexit se sont poursuivis durant la période, la première
ministre britannique, Theresa May, ayant fixé le mois de mars 2017 comme date butoir pour déclencher l’article 50. En
décembre, la Banque centrale européenne a annoncé la prolongation de ses mesures d’assouplissement quantitatif
jusqu’à décembre 2017 (au lieu d’avril), ramenant toutefois les montants mensuels des rachats d’actifs de 80 milliards €
à 60 milliards €.
L’indice agrégé d’obligations mondiales couvert en $ CA Barclays a fléchi de 2,45 %. Le 14 décembre, la Réserve
fédérale des États-Unis a annoncé un second relèvement de 25 pdb, fixant ainsi un objectif pour son taux directeur
compris entre 0,50 % et 0,75 %, tout en projetant trois hausses de taux pour 2017, et non plus deux, du fait d’anticipations d’inflation plus optimistes et d’une confiance renouvelée dans l’économie américaine. Les rendements obligataires
à long terme ont d’ailleurs grimpé au cours du trimestre dans la plupart des marchés développés, le redressement des
anticipations d’inflation étant relativement généralisé.
Commentaire sur le portefeuille
Les parts de série A du Fonds stratégique de rendement mondial NEI se sont appréciées de 2,22 % au cours du trimestre, surclassant l’indice mixte qui a progressé de 0,80 %.
La répartition de l’actif et la sélection des titres ont conjointement créé de la valeur au cours du trimestre. En ce qui
concerne le premier aspect, la surpondération du Fonds aux obligations à rendement élevé a apporté la principale
contribution, les écarts se resserrant au cours du trimestre. Dans une moindre mesure, la surpondération aux actions
américaines de valeur s’est également avérée judicieuse, celles-ci ayant surclassé l’indice ainsi que leurs homologues
orientées sur la croissance de façon nette. La surpondération des actions canadiennes s’est également avérée positive,
celles-ci surpassant le marché dans son ensemble. En revanche, l’exposition du Fonds à la région EAEO s’est avérée défavorable, les actions internationales ayant souffert de la dépréciation de l’euro, du yen et de la livre sterling par rapport
au dollar canadien.
Au niveau individuel des titres, The GEO Group (+58.5 %), JPMorgan Chase (+33.2 %) et la Financière Manuvie (+30,2
%) ont enregistré les meilleures progressions, tandis que Ono Pharmaceutical (-19,3 %), Communications Sales & Leasing (-16,9 %) et Bed Bath & Beyond (-13,6 %) terminaient en bas du tableau.
Perspectives
L’économie canadienne a poursuivi son embellie progressive, les dernières données concernant le PIB (novembre)
reflétant une croissance généralisée à de multiples secteurs d’activité. Lors de sa dernière conférence de presse, le
gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, a souligné la récente vigueur du dollar canadien, tout en évoquant
les incertitudes liées à l’élection de M. Trump. Il a également déclaré que le Canada ne suivrait pas la même politique
monétaire que les États-Unis. Bien qu’il faille conclure qu’une baisse de taux demeure possible, la probabilité de celleci s’est fortement amenuisée en raison des données économiques encourageantes récemment publiées. La Banque du
Canada se garde toutefois la possibilité de baisser les taux en cas d’événements exceptionnels susceptibles de causer un
choc, tels qu’une remise en cause de l’ALENA par le président américain nouvellement en poste.
Aux États-Unis, la vigueur économique se confirme également. La confiance des consommateurs a quasiment renoué
avec son niveau d’avant la crise, et le moral des entreprises, tel qu’il est mesuré par l’indice des directeurs d’achat, reste
très positif. Le mois de janvier s’est soldé par une nette hausse des emplois non agricoles et par une augmentation du
taux de participation. En revanche, un ralentissement de la croissance des salaires a probablement incité la Réserve
fédérale à décaler sa hausse de taux, tirant ainsi légèrement à la baisse les anticipations de relèvements pour l’année,
telles qu’elles sont mesurées par les contrats à terme sur les fonds fédéraux.
Les marchés ont quasiment fait du surplace le mois dernier, l’« effet Trump » semblant quelque peu s’essouffler. Malgré
la recrudescence d’activités du président Trump, les marchés attendent toujours des précisions sur ses intentions de
déréglementation, de dépenses budgétaires, de baisses d’impôts, de renégociation d’accords commerciaux et de politique étrangère. Ces aspects pèseront effectivement bien davantage sur l’économie que les décrets anti-immigration
et que l’abrogation de la Loi sur la protection des patients et les soins abordables du président Obama. Les marchés
boursiers nord-américains franchissent de nouveaux sommets, alors que la volatilité demeure très faible. En temps normal, il faudrait sans doute s’en préoccuper, mais les valorisations demeurent à des niveaux sains et non excessifs. Nous
demeurons toutefois vigilants et ajusterons notre exposition en fonction de la conjoncture.
Des incertitudes subsistent en Europe. Les élections approchent effectivement en Allemagne et en France, tandis que
les négociations entourant le Brexit demeurent incertaines. Même s’il faut s’attendre à des épisodes de volatilité liés à
l’actualité, les valorisations des actions EAEO nous paraissent relativement attrayantes. Nous surveillons étroitement la
situation géopolitique pour déceler tout revirement économique ou boursier susceptible de révéler des opportunités.
La correction des marchés obligataires à l’échelle mondiale s’est apparemment stabilisée temporairement, les rendements des titres à revenu fixe s’étant maintenus au cours du mois dernier. Nous estimons toutefois que les obligations
continueront de souffrir à court terme, l’indice industriel du PMI à l’échelle mondiale pointant toujours vers une croissance généralisée, qui sous-entend une accélération future de l’inflation globale. Bien que les données économiques
constatées en Amérique du Nord justifieraient volontiers une hausse des anticipations d’inflation, les banques centrales
des autres pays développés analysent la situation de façon légèrement différente.
Peu convaincue que l’indice des prix sous-jacents amorce une tendance haussière, la Banque centrale européenne a effectivement maintenu ses taux lors de sa décision du 19 janvier, tout en rappelant que des assouplissements monétaires
demeureraient en vigueur tant que l’inflation n’atteint pas son objectif. Les écarts sur les obligations américaines à
rendement élevé ont poursuivi leur tendance et se sont légèrement resserrés sur la période. La période au cours de
laquelle il était facile d’engranger des gains en capital rapidement semble tirer à sa fin mais, bien que de telles opportunités se raréfient, nous conservons une opinion favorable de la catégorie d’actif du fait d’un rendement à l’échéance de
6,23 % dans un contexte économique favorable.
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