que l’on peut réécrire avec p=n−nx+ 1 sous la forme :
gn=
n+1
X
p=1
p
soit :
gn=(n+ 1)(n+ 2)
2
2) Exprimer le grand potentiel requiert la donnée de la fonction de partition. Comme toujours en
physique statistique, il nous faut commencer par définir un état du système. L’état quantique d’un
atome dans le piège est donné par un triplet d’entiers (nx, ny, nz). Pour simplifier les notations
(et se raccrocher aux notations du poly), appelons λce triplet d’entier. λcaractérise un état
possible (une fonction d’onde possible) pour un atome dans le piège. À cet état à un atome est
associée une énergie ελ=Enx,ny,nz.
Nous devons définir un état contenant plusieurs atomes. Nous allons donc prendre un état du
système rcomme étant la donnée des nombres d’occupation de chaque état quantique λ. Par
exemple : 10 atomes dans l’état |0,0,0i, 2 dans l’état |1,0,0i, 3 en |0,0,1iet aucun dans les
autres est un état du système qui contient 15 atomes : il peut y avoir moins ou beaucoup plus
d’atomes...
On note r={Nλ}. À cet état sont associés un nombre de particules Nr=PλNλet une énergie
Er=PλNλελ.
La fonction de partition grand-canonique s’écrit :
Z=X
r
exp(−βEr+βµNr)
=X
{Nλ}
exp −βX
λ
Nλελ+βµ X
λ
Nλ!
L’exponentielle de somme donnant un produit d’exponentielles, puis la donnée du nombre d’atomes
dans un état étant indépendant du nombre d’atomes dans les autres états, on a :
Z=X
{Nλ}
exp [−βN0(ε0−µ)] ×exp [−βN1(ε1−µ)] ×...
=X
N0
exp [−βN0(ε0−µ)] ×X
N1
exp [−βN1(ε1−µ)] ×...
Soit finalement :
Z=1
1−exp[−β(ε0−µ)] ×1
1−exp[−β(ε1−µ)] ×...
Il est possible d’écrire cette dernière ligne à condition que ελ−µ > 0. Une condition suffisante
est donc ε0−µ > 0, soit encore α < 3
2β¯hω.
Le grand potentiel s’écrit A(α, β) = −kT ln Z, soit :
A(α, β) = −1
βX
λ
ln 1
1−exp[−β(ελ−µ)]
2