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Créé en  1988 par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations 
unies pour l’environnement (PNUE), le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du 
climat (GIEC) a pour mission d’évaluer les risques liés au changement climatique d’origine humaine. 
L’organe intergouvernemental est  ouvert à tous les pays membres  de l’ONU et de l’OMM. Son 
objectif est de déterminer de façon claire et surtout objective les données scientifiques, techniques 
et socioéconomiques nécessaires à l’étude du changement anthropique du climat. Le  GIEC a pour 
rôle  d’élaborer un état des connaissances relatives aux modifications du climat. Depuis 1990, il 
réalise des rapports d’évaluation tous les trois à six ans, faisant état des connaissances scientifiques 
actuelles sur la variabilité du climat. 
Organisé en trois groupes de travail, le GIEC se réunit une à deux fois par an pour une assemblée 
plénière. Le groupe de travail I étudie les données scientifiques du système climatique et de son 
évolution. Le groupe de travail II évalue plutôt la vulnérabilité des systèmes socioéconomiques aux 
changements climatiques. Le Groupe de travail III analyse les solutions envisageables pour réduire 
les émissions de gaz à effet de serre ou atténuer les changements climatiques. 
 Le Protocole de Kyoto 
Le protocole de Kyoto est un traité international ayant pour objectif de réduire les gaz à effet de 
serre.  Acté  en  1997,  il  est  le  prolongement  de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les 
Changements  Climatiques  (CCNUCC)  adoptée  en  1992 au sommet de la Terre à Rio de Janeiro 
(Brésil). L’objectif du protocole de Kyoto est de parvenir durant la période d’engagement 2008-2012 
à la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique de 5,5% en moyenne (dans 
les pays engagés) par rapport aux niveaux de 1990. Une seconde période d'engagement a été fixée 
lors du sommet de Doha en décembre 2012. Elle s'étend du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2020. 
Le  protocole  a  été  signé  le  11  décembre  1997  lors  de  la troisième conférence annuelle de la 
Convention à Kyoto (Japon). Pour entrer en vigueur, il devait être ratifié par 55 pays développés 
générant en consolidé au moins 55% des émissions de CO2 du monde en 1990. Il est entré en vigueur 
le 16 février 2005. 
A  ce  jour,  195  « Parties »  (194  États  et  l'Union  européenne)  ont  déposé  leurs  instruments de 
ratification, d’accession, d’approbation ou d’acceptation, à l’exception notable des Etats-Unis. En 
effet,  le  protocole  a  été signé sous la présidence Clinton mais n’a pas été ratifié par le Sénat 
américain. 
Seuls 37 pays industrialisés se sont réellement engagés sur les objectifs de ce dispositif. En pratique, 
les sanctions consécutives au non respect du protocole de Kyoto n’ont jamais été clairement définies. 
Dans les faits, l’accord n’est légalement pas contraignant à ce jour. 
 Le marché du carbone 
Le marché carbone regroupe l’ensemble des mécanismes d’échanges et de transactions des crédits 
de réduction des émissions de gaz à effet de serre.