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Université Paris Est
Faculté d’administration et d’échanges internationaux
Master 2 Entrepreneuriat international et PME
Présenté par: Awa Paulette SY
Mame Fama Fall
Année académique: 2009/2010
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Introduction. . . . . . . . . . .3
Partie I/ L’environnement international . . . . . . .4
1- Pourquoi s’assurer à l’international. . . . . . .4
2- Pourquoi se financer à l’international. . . . . . .5
3- Les différents risques à l’international. . . . . . .7
Partie II/ La couverture des risques à l’international. . . . .11
A/ La couverture du risque lié à la prospection. . . . .11
B/ La couverture du risque de change .. . . . .14
1. Les techniques internes . . . . . . .14
2. Techniques spécifiques. . . . . . . .16
3. Les techniques bancaires. . . . . . .16
A) Les techniques de couverture et de financement. . . .16
A.1 Les avances en devise. . . . . . .16
A.2 La MCNE. . . . . . . . .20
A.3 Les mobilisations de créances sur facture. . . . .23
B) Les techniques de couverture pure. . . . . . .24
B.1 Les couvertures à terme. . . . . .24
B.2 les options de change. . . . . . .29
C/ La couverture du risque de non paiement ou risque de crédit. . . . .33
1) Le crédit documentaire. . . . . . .33
2) La lettre de crédit stand by. . . . . . .40
3) L’assurance crédit. . . . . . . .42
4) L’affacturage. . . . . . . . .45
Partie III/ Le rôle des institutions. . . . . . . . .46
Conclusion. . . . . . . . . . .50
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Introduction
Face à la montée en puissance de la concurrence, les entreprises n’hésitent plus à miser sur les
marchés étrangers pour pérenniser et développer leur activité. De plus, la répartition des clients sur
un grand nombre de marchés accroit la complexité des opérations du commerce international. Elle
entraine aussi des surcoûts dès les premières étapes de la conquête de marchés étrangers jusqu’au
paiement des produits et/ou prestations fournies. Les clés du succès d’une démarche à l’export
reposent non seulement sur des stratégies commerciales, marketing et de gestion adaptées à un
contexte international mais aussi sur l’identification des risques possibles et des techniques de
couverture mises en place pour s’assurer. Ainsi, la mise en place au sein de l’entreprise d’une activité
de management des risques ou recourir à des techniques d’assurance pour réduire voire supprimer
les risques liées à l’ouverture internationale deviennent rapidement indispensable.
Dans cette optique, nous étudierons tout d’abord l’environnement international, les nécessités qui
conditionnent la couverture à l’international ainsi que les différents risques qui y sont liés. Puis dans
une deuxième partie, nous aborderons les différentes techniques de couverture des risques majeurs
à l’international avant de présenter le rôle des institutions dans l’accompagnement des entreprises à
l’export.
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I- l’environnement international
1- Pourquoi s’assurer à l’international
Quel dirigeant d’entreprise ne s’est pas un jour posé cette question ?
Pour exercer votre activité, vous disposez de locaux, de machines, d'ordinateurs et de sites web...
Vous utilisez, fabriquez, stockez et vendez des marchandises ou des prestations de service... La perte
ou la détérioration de votre patrimoine professionnel peut entraîner l'interruption de tout ou partie
de votre activité... Votre entreprise évolue dans un environnement hostile (concurrence, économie,
politique, notoriété...), en perpétuelle évolution (normes, comportements des consommateurs, ...) et
vous n'êtes qu'un maillon de la chaîne... Or précisément cette chaîne peut se briser en amont
(fournisseurs) comme en aval (clients) vous laissant sans capacité de produire ou de financer votre
développement.
Ajoutez à cela que le dirigeant sera immanquablement la cible idéale des actionnaires ou des
mandataires liquidateurs si le patrimoine de l’entreprise aurait pu être sauvegardé par la
souscription d’une assurance adaptée…
Bien s'assurer est donc un acte de gestion essentiel pour la bonne marche et la pérennité de votre
entreprise ! Indirectement bien assurer votre entreprise c’est protéger votre responsabilité de
dirigeant et donc votre propre patrimoine…
L'entreprise est un projet permanent, pourquoi les assurances ne suivraient pas ?
Bien souvent on souscrit un contrat d'assurance comme si l'on souhaitait exorciser le mauvais sort : à
peine signé le contrat est rangé au fond d'un placard dont on n'espère jamais le voir ressortir !
Les conseils de Patricia Margry du CDIA (Centre de Documentation et d'Information sur l'Assurance) :
1. Ne sous-estimez pas les risques auxquels vous vous exposez. Il n'y a pas d'activité
professionnelle "sans risque".
2. Appréciez ceux que votre entreprise pourra prendre à sa charge et ceux qui doivent être
transférés à l'assureur. Celui-ci est votre partenaire pour :
o analyser les risques et les enjeux financiers des événements accidentels qui peuvent
vous atteindre (incendie, bris de machines, etc.),
o décider puis mettre en place la solution adaptée à votre situation : mesures de
prévention, contrat d'assurance, ou toute autre solution,
o adapter votre assurance à vos besoins de protection spécifiques.
3. Entretenez tout au long de la vie de l'entreprise des relations étroites avec votre assureur. Il
est indispensable de clarer très précisément les activités que vous exercez, ainsi que les
modifications pouvant intervenir par la suite, et de revoir périodiquement l'ensemble de vos
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contrats d'assurance pour vérifier s'ils sont toujours adaptés à la situation de votre
entreprise.
Toute entreprise qui produit des biens ou services peut exporter son savoir faire, ou plus
exactement, faire l’expérience d’exporter son savoir faire. Parmi les entreprises qui franchissent le
cap de l’export, toutes n’ont pas réussi à inscrire leurs opérations internationales dans la durée.
Certaines ont échoué pour des raisons diverses : mauvaises connaissance de l’environnement
économique et culturel, sous-estimation des risques et obstacles de l’export, surestimation du savoir
faire et des compétences, insuffisance de ressources financières….
A l’inverse, les entreprises qui ont réussi à s’établir durablement à l’international ont diagnostiqué
leurs forces et faiblesses et par la même occasion fait le point sur leurs capacités de développement
export. Ainsi dotées d’une stratégie judicieuse et cohérente, bon nombre de PME/PMI ont
considérablement augmenleurs chiffre d’affaires et leur notoriété grâce à l’export ; preuve que la
réussite à l’export et le développement international n’est pas l’apanage des grands groupes
internationaux. En tout état de cause, l’export peut être un formidable levier de croissance pour les
entreprises.
2. Pourquoi se financer à l’international ?
L’activité internationale affecte le besoin en fonds de roulement d’exploitation et la trésorerie. Elle
modifie sensiblement l’actif et le passif circulant. Le besoin en fond de roulement étant la différence
entre l’actif circulant d’exploitation et le passif circulant d’exploitation.
L’incidence sur l’actif circulant d’exploitation
Les stocks et encours : ils subissent un gonflement mécanique du fait de l’accroissement du volume
d’activité de l’entreprise. Cet accroissement génère un besoin supplémentaire de matières
premières, produits semi finis et produits finis. Le gonflement des stocks est au développement
de l’activité dans une plus large mesure. A l’exportation les adaptations nécessaires des produits
allongent la durée du cycle de production d’où une augmentation des besoins en fonds de
roulement. Ce besoin peut s’accroitre si les stocks de l’exportateur sont détenus en consignation par
les concessionnaires qui peuvent nécessiter des stocks afin d’assurer un service après vente efficace.
Ces contraintes impliquent un gonflement des produits finis générateur de besoin en fonds de
roulement.
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