Résumé des caractéristiques du produit – 04/10/2013 1

Résumé des caractéristiques du produit – 04/10/2013
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
Prostigmine 0,5 mg/ml, solution injectable
Prostigmine 12,5 mg/5 ml, solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
1 ml de Prostigmine 0,5 mg/ml, solution injectable contient 0,5 mg de méthylsulfate de néostigmine.
1ml de Prostigmine 12,5 mg/5 ml, solution injectable contient 2,5 mg de thylsulfate de
ostigmine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Prostigmine 0,5 mg/ml, solution injectable (IM, SC, IV très lente)
Prostigmine 12,5 mg/5 ml, solution injectable (IM, SC, IV très lente)
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Indiqué dans la constipation atonique, le météorisme (p. ex. avant une radiographie) ainsi qu’en cas
d’atonie intestinale postopératoire et de rétention urinaire.
Diagnostic et traitement de la myasthénie grave.
Inhibition des curares (neutralisation des effets des curares et des myorelaxants non dépolarisants de type
curare).
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
Dose standard :
Constipation atonique, téorisme (p. ex. avant une radiographie) :
Adultes :
½ à 1 ampoule de 1 ml (0,25-0,5 mg) par voie SC ou IM.
Atonie intestinale postopératoire et rétention urinaire :
Adultes : 1 ampoule de 1 ml (0,5 mg) par voie SC, IM ou en IV très lente ; répéter cette dose toutes les
4 à 5 heures jusquau tablissement de la fonction intestinale ou vésicale (péristaltisme intestinal
perceptible à l’auscultation, défécation ou miction spontanée).
Myasthénie grave :
Diagnostic : La myasthénie diminue rapidement après une administration IM, IV ou SC de 0,5 à 2
mg de Prostigmine.
Traitement : La dose doit être adape au degré d’invalidi ; un traitement concomitant de Mestinon
per os peut s’avérer utile.
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- Crise aiguë
Chaque patient doit avoir sur soi deux ampoules de 0,5 mg de Prostigmine afin de pouvoir se les
administrer par voie SC ou IM en cas de symptômes res. Si nécessaire, le patient sera
hospitalisé et des doses complémentaires de Prostigmine 1 mg peuvent être administrées jusqu’à
deux à trois fois par heure, par voie parentérale.
- Traitement chronique
La préférence doit être accore à Mestinon, car ce médicament agit de façon plus progressive
et plus longtemps que Prostigmine.
La dose doit être adaptée sur base individuelle en fonction de l’état clinique et des données
électrophysiologiques, mais l’essentiel est d’assurer un maximum de confort et de sécurité au patient.
Il est très important de déterminer la dose optimale : une dose trop faible naméliore pas suffisamment la
fonction musculaire, tandis quune dose trop élee peut induire une intoxication cholinergique (voir
surdosage).
Adultes : Des doses de 1 à 2,5 mg seront administes par voie IM ou SC à différents intervalles au
cours de la journée. La dose quotidienne totale est généralement comprise entre 5 et 20 mg, mais
des doses plus élevées sont quelquefois nécessaires. Lors de la recherche de la dose efficace, la
dose est augmentée progressivement tous les deux jours, chaque fois en fonction de la réponse
clinique du patient. La dose quotidienne doit être répartie en 6 à 12 prises. La dose efficace
suivante doit être administrée 60 à 90 minutes avant le retour à l’état initial. L’évaluation du
fonctionnement d’un groupe de référence, par exemple la force de préhension de la main ou
l’évaluation dune activité globale (p. ex. le degré d’autonomie lors de lexécution dune
che), peut être utilisée comme critère d’activité clinique.
Inhibition des curares (neutralisation des effets des curares et des myorelaxants non
dépolarisants de type curare):
1 à 5 mg en IM et/ou en IV, éventuellement associé à 0,4-1,2 mg de sulfate d’atropine afin de réduire les
effets indésirables cholinergiques, tels que bradycardie et hypersécrétion. Les doses mentionnées ci-
dessus ne peuvent être dépassées, même en cas de surdosage de curares.
Population pédiatrique
Dose standard :
Constipation atonique, téorisme (p. ex. avant une radiographie) :
Enfants : ¼ à ½ ampoule de 1 ml (0,125-0,25 mg) par voie SC ou IM.
Chez l’enfant, il peut être utile d’administrer, une demi-heure après l’injection de Prostigmine, un
lavement à base de glycérine (50 mg à 10%) ou de chlorure de sodium (20 mg à 10%).
Atonie intestinale postopératoire et rétention urinaire :
Enfants : ¼ à ½ ampoule de 1 ml (0,125-0,25 mg) par voie SC ou IM.
Myasthénie grave :
Traitement :
Nouveau-nés :
Prostigmine doit être administré à une dose initiale de 0,1 mg par voie
IM. La dose sera ensuite adaptée sur base individuelle, en contrôlant l’évolution clinique du tonus
du bébé. La dose sera augmentée tous les deux jours. La dose moyenne est de 0,05 à 0,25 mg
(0,01 à 0,04 mg/kg par voie parentérale toutes les 4 heures, 30 minutes avant la tétée.
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Enfants :
* Enfants de moins de 6 ans : dose initiale : 0,2 mg par voie parentérale.
*Enfants de plus de 6 ans : dose initiale : 0,5 mg par voie parentérale.
La dose sera adaptée sur base individuelle, et sera augmentée tous les deux jours. La dose
recommandée est de 0,02 à 0,04 mg/kg par voie IM ou SC toutes les 3 à 4 heures (dose quotidienne
totale habituelle : 1 à 6 mg).
Recommandations posologiques sciales :
En cas d’insuffisance nale sévère, il peut s’avérer nécessaire de prolonger l’intervalle entre les
administrations ou d’administrer des doses répétées plus faibles.
Mode d’administration
Il est recommandé d’administrer Prostigmine avant le repas, afin de prévenir d’éventuelles difficultés
de mastication ou de déglutition.
4.3 Contre-indications
- Obstruction mécanique des intestins ou des voies urinaires ;
- Asthme bronchique ;
- Maladie de Parkinson ;
- Péritonite ;
- Hypersensibilité connue à la néostigmine ou à l’un des excipients de Prostigmine ;
- Troubles circulatoires hypodynamique post-opératoires ou choc
- Administration concomitante de myorelaxants dépolarisants, tels que le suxaméthonium et le
décaméthonium, car ils agissent en synergie. Cela convient uniquement pour contrer les effets
de myorelaxants non dépolarisants.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
L’utilisation de néostigmine nécessite l’élimination préliminaire de toute cause physicochimique ou
biochimique de la détérioration de la contraction musculaire.
La prudence est de mise chez les patients présentant les maladies suivantes : asthme bronchique,
vagotonie, insuffisance cardiaque décompensée, infarctus du myocarde récent, arythmies cardiaques
(particulièrement la bradycardie et le bloc atrioventriculaire), hypotension, occlusion coronaire
récente, diabète sucré, épilepsie, maladie de Parkinson, infection des voies urinaires,
hyperthyroïdisme, ulcère gastrique ainsi qu’après une chirurgie intestinale.
La prudence est également de mise lors d’un traitement aux bêta-bloquants et lors d’une anesthésie à
l’halothane. En effet, puisque le risque de bradycardie et d’arrêt respiratoire est augmenté durant une
anesthésie à l’halothane, la néostigmine ne doit pas être administrée avant que l’anesthésie à
l’halothane ne soit terminée. Pour les autres interactions avec d’autres médicaments voir section 4.5.
L’utilisation de doses élevées de Prostigmine peut causer un bloc neuromusculaire paradoxal. Quand
de hautes doses sont administrées, de l’atropine doit être administrée juste avant ou simultanément.
Attention que l’atropine pourrait masquer les premiers signes d’overdose.
Particulièrement lorsque Prostigmine est administrée en IV, une administration immédiate d’atropine
et un traitement par électrochocs, incluant la respiration artificielle, peuvent être requis.
Il est important de distinguer la myasthénie d’une crise cholinergique, cette dernière étant causée par
un surdosage de néostigmine. Les deux crises provoquent une faiblesse musculaire extrême mais elles
requièrent chacune un traitement différent (voir section 4.9). L’absence de réponse thérapeutique
recherchée après un traitement par Prostigmine peut être imputable à un surdosage (voir section 4.9)
Lorsque la fonction rénale est limitée, des intervalles prolongés entre deux doses ou des doses
subséquentes plus faibles sont indiqués.
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4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
- Lors du traitement de la myasthénie grave, lorsque Prostigmine seul (ou associé à d’autres
inhibiteurs de la cholinestérase) ne suffit pas, l’adjonction de corticostéroïdes est
envisageable. Cependant, l’usage concomitant de néostigmine et de méthyl prednisolone
peut aggraver les symptômes de la myastnie grave.
- Prostigmine neutralise les effets des myorelaxants non polarisants de type curare.
Prostigmine n’antagonise pas mais prolonge le blocage phase I des myorelaxants
dépolarisants tels que le suxaméthonium et le décaméthonium.
- L’atropine s’oppose aux actions cholinergiques à Prostigmine, à savoir bradycardie et
hypercrétion. Toutefois, il convient de garder à l’esprit que l’on perd ainsi un moyen de
contrôler la dose et qu’il existe un risque de surdosage sans signes pcurseurs.
- Certains antibiotiques aminoglycosides (principalement la kanamycine, la streptomycine, la
néomycine) ont un effet myorelaxant non dépolarisant. L’effet de la ostigmine est aussi
cont par la clindamycine, la colistine et les polymyxines. Ces antibiotiques doivent être
utilisés avec la plus grande pcaution chez les patients myasthéniques. Les doses de
Prostigmine doivent être ajuses en fonction.
- Les agents anesthésiants locaux et certains agents anesthésiants sysmiques, les agents
antiarythmiques et d’autres produits pharmaceutiques qui portent atteinte à la transmission
neuromusculaire et aggravent potentiellement la myasthénie grave doivent être utilis avec
précaution lorsqu’ils sont utilisés de manière concomitante avec la ostigmine (exemples :
quinine, chloroquine, hydroxychloroquine, quinidine et procaïnamide, propafénone,
lithium). Les doses de Prostigmine doivent être ajustées en fonction.
- La néostigmine peut augmenter les effets indésirables de la morphine et des rivés de la
morphine ainsi que ceux des barbituriques (exemple : entrave à la fonction respiratoire), des
bêta-bloquants (hypotension, bradycardie de longue durée), des anesthésies à l’halothane
(bradycardie et arrêt respiratoire).
- L’usage concomitant d’antagonistes du calcium et d’agents bloquants neuromusculaires peut
mener à un blocage musculaire intensifiésistant à l’action de la néostigmine.
4.6 Fécondité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation de méthylsulfate de
néostigmine chez la femme enceinte. Prostigmine ne peut être administ pendant la grossesse que
lorsque les avantages potentiels l’emportent sur les risques pour le fœtus. Prostigmine ne doit pas être
administ à une date proche de l’accouchement car le méthylsulfate de néostigmine augmente
l’irritabilité utérine et peut causer une naissance prématurée.
Allaitement
Il n’existe pas de données suffisantes sur l’excrétion de méthylsulfate de néostigmine /metabolites
dans le lait maternel. Prostigmine ne doit pas être administré pendant l’allaitement. Si un traitement
par Prostigmine est indispensable, l’allaitement doit être arrêté.
Fécondité
Il n’existe pas de données.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
A cause des effets secondaires potentiels de la néostigmine, tels que le myosis, les troubles de
l’accomodation et une sécrétion lacrymale accrue, l’aptitude du patient à conduire et à utiliser des
machines peut être altérée.
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4.8 Effets indésirables
Prostigmine peut induire des effets indésirables fonctionnels sur le système nerveux végétatif. Les effets
de type muscarinique incluent : nausées, vomissements, diarrhée, gastralgies, augmentation du
péristaltisme intestinal et des sécrétions bronchiques, salivaires et lacrymales, chute de la tension
artérielle, bradycardie et myosis.
Les effets nicotiniques primaires incluent : spasmes, fasciculations et faiblesses musculaires.
Les réactions cholinergiques à Prostigmine peuvent être particulièrement gênantes lorsque Prostigmine
est utilisé pour neutraliser l’effet de myorelaxants non polarisants ; dès lors, on recommande
d’administrer une injection combinée à base de Prostigmine et de sulfate d’atropine (voir rubriques
« Posologie et mode d’administration » et « Surdosage »).De rares cas de réactions allergiques et
anaphylactiques ont été rapportés.
Dans les classes de systèmes d’organes, les effets secondaires sont classés par ordre de fréquence selon les
catégories suivantes :
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100)
Rare (≥ 1/10000 à < 1/1000)
Très rare (< 1/10000)
Indéterminée (ne peut être estimée sur base des données disponibles)
Affections du système immunitaire
Très rare : réactions d’hypersensibilité et anaphylaxie.
Affections oculaires
Indéterminée : myosis, sécrétions lacrymales accrues.
Affections cardiaques
Indéterminée : arythmies (incluant la bradycardie, la tachycardie, le bloc
atrioventriculaire, un rythme nodal et des variations de l’ECG non
spécifiques), ainsi que l’arrêt cardiaque, la syncope et l’hypotension.
Ces effets ont été observés particulièrement lorsque l’administration de
néostigmine a été faite par voie parentérale. Des tachyarythmies mettant la
vie en danger ont été rapportées chez des patients présentant le syndrôme
de WPW suite à l’administration de néostigmine.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Indéterminée : sécrétions bronchiques accrues, bronchospasme
Affections gastro-intestinales
Indéterminée : nausées, vomissements, salivation accrue, flatulence, diarrhée et
péristaltisme augmenté.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Indéterminée : hyperidrose
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Indéterminée : crampes musculaires, asthénie musculaire, fasciculation.
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