Résumé des caractéristiques du produit – 04/10/2013
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
- Lors du traitement de la myasthénie grave, lorsque Prostigmine seul (ou associé à d’autres –
inhibiteurs de la cholinestérase) ne suffit pas, l’adjonction de corticostéroïdes est
envisageable. Cependant, l’usage concomitant de néostigmine et de méthyl prednisolone
peut aggraver les symptômes de la myasthénie grave.
- Prostigmine neutralise les effets des myorelaxants non dépolarisants de type curare.
Prostigmine n’antagonise pas mais prolonge le blocage phase I des myorelaxants
dépolarisants tels que le suxaméthonium et le décaméthonium.
- L’atropine s’oppose aux réactions cholinergiques à Prostigmine, à savoir bradycardie et
hypersécrétion. Toutefois, il convient de garder à l’esprit que l’on perd ainsi un moyen de
contrôler la dose et qu’il existe un risque de surdosage sans signes précurseurs.
- Certains antibiotiques aminoglycosides (principalement la kanamycine, la streptomycine, la
néomycine) ont un effet myorelaxant non dépolarisant. L’effet de la néostigmine est aussi
contré par la clindamycine, la colistine et les polymyxines. Ces antibiotiques doivent être
utilisés avec la plus grande précaution chez les patients myasthéniques. Les doses de
Prostigmine doivent être ajustées en fonction.
- Les agents anesthésiants locaux et certains agents anesthésiants systémiques, les agents
antiarythmiques et d’autres produits pharmaceutiques qui portent atteinte à la transmission
neuromusculaire et aggravent potentiellement la myasthénie grave doivent être utilisés avec
précaution lorsqu’ils sont utilisés de manière concomitante avec la néostigmine (exemples :
quinine, chloroquine, hydroxychloroquine, quinidine et procaïnamide, propafénone,
lithium). Les doses de Prostigmine doivent être ajustées en fonction.
- La néostigmine peut augmenter les effets indésirables de la morphine et des dérivés de la
morphine ainsi que ceux des barbituriques (exemple : entrave à la fonction respiratoire), des
bêta-bloquants (hypotension, bradycardie de longue durée), des anesthésies à l’halothane
(bradycardie et arrêt respiratoire).
- L’usage concomitant d’antagonistes du calcium et d’agents bloquants neuromusculaires peut
mener à un blocage musculaire intensifié résistant à l’action de la néostigmine.
4.6 Fécondité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation de méthylsulfate de
néostigmine chez la femme enceinte. Prostigmine ne peut être administré pendant la grossesse que
lorsque les avantages potentiels l’emportent sur les risques pour le fœtus. Prostigmine ne doit pas être
administré à une date proche de l’accouchement car le méthylsulfate de néostigmine augmente
l’irritabilité utérine et peut causer une naissance prématurée.
Allaitement
Il n’existe pas de données suffisantes sur l’excrétion de méthylsulfate de néostigmine /metabolites
dans le lait maternel. Prostigmine ne doit pas être administré pendant l’allaitement. Si un traitement
par Prostigmine est indispensable, l’allaitement doit être arrêté.
Fécondité
Il n’existe pas de données.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
A cause des effets secondaires potentiels de la néostigmine, tels que le myosis, les troubles de
l’accomodation et une sécrétion lacrymale accrue, l’aptitude du patient à conduire et à utiliser des
machines peut être altérée.
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