spc-market-fr-alencad3-aug13-appraug13.docx 5/15
Un grand nombre de ces patients étaient également sous chimiothérapie et corticostéroïdes. Une
ostéonécrose de la mâchoire a également été rapportée chez des patients ostéoporotiques qui prenaient
des bisphosphonates par voie orale.
Les facteurs de risque suivants doivent être pris en compte lors de l’évaluation du risque chez un
individu de présenter un développement de l’ostéonécrose de la mâchoire :
efficacité du biphosphonate (la plus forte étant celle de l’acide zolédronique), voie
d’administration (voir ci-dessus) et doses cumulées ;
cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticoïdes, tabagisme ;
antécédents de maladie dentaire, mauvaise hygiène buccale, maladie parodontale, interventions
dentaires invasives et prothèses dentaires mal ajustées.
Un examen dentaire avec soins dentaires préventifs appropriés doit être envisagé avant un traitement
par biphosphonates chez les patients ayant une mauvaise dentition.
Pendant le traitement, les procédures dentaires invasives seront si possible évitées chez ces patients.
Chez les patients traités par bisphosphonates qui développent une ostéonécrose de la mâchoire, une
chirurgie dentaire risque d’exacerber la maladie. En cas d’interventions dentaires, on ignore si l’arrêt
du traitement par bisphosphonates réduit le risque d’ostéonécrose de la mâchoire.
L’évaluation clinique du médecin traitant doit guider le programme de prise en charge de chaque
patient en fonction d’une estimation individuelle du rapport risque/bénéfice.
Au cours du traitement par les biphosphonates, tous les patients doivent être encouragés à maintenir
une bonne hygiène buccale, à effectuer des examens dentaires réguliers et à signaler tout symptôme
buccal, tel que mobilité, douleur ou gonflement dentaire.
Douleurs musculo-squelettiques
Chez les patientes prenant des biphosphonates, des douleurs osseuses, articulaires et/ou musculaires,
ont été rapportées. Depuis la mise sur le marché, ces symptômes ont rarement été graves ou
handicapants (voir rubrique 4.8). Le délai d’apparition se situait entre un jour et plusieurs mois après
le début du traitement. La plupart des patientes ont bénéficié d’un soulagement des symptômes après
l’arrêt du traitement. Chez certaines d’entre elles, les symptômes ont réapparu lors d’un autre
traitement avec le même médicament ou un autre biphosphonate.
Fractures atypiques du fémur
Des fractures fémorales atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires ont été rapportées sous
biphosphonates, principalement chez des patients traités à long terme pour l’ostéoporose. Ces fractures
transverses ou obliques courtes peuvent survenir sur n’importe quelle partie du fémur allant du
dessous du petit trochanter au dessus de la zone supracondylienne. Ces fractures surviennent après un
traumatisme minime ou sans traumatisme, certains patients ressentant une douleur au niveau de la
cuisse ou de l'aine, souvent associée à des signes radiologiques de fractures de stress, des semaines ou
des mois avant la fracture fémorale. Les fractures sont souvent bilatérales ; par conséquent, le fémur
controlatéral doit être examiné chez les patients sous biphosphonates qui ont eu une fracture fémorale
diaphysaire. Une mauvaise consolidation de ces fractures a également été rapportée. L’arrêt du
traitement chez les patients sous biphosphonates chez lesquels une fracture fémorale atypique est
suspectée doit être envisagé en fonction de l’évaluation du rapport bénéfice/risque pour le patient.
Pendant le traitement par les biphosphonates, les patients doivent être informés que toute douleur au
niveau de la cuisse, de la hanche ou de l’aine doit être signalée ; en outre, tous les patients présentant
de tels symptômes devront être examinés pour rechercher une fracture incomplète du fémur.
Dans des expériences post-marketing, il y a eu de rares rapports de sévères réactions cutanées, y
compris le syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique.
Calcium/Vitamine D3
Traitement de longue durée
En cas de traitement de longue durée, il est justifié de contrôler la calcémie et la fonction rénale par
dosage de la créatinine sérique. Cette surveillance est surtout importante chez les patients âgés en cas