Les 5 + de l`alimentation de la femme enceinte

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Les 5 + de l’alimentation de la femme enceinte
Les besoins en calories augmentent peu pendant la grossesse, en revanche les apports en
certains minéraux, vitamines et acides gras sont plus élevés pour faire face aux besoins de
développement de l’enfant.
Plus de fer
L’augmentation du volume de la masse sanguine de la maman et du fœtus entraîne des
besoins accrus en fer. Une anémie importante par manque de fer augmente les risques de
prématurité et de petit poids du bébé à la naissance. Les principales sources de fer sont les
viandes et les poissons (tous les jours), en particulier bœuf et veau, complétées par des
œufs, des légumes secs, des fruits secs et oléagineux (fer moins bien assimilé).
Plus d’acide folique
L’acide folique ou vitamine B9 joue un rôle essentiel dans le développement embryonnaire et
fœtal d’où des besoins augmentés de 30%. Une carence expose à des anomalies de
fermeture du tube neural (malformation au niveau de la colonne vertébrale). Les aliments les
plus riches sont les légumes à feuille (salade, épinard endive…), agrumes, maïs, melon,
lentilles, fromages fermentés au lait pasteurisé, œufs, pois chiche à consommer dès avant le
début de grossesse.
Plus de vitamine D
Les besoins pendant la grossesse sont doublés pour faire face à la minéralisation osseuse.
La principale source de vitamine D est le rayonnement ultra-violet. Elle est en effet fabriquée
au niveau de la peau sous l’action des rayons du soleil. Les carences sont observées en fin
de grossesse, en hiver et au début de printemps ou chez les femmes qui restent couvertes.
Plus de calcium
Le fœtus accumule 30 g de calcium dans son squelette au cours de son développement,
calcium fourni par sa maman. Pour préserver de la déminéralisation les os de la maman et
assurer la bonne minéralisation de ceux du nouveau-né, il est recommandé de prendre 3 ou
4 produits laitiers par jour (lait, laitages et fromages) riches en calcium bien assimilés.
Plus d’acides gras essentiels
Les acides gras oméga 3 sont importants car ils interviennent dans le développement du
cerveau, du système nerveux et de la rétine pendant la période fœtale et après la
naissance. Or la consommation en oméga 3 est souvent insuffisante à moins de prendre 2
fois par semaine du poisson dont un poisson gras. A compléter par une cuillère à soupe
quotidienne d’huile de colza ou de noix pour les salades.
Une alimentation variée répartie sur 3 à 4 repas quotidiens, satisfait les besoins particuliers
liés à la grossesse, excepté pour la vitamine D. Le médecin prescrira systématiquement de
la vitamine D, éventuellement de l’acide folique et du fer. (Nutrinews hebdo)
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