Les membres conviennent que l’AMQ devrait mettre sur pied un comité Développement
durable. M. Lanthier indique qu’il y collaborera volontiers. Il fera suivre tous les liens existants
vers les programmes gouvernementaux pouvant aider l’industrie du nautisme.
ATELIER – PROFESSIONNALISATION DE L’INDUSTRIE
L’animateur de l’atelier, M. Walter Timmerman, précise les objectifs de cet atelier qui s’inscrit
en continuité naturelle de l’atelier sur le développement durable puisqu’elle s’attache à l’un de
ses volets fondamentaux, à savoir la dimension sociale. De ce fait, elle touche également au
volet économique et à la rentabilité de l’entreprise, troisième dimension du développement
durable. Il souligne aux participants l’importance d’assurer la professionnalisation de l’industrie.
Il soulève la question à savoir si cette problématique est réelle et s’il est pertinent de s’y
attaquer.
Durant la discussion, les membres soulèvent différents aspects de la question qui devraient être
considérés de façon distincte, notamment, la perception par le public du réseau des détaillants,
la compétence des techniciens, la permanence de l’emploi, la saisonnalité des opérations, la
perception du public en regard de la valeur du service rendu, la qualité du service, etc. Chaque
point a une influence sur la professionnalisation de l’industrie ou sur ce qui en est perçu.
Pour ce qui est du personnel technique, des mécaniciens en particulier, il semble que les pistes
de solution pour augmenter la compétence et pour assurer la stabilité du personnel soient ;
- l’assurance d’un emploi annuel continu,
- la formation en milieu de travail, sur place,
- un cadre de travail stable et agréable où la communication est bonne,
- Le niveau de salaire
Malheureusement, les arrêts de travail sont souvent la cause de pertes d’employés qui
s’orientent vers des emplois annuels. Par voie de conséquence, cette situation crée des
difficultés de recrutement. Les jeunes ne peuvent s’identifier à un métier qui n’est pas stable et
continu. Les employeurs sont à la merci d’emplois annuels mieux payés ailleurs. Il est difficile
d’offrir des carrières aux nouveaux candidats. La solution serait donc d’offrir des carrières
stables avec de l’emploi sur une base annuelle (12 mois).
Pour ce qui est de la formation, plusieurs pistes de solutions sont abordées. Les participants
souhaitent que les manufacturiers se concertent pour offrir des périodes de formation durant
les périodes creuses. Certaines compagnies, comme le fait la compagnie Volvo, pourraient offrir
des modules de formation sur le Web. D’autres suggèrent qu’il y ait une concertation entre les
intervenants pour que les formations soient offertes sur une période de deux semaines.
Les membres souhaitent que des programmes réguliers de formation soient mis en place par le
ministère de l’Éducation. M. Paquette leur fait part des démarches entreprises par l’AMQ sur