TP 11_Approche des lois de Newton
M.Meyniel 1/2
LES LOIS DE NEWTON AUX JEUX OLYMPIQUES
Objectifs : - Vérifier et appréhender vectoriellement la première loi de Newton.
- Approcher la deuxième loi de Newton.
Document 1 : Le principe d’inertie (Newton, 1666)
" Tout système isolé ou pseudo-isolé persévère dans son état de repos ou de mouvement rectiligne uniforme."
Rq : * Un système isolé n’est soumis à aucune force.
Un système pseudo-isolé est soumis à des forces dont la résultante (= la somme) est nulle.
Document 2 : Quelques sports olympiques
Le curling
Le curling trouverait ses origines vers le XVIème siècle en Ecosse, notamment en raison des conditions
climatiques hivernales favorisant la formation d'une couche de glace permettant la pratique de ce sport. Maintenant
répandu à travers le monde, ce sport est olympique depuis les Jeux Olympiques d'hiver de 1998 à Nagano au Japon.
Le but est de lancer une "pierre" à travers une patinoire pour l'amener le plus près possible du centre d’une cible. Le
mouvement de la pierre peut être considéré sans frottement sur une durée relativement courte.
L'enregistrement n°1 donné en annexe donne les positions d’une pierre à intervalles de temps régulier.
Le saut à ski
Le saut à ski, discipline olympique également, a pour but de parcourir le maximum de distance dans les airs.
Afin d’acquérir le maximum de vitesse, le sauteur se laisse glisser sur un tremplin constitué de deux parties :
- une partie plane et fortement inclinée permettant de gagner en vitesse.
- une partie incurvée permettant au sauteur de prendre idéalement son envol.
En repérant par rapport à la piste inclinée et à intervalle de temps réguliers, la position du centre de gravité du
sauteur lors de sa prise d'élan (départ arrêté), on obtient alors l'enregistrement n°2 donné en annexe.
La luge
La luge est un sport olympique de vitesse, consistant à descendre une piste verglacée sans frein et en un
minimum de temps. Elle se pratique en position allongée sur le dos, seul ou à deux personnes. Les spécialistes
peuvent atteindre des vitesses proches des 120 km.h-1.
ors d'une descente, un lugeur lancé à pleine vitesse, dans sa deuxième moitié de descente, a une vitesse constante
comprise entre 110 et 120 km.h-1. Attaquant un virage dont le rayon de courbure vaut environ 25 m, ce lugeur est
soumis à une accélération très importante. Les efforts que ce lugeur doit fournir pour maintenir son corps droit et
gainé sur la luge sont alors considérables.
L'enregistrement n°3 de l'annexe donne différentes positions du lugeur dans un virage de la piste de luge.
Document 3 : Le vecteur-vitesse
Soient G(t) la position du centre d’inertie G d’un système
à l’instant t et G(t+ t) celle à l'instant t+
t
* Le vecteur-vitesse moyenne
du système entre ces deux
positions par :