Terminale S_Thème 2_COMPRENDRE : LOIS ET MODELES
chapitre 2_Les lois de la mécanique newtonienne
M.Meyniel 2/6
Toute démarche scientifique débute par l’observation comme nous l’avons « vu » à travers la première
partie. Dès lors, on peut émettre des hypothèses afin d’établir des lois et modèles permettant de comprendre
le fonctionnement d’un système et de prédire son comportement. C’est tout l’objet de cette deuxième partie de
l’année comme nous l’avons commencé en chimie avec la « Représentation spatiale des molécules ».
Dans la première partie de l’année, nous avons notamment pu observer que certaines ondes présentent un
caractère périodique amenant certaines propriétés. Mais la périodicité s’avère très utile aussi pour mesurer
le temps !
Comment exploiter des phénomènes périodiques pour mesurer le temps ?
C’est ce sur quoi nous allons tout d’abord nous interroger.
En effet, l’Homme a depuis toujours été à la recherche d’étalon de temps pour rythmer sa vie sociale,
religieuse et professionnelle avec une précision toujours plus nécessaire et fine.
Le temps a ainsi, dès le début, été inscrit comme une variable naturelle des phénomènes évolutifs notamment
dans le domaine de la mécanique avec les travaux de Newton (qui étudia les évolutions en fonction du temps).
Cette considération lui a permis alors d’établir les notions de conservation d’énergie et de quantité de
mouvement.
On se propose de revenir ici sur ces notions et avant d’en estimer les limites pour comprendre ce qui a pu
amener la remise en cause du critère de relativité ou non du temps par Einstein au début du XXème siècle et de
nos jours. (la vitesse relative de la lumière et un temps absolu, au profit d’une vitesse de la lumière absolue (cette
invariance ayant été largement confirmée par l’expérience) et un temps relatif (validé par les notions afférentes [temps
propre et temps mesuré, la dilatation des durées …] et les observations [GPS, horloges atomiques embarquées …]).
Afin de mener cette recherche, nous allons reprendre le cheminement historique pour comprendre
l’évolution progressive des notions utilisées. Pour cela, il convient d’établir les modèles et lois à utiliser dans
la mécanique dite classique, celle où le temps constitue la variable naturelle. C’est tout l’objet de ce cours.
I. Mouvement d’un point.
1. Le référentiel d’étude.
Un système mécanique est un objet (ou un ensemble d’objets) dont on étudie le mouvement, les
forces qu’il subit.
* Le mouvement du système est caractérisé par sa trajectoire et sa vitesse.
Il dépend du référentiel dans lequel on l’étudie.
* Le référentiel se compose :
- d’un solide de référence par rapport auquel on étudie la trajectoire,
- d’une horloge permettant de repérer les dates à chaque position.
Ex : Le référentiel héliocentrique (pour l’étude des mouvements dans le système solaire) ;
le référentiel géocentrique (pour l’étude des mouvements autour de la Terre) ;
les référentiels terrestres (pour l’étude des mouvements sur Terre ou à son voisinage).
Rq : * Le solide de référence est rattaché à un repère d’espace (O, , ,
) comme en mathématique.
Voir l’activité documentaire « Une histoire de seconde »