Economie de l’Union
Européenne
Livre : International Economics Krugman Obstfeld
L’économie est divisée en deux sous disciplines :
1. La microéconomie micro est l’éco s’intéressant aux comportements des agents
individuels
2. La macroéconomie s’intéresse aux niveaux des Etats etc..
En macroéconomie, on va introduire les concepts de chômage, d’emplois.. Elle même, se
divise en deux manches :
Le Produit Intérieur Brut : valeur de marché de l’ensemble des biens et services finaux
produits dans un pays pendant une période donnée.
Tout ce qu’on produit représente la richesse ou pas. Le PIB français est l’ordre de 2
000 milliards d’euro, les Etats-Unis 15 000 milliards de $. Le PIB, d’un point de vu
comptable est l’ensemble des revenus distribués dans un pays.
Mais c’est une mesure imparfaite, difficile de mesurer tout les éléments (services
publics..)
Est-ce que la valeur de marché de l’agriculture est un bon indicateur même si ça pollue
beaucoup ?
Cependant, il a l’avantage d’être plutôt objectif. Si on regarde l’évolution du PIB dans le
temps, à long terme, il est croissant. A court terme, il évolue en vague et à long terme, en
ligne droite. La tendance, c’est à dire une moyenne de la vague est une construction
intellectuelle et statistique.
1. La macroéconomie de long terme avec les théories de croissance. Elle va
s’intéresser à la hauteur, à la pente, la démographie. On a une variable
fondamentale qu’est le capital. La question centrale est comment accumuler du
capital ?
2. La macroéconomie de court terme s’intéressant aux pourquoi de la vague
dans l’évolution du PIB. Son objectif étant la stabilisation.
Ainsi, on aimerait pouvoir « lisser le cycle ». La question est de savoir : peut-on le
faire ? Dans cette hypothèse là, on estime que le stock de capital est fixe. C’est dans
ce cadre là, que l’on va mettre en place des politiques conjoncturelles. Pour les
classiques, l’Etat ne doit pas pratiquer de politiques conjoncturelles alors que pour
les Keynésiens, oui c’est la bonne solution. Ces politiques sont de deux ordres : les
politiques budgétaires et les politiques monétaires.
Lorsqu’on parle de macroéconomie sur le long terme, on parle seulement de politiques
structurelles, qui ont vocation à modifier la droite.
Exemple, les politiques mises en œuvre en Europe sont d’infrastructures. L’idée est
d’espérer le changement de trajectoire de la courbe de long terme.
Court terme : politique conjoncturelle / Long terme : politique structurelle
Il est évident que l’aspect monétaire sera mis en avant puisque l’Union est plus
avancée sur le point de vu monétaire. Autre raison, c’est un domaine de la science
économique ayant progressé de façon considérable depuis les 30 dernières années. Il
faut aussi souligner des Etats ayant accepté de partager la même monnaie se privant du
taux de change.
1. Balances des paiements
C’est un document comptable mais qui est extrêmement important. La BDP va
enregistrer l’intégralité des opérations que les résidents d’un pays font avec un non
résident.
Définition : La BDP est un document statistique qui recense sous forme comptable
l’ensemble des flux économiques et financiers intervenus entre résidents et non résident au
cours d’une période donnée.
La forme comptable signifie que quand on fait de la comptabilité, chaque opération est
inscrite deux fois et donc, la BDP est par définition toujours équilibrée.
L’ensemble des flux économiques est composé de deux grandes parties :
1. Les flux économiques où l’on retrouve toutes les opérations du commerce
international
2. Les flux financiers où l’on retrouve tous les échanges d’actifs financiers, des
mouvements capitaux.
Les résidents ce sont les personnes physiques résident en France quelque soit leurs
nationalités. On retrouve les personnes morales françaises ou étrangères pour leur
établissement en France. La France, d’un point de vu comptable, c’est la métropole, les
DOM, les collectivités territoriales, Mayotte et la Principauté de Monaco. Les TOM font
partis du reste du reste du monde.
La BDP est établie par la BDF pour une raison aisée, les banques centrales ont une
mission importante de gérer la bonne santé du système bancaire. Ainsi, elles font la
supervision du système bancaire. La BC va en profiter pour collecter des données,
notamment sur les opérations de changes. La très grande majorité de ces opérations se
fait par les banques.
Avant l’euro la BDP était établie par la BDF en franc. Depuis que l’on a l’euro, on a plus
de taux de change en mark, le pesetas etc.. Les collectes de données auprès des banques
perdent de sa valeur. C’est la raison pour laquelle que la BDF va réaliser des enquêtes
statistiques.
La BDP est un document faisant l’objet d’accords internationaux. Dans le cadre du
FMI, les pays s’engagent à réguler leur BDP selon certaines règles.
Le principe d’enregistrement, une opération doit être enregistrée. Au crédit (+), on va
enregistrer les opérations donnant lieux à une sortie de biens, de services ou d’actifs. Au
débit (-), on met toutes les opérations faisant l’inverse, l’entrée.
La BDP est composée de trois comptes :
1. Le compte des transactions courantes
2. Le compte de capital
3. Le compte financier.
1. Le compte des transactions courantes
A) Opérations sur les biens
Si je regarde le solde du compte des biens, on le nomme la balance commerciale.
L’idée est puisqu’on parle que de biens, on est face à un indicateur de la
compétitivité de l’industrie nationale. Tout de même, il faut préciser que c’est
indicateur imparfait puisque on peut très bien avoir un mauvais excédent.
Exemple, la France est dans une profonde récession et ainsi, on importe peu. En même
temps, les autres sont en pleine expansion et ainsi, ils exportent beaucoup. Et donc, on
obtient un mauvais excédent. De la même manière, on peut avoir un bon déficit si on est
dans la situation inverse, c’est à dire une grande importation française et une mauvaise
exportation étrangère. On obtiendra alors un bon déficit.
Il est évident que nous avons de bons excédents et de mauvais déficits. Si on regarde
l’année 201-2012 pour la France, on a une balance commerciale déficitaire. Il est évident
que sachant qu’il dure depuis plusieurs années, il nous amène à nous interroger sur la
compétitivité de l’industrie nationale. Il faut ainsi l’observer sur plusieurs années.
Pour atténuer l’interprétation de ce chiffre, on va également calculer le taux de
couverture. Ce sont les exportations / importations * 100. Il est évident que ce n’est pas
la même chose de prendre un petit pays qu’un plus grand pays.
B) Opérations sur les services
Le solde est appelé le solde de la balance des services. C’est là dedans que l’on
trouve tout ce qui concerne le tourisme et ainsi, on retrouve un des points fort de la
France.
C) Les revenues
On va importer et exporter des facteurs de productions qui vont être rémunérés. Les
salariés correspondent aux frontaliers. Ensuite, on a le revenu du capital.
Exemple : pour les investissements, j’achète une action Mercedes à Frankfort 30 euros.
Cette opération sera inscrite dans le mouvement des capitaux, pas ici. Mais si j’ai une
action, je peux percevoir un dividende, une partie du profit que réalise l’entreprise. Si on a 1
euro/action, on le retrouvera ici sur les revenus d’investissements.
D) Les transferts courants
Les transferts courants sont la contrepartie comptable des biens, services et
capitaux exportés ou importés gratuitement, c’est à dire sans contrepartie
apparente ou mesurable.
Dans le secteur des administrations publiques, on retrouve tout ce qui est coopération
internationale, la contribution aux institutions internationales.. On retrouve aussi les
autres secteurs avec les envois de fonds des travailleurs, on exporte des capitaux à titre
gratuit.
Si on fait le solde de la balance des transactions courantes, on a un solde de -7 pour
2004. On va ensuite avoir, el compte capital.
2. Le compte de capital
Il a un solde positif de +2 en 2004. On retrouve essentiellement :
1. Les transferts en capital qui sont des opérations donnant lieu au transfert de
propriété d’un actif fixe ou à la remise d’un engagement par le créancier sans que
rien ne soit perçu en échange. C’est très proche de ce qu’on avait dans les
transferts courants. Un exemple typique est la remise de dette.
2. Les acquisitions d’actifs non financiers (brevets). Exemple, Mac Donald qui
veut acheter le droit d’utiliser l’image du Roi Lion.
Si je fais le solde du 1 et du 2, dans la suite, je vais l’appeler, le solde de la BTC
(balance des transactions courantes)
Compte des transactions courantes + compte de capital = Balance des
transactions courantes.
Si j’ai un taux négatif à la BTC, j’aurais un taux de +5 au compte financier pour
rééquilibrer. Les étrangers vont devoir me prêter de l’argent. C’est le cas typique des
Etats-Unis.
Y (PIB) = C (ménages, consommations) + I (entreprises qui investissent) + G
(gouvernement, Etat et dépenses publiques) +(X - M) (importations -
exportations, étrangers). X et M (consommation nette du reste du monde)
3. Le compte financier
1. Les investissements directs
2. Les investissements en portefeuille,
3. Les produits financiers dérivés.
4. Autres investissements
5. Les avoirs de réserves
Ils ont été ventilés du moins spéculatif au plus spéculatif.
a) Les investissements directs
Définition : Cela désigne l’opération effectuée par un investisseur afin d’acquérir,
d’accroître ou de liquider un intérêt durable dans une entreprise et de détenir une
influence dans sa gestion.
Il faut retenir les termes : durable et influence.
Les investissements sont stables puisque on s’investit dans la durée en exerçant une
forte influence dans une entreprise X. De nombreux pays tentent d’attirer des
investisseurs pour accroitre leur économie. De là, l’importance d’une stabilité
politique.
b) Les investissements en portefeuille
Ce sont les mouvements de capitaux au sens propre du terme. Ainsi, on retrouve les
actions, les obligations…
Exemple : achat d’action dans une entreprise. C’est un titre risqué car il est exposé au
même risque que l’entreprise. Si j’achète chez Peugeot et que l’entreprise ne va pas bien,
l’action peut s’écrouler.
L’obligation est un titre de créance.
Exemple : Si j’achète une obligation à la RATP de 100 euros à 4% sur 5 ans. C’est à dire
qu’aujourd’hui je donne 100 euros mais dans 1 ans, je touche 4 euro, puis 4 euros, puis 4
euros. Au bout de 5 ans, je touche 4 euros plus mon prêt de 100 euros.
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