5
(3) Soit fune fonction de classe C3de R2dans Rtelle que f(0) = 0 et df(0) = 0. Montrer qu’il existe des
fonctions α, β et γtelles que
f(x, y) = α(x, y)x2+ 2β(x, y)xy +γ(x, y)y2
avec
α(x, y) = Z1
0
(1 −t)∂2f
∂x2(tx, ty)dt, β(x, y) = Z1
0
(1 −t)∂2f
∂x∂y (tx, ty)dt et γ(x, y) = Z1
0
(1 −t)∂2f
∂y2(tx, ty)dt.
(4) Déterminer les valeurs de α, β et γen (0,0).
(5) Montrer que ces fonctions sont de classe C1.
(6) On suppose d2f(0,0) définie positive. Montrer qu’il existe une boule de centre (0,0) de rayon r > 0sur
laquelle αet αγ −β2sont strictement positives. Montrer ensuite que sur cette boule,
f(x, y) = α(x, y)x+β(x, y)
α(x, y)y2
+α(x, y)γ(x, y)−β(x, y)2
α(x, y)y2.
(7) Montrer que
X=pα(x, y)x+β(x, y)
α(x, y)y,et Y=sα(x, y)γ(x, y)−β(x, y)2
α(x, y)y
sont des fonctions de classe C1sur B(0, r).
(8) Montrer que Ψ : (x, y)7→ (X, Y )définit un C1difféomorphisme d’un voisinage Ude (0,0) sur un
voisinage Vde (0,0) et que
f◦(ΨU)−1=X2+Y2.
En déduire que dans un voisinage convenable de (0,0) les courbes de niveau de fsont les images d’un
cercle par difféomorphisme.
(9) Montrer de même que si la signature de d2f(0,0) est (1,1). il existe un difféomorphisme local Ψen (0,0)
Ψ : (x, y)7→ (X, Y )tel que
f◦(ΨU)−1=X2−Y2.
Exercice 6.26 Soient Uun ouvert de Rn,g:U→Rune fonction de classe C∞. On dit que a∈Uest un
point critique de fnon dégénéré si df(a)=0.
(1) On suppose a= 0 et g(a) = 0. En appliquant une formule de Taylor à la fonction ϕ t 7→ g(tx)définie
dans un voisinage de 0de R, montrer que
g(x) = Z1
0
(1 −t)D2gtx(x, x)dt.
(2) L’application x7→ Qx=R1
0(1 −t)D2gtxdt est une application de classe C∞d’un voisinage de 0à
valeurs dans l’espace des formes quadratiques sur Rn=Eet g(x) = Qx(x)avec Q0=1
2D2g(0,0). Soit
S(E)l’espace des endomorphismes symétriques de Eet Q(E)l’espace des formes quadratiques sur E.
Si u∈S(E)on note < , > la forme polaire de Q0. et Q0◦ula forme quadratique x7→ Q0(u(x), u(x)).
Soit ψ: (x, u)∈B(0, r)×S(E)7→ Q0◦u−Qx.
Calculer ψ(0,Id) et calculer la dérivée partielle ∂2ψen (0, Id).
(3) En déduire l’existence d’un voisinage Vde 0dans E, d’un voisinage Wde q0dans S(E)et d’une
application ϕde classe C∞de Vdans Wtels que Q0◦α−Qx= 0 équivaut à α=ϕ(x).
(4) L’application x7→ ϕ(x)(x)est de classe C∞de Edans Eet sa différentielle. Calculer sa différentielle
en 0.
(5) Déduire de ce qui précède qu’il existe un voisinage Vde 0 dans Rnet un difféomorphisme β:V→W
tel que
–β(0) = 0 et Dβ0=Id
– pour tout x∈V, on a
g(a+x)) = g(a) + 1
2D2g0(β(x), β(x)).