CHAPITRE 3. DIFFÉRENTIELLES 3.14. EXERCICES 3.14 Exercices Exercice 12. En utilisant la définition de la differentielle d’une application en un q point, calculer la diffe2 rentielle en (0, 0) de l’application ƒ de R dans R définie par : ƒ (, y) = 1 + y 2 + 2. Exercice 13. soit la fonction ƒ (, y) = y(2 − y 2 2 + y 2 si (, y) ̸= (0, 0), et ƒ (0, 0) = 0. 1. La fonction ƒ est-elle différentiable sur R2 ? Si oui donner sa différentielle. 2. Calculer si elles existent, les dérivées partielles secondes suivantes : ∂2 ƒ ∂∂y Que peut-on conclure ? (0, 0) et ∂2 ƒ ∂y∂ (0, 0). Exercice 14. On rappelle que si = (n )n∈N ∈ RN , alors 1 p X |n |p ∥∥ℓp := ∈ R ∪ {+∞} n∈N pour 0 < p < ∞ et ∥∥ℓ∞ := sp |n | ∈ R ∪ {+∞}. Enfin, pour p ∈ ]0, +∞], on pose n∈N ℓp (R) := ∈ RN , ∥∥ℓp < ∞ . 1. Vérifier que si p ≤ q, on a ∥∥ℓq ≤ ∥∥ℓp et donc ℓp (R) ⊂ ℓq (R). 2. Montrer que 7→ ∥∥ℓp est une norme si et seulement si p ≥ 1. En déduie que dans ce cas on a un espace de Banach. 3. Soit ƒ ∈ C 1 (R) telle que ƒ (0) = 0 et F : ℓ1 (R) → ℓ1 (R) qui à 7→ F() := (ƒ (n ))n∈N . Montrer que F est bien définie et partout différentiable et calculer dF. 4. Montrer que l’application g : 7→ ∥∥2 de ℓ1 dans R est bien définie et C 1 , et calculer dg. 2 Exercice 15. Soit E un espace vectoriel normé. Montrer que pour k ∈ N, l’application L(E) → L(E), 7→ k est C 1 et calculer sa différentielle. Montrer que si E est un espace de Banach, alors l’application GL(E) → L(E), 7→ −1 est C 1 et calculer sa différentielle. Exercice 16. 1. Montrer que la relation 4 + y 3 − 22 y − 1 = 0 définit implicitement y en fonction de au voisinage de (0, 1). 2. Former un développement limité à l’ordre 3 au voisinage de 0 de la fonction qui à associe y. Exercice 17. On considère le système d’équations : 2 + y 2 − 2z 2 = 0 2 + 2y 2 + z 2 = 4 Montrer que, pour proche de l’origine, il existe des fonctions positives y() et z() telles que (, y(), z()) soit solution du système. On déterminera y ′ en fonction de , y et z ′ en fonction de , z. J. Feuto 75 UFRMI-UFHB 3.14. EXERCICES CHAPITRE 3. DIFFÉRENTIELLES Exercice 18. Soit E l’espace vectoriel des polynômes d’une seule variable réelle et de degré inférieur à 2. On le munit de la norme ∥P∥ = sp |P()|. Soit la base E = (1, 1 + X, 1 + X 2 ) de E et ƒ : E ∋ P(X) = α0 + α1 X + α2 X 7→ ƒ (P) = sin(α0 α2 )X − cos(α2 )X 2 ∈ E. Calculer les dérivées partielles de ƒ dans la base E, au point Q(X) = 1 + X 2 et montrer que ƒ est différentiable. ∈[0,1] 2 Exercice 19. Soit ƒ : R3 1. Montrer que ƒ est C 1 . → R3 (, y, z) 7→ ( + y 2 , y + z 2 , z + 2 ) 2. Calculer le rang de d(,y,z) ƒ . 3. Quels sont les points au voisinage desquels ƒ est localement inversible ? Exercice 20. Considérons la fonction ƒ : R2 → R définie par : ƒ (, y) = + y 2 sin(y), Donner en justifiant, la formule de Taylor à l’ordre 2 de ƒ en (1, 1). Exercice 21. Etudier le comportement de la fonction ƒ définie sur R2 par ƒ (, y) = (1 − 2 )(1 − y 2 ) au voisinage de ses points singuliers. Exercice 22. Soit ƒ : R2 → R définie par ƒ (, y) = (3 + 1)(y 2 − 1). Etudier les extrema de ƒ sur le disque unité fermé de R2 . Exercice 23. Soit ƒ l’application définie pour tout (, y) ∈ R2 par ƒ (, y) = 4 + y 4 − ( − y)2 . 1. Déterminer les points critiques de ƒ . 2. Etudier la nature du point critique (1, −1). 3. Montrer que les résultats vus en cours ne permettent pas de conclure quant à la nature du point critique (0, 0). 4. Montrer que (0, 0) n’est pas un extremum local de ƒ . UFRMI-UFHB 76 J. Feuto