radiofréquence sur des niveaux excités dans un faisceau

1221
UTILISATION
D’UNE
EXPÉRIENCE
DE
RÉSONANCE
ÉLECTRIQUE.
RADIOFRÉQUENCE
SUR
DES
NIVEAUX
EXCITÉS
DANS
UN
FAISCEAU
D’IONS
ACCÉLÉRÉS
A
LA
DÉTERMINATION
DES
SECTIONS
EFFICACES
D’EXCITATION.
APPLICATION
AU
NIVEAU
n
=
6
DE
4He+
A.
ZGAINSKI,
S.
CHURASSY
Laboratoire
de
Spectrométrie
Ionique
et
Moléculaire
(associé
au
C.N.R.S.),
Université
de
Lyon
I,
Campus
de
la
Doua,
69621
Villeurbanne,
France
M.
LOMBARDI
Laboratoire
de
Spectrométrie,
Physique
(associé
au
C.N.R.S.),
Domaine
Universitaire,
38041
Grenoble
Cedex,
France
(Reçu
le
7
avril
1975,
révisé
le
15 juillet
1975,
accepté
le
25
août
1975)
Résumé.
-
La
méthode
de
détection
optique
d’une
résonance
électrique
entre
niveaux
hydro-
génoïdes
sur
un
faisceau
d’ions
excités
par
cible
solide
mince
peut
être
utilisée
pour
déterminer
des
sections
efficaces
d’excitation.
Nous
étudions,
en
nous
référant
à
une
expérience
faite
dans
le
niveau
n
=
6
de
4He+,
les
possibilités
de
la
méthode.
Nous
en
concluons
que,
compte
tenu
des
corrélations
entre
signaux
des
sous-niveaux
ML,
on
ne
peut
atteindre
que
certaines
combinaisons
linéaires
des
sections
efficaces
d’excitation.
Abstract.
2014
The
optical
détection
of
an
electric
resonance
between
hydrogenoid
levels
on
beam-
foil
excited
ions,
can
be
applied
to
the
determination
of
excitation
cross-sections.
We
study
the
possibilities
of
this
method
by
referring
to
an
experience
on
the n =
6
4He+
level.
Since
the
signals
from
various
ML
sub-levels
are
correlated
the
method
allows
only
the
determination
of
a
few
linear
combinations
of
excitation
cross-sections.
LE
JOURNAL
DE
PHYSIQUE
TOME
36,
DÉCEMBRE
1975,
Classification
Physics
Abstracts
5.250
-
5.286
1.
Introduction.
-
La
résonance
électrique
radio-
fréquence
est
une
méthode
possible
de
détermination
des
structures
fines
ou
hyperfines
des
atomes
hydro-
génoïdes
légers
car
les
séparations
entre
niveaux
sont
alors
assez
faibles
pour
être
du
domaine
des
hyper-
fréquences.
Fabjan
et
Pipkin
[1]
ont
ainsi
étudié
l’hydrogène
en
utilisant
un
faisceau
d’ions
accélérés.
Nous
avons
appliqué
cette
technique
à
quelques
états
excités
de
l’hélium
ionisé,
4He+ ;
des
résultats
préliminaires
[2]
ont
été
obtenus
pour
les
niveaux
n
=
5,
6,
7 :
il
s’agissait
essentiellement
de
mesures
de
structure.
Nous
examinons
ici
les
possibilités
d’obtention
des
sections
efficaces
d’excitation
à
partir
du
signal
optique
de
résonance
électrique
RF
et
nous
les
illustrons
sur
des
résultats
plus
précis
concernant
n
=
6,
dans
la
transition n
=
6
à n
=
4
située
vers
6
561
A.
Le
principe
de
l’expérience
est
de
soumettre
un
faisceau
d’ions
4He+
excités
par
cible
solide
mince
à
l’action
d’un
champ
électrique
oscillant.
Lorsque
la
fréquence
du
champ
correspond
à
une
séparation
de
structure
fine
telle
que
AL
=
±
1,
il
y
a
couplage
entre
les
deux
états
atomiques
concernés,
donc
transferts
de
population,
qui
sous
certaines
conditions
(voir §
2.3)
entraînent
une
variation
de
l’intensité
lumineuse
due
au
déclin
radiatif,
permettant
de
détec-
ter
optiquement
la
résonance.
En
pratique,
le
faisceau
d’ions,
après
excitation
par
une
cible
de
carbone,
traverse
une
région
de
champ
électrique
RF,
rectilignement
polarisée
dans
une
direction
perpendiculaire
au
faisceau.
La
détection
a
lieu
après
cette
région,
parallèlement
au
champ
électrique
(Fig.
1).
Dans
une
première
partie,
consacrée
au
calcul
du
signal
optique
de
résonance
électrique
RF,
nous
serons
amenés
à
étudier :
-
le
choix
d’une
représentation
basée
sur
l’étude
des
symétries
du
problème ;
-
l’expression
des
opérateurs :
Qo
densité
d’exci-
tation,
U(t)
d’évolution, D
de
détection,
dans
cette
représentation ;
-
le
signal
analytique
à
chacune
des
populations
LO’ML
(dans
l’axe
du
faisceau
pris
comme
axe
de
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0197500360120122100
1222
FIG.
1.
-
Dispositif
expérimental.
1.
Cible
de
carbone.
2.
Plaques
RF.
3.
Diode.
4.
Mesure
puissance
RF.
5.
Coupleur
directif.
6.
Fréquencemètre.
7.
Générateur
RF
modulé
1 000
Hz.
8.
Lentille
et
filtre.
9.
Photomultiplicateur.
10.
Amplificateur-discriminateur.
11.
Détection
synchrone.
Les
bobines
de
compensation
du
champ
terrestre
n’ont
pas
été
représentées.
La
compensation
de
l’effet
Doppler
est
obtenue
en
inversant
les
bornes a
et
b.
quantification)
des
sous-niveaux
de
structure
fine
concernés,
compte
tenu
de
deux
approximations :
systèmes
indépendants
à
2
niveaux
et
champ
tournant.
On
montrera
qu’on
ne
peut
atteindre
les
cohérences
d’excitation
LL’ U ML
dans
cette
expérience.
-
La
simulation
d’un
signal
expérimental
corres-
pondant
à
diverses
répartitions
de
populations
en
L
et
ML.
La
seconde
partie
sera
consacrée
à
la
détermination
des
sections
efficaces
d’excitation
LU ML
dans
les
niveaux
s,
p,
f,
g,
h
de n
=
6
de
4He+.
-
La
méthode
des
moindres
carrés
mettra
en
évidence
les
corrélations
entre
les
populations
LQ’ML,
indépendamment
du
signal
expérimental.
-
On
recherchera
alors,
par
un
changement
de
base,
les
combinaisons
linéaires
non
corrélées
des
LQML,
et
on
évaluera
leur
précision,
compte
tenu
des
données
expérimentales.
Les
plus
significatives
permettront
de
reconstituer
le
signal.
-
Un
développement
de Jo
sur
une
base
d’opé-
rateurs
tensoriels
irréductibles
conduira
à
exprimer
les
contributions
des
populations
(tenseur
d’ordre
0)
et
alignements
(tenseurs
d’ordre
2,
4,
etc.)
au
signal.
On
montrera
enfin
que
les
variances
des
combi-
naisons
linéaires
non
corrélées
des
LU ML
dépendent
étroitement
des
contributions
relatives
des
popu-
lations
et
alignements
au
signal,
ce
qui
fixe
les
possi-
bilités
et
les
limites
de
la
méthode.
2.
Signal
optique
de
résonance
électrique
RF.
-
Pour
des
niveaux n
élevés,
les
écarts
des
fréquences
de
résonance
deviennent
comparables
aux
largeurs
de
raies,
si
bien
que
la
forme
du
signal
observé
dépen-
dra
sensiblement
des
populations
initiales.
La
connais-
sance
de
l’expression
analytique
de
chaque
compo-
sante
du
signal
est
donc
nécessaire
à
la
détermination
de
ces
populations
initiales.
2.1
SYMÉTRIE
DU
PROBLÈME
ET
CHOIX
D’UNE
REPRÉ-
SENTATION.
-
On
peut
distinguer
trois
phases
dans
une
expérience
de
détection
optique
de
résonance
radiofréquence
électrique
sur
un
faisceau
d’ions
accélérés :
a)
La
préparation
du
système
décrite
par
l’opé-
rateur
densité
d’excitation
Qo.
b)
L’évolution
du
système
due
à
son
hamiltonien
X(t)
et
qui
s’exprime
par
l’opérateur
d’évolution
U(t),
tel
que :
c)
La
détection
dont
rend
compte
l’opérateur
de
détection :
D
est
l’opérateur
dipolaire
électrique,
e03BB
le
vec-
teur
unitaire
associé
à
la
polarisation
détectée,
Pi
le
projecteur
sur
les
états
inférieurs
de
la
transition
optique
détectée.
L’intensité
lumineuse
détectée
a
pour
expression :
Les
symétries
des
opérateurs
Qo,
U(t), D
vont
nous
guider
dans
le
choix
d’une
représentation.
.
Les
propriétés
de
l’excitation
d’un
faisceau
d’ions
par
une
cible
solide
mince
(nature
purement
élec-
trostatique
de
l’interaction,
symétrie
cylindrique)
s’expriment
simplement
dans
la
base
découplée
correspondant
à
l’axe
z
du
faisceau
pris
pour
axe
de
quantification.
Par
contre,
le
hamiltonien
du
problème
étant
invariant
par
rotation
autour
de
l’axe
oZ,
colinéaire
au
champ
RF,
aura
une
structure
diagonale
en
MJ
dans
la
représentations
1 JM} >z
OZ
est
l’axe
de
quantification.
En
conséquence,
on
écrira
d’abord
0’0
dans
la
base
LSML
Ms
>z
puis
par
changement
d’axe
de
quanti-
fication
lié
à
une
rotation
qui
amène
oz
sur
oZ,
dans
la
base
LSML
Ms
> z,
enfin
dans
la
base
couplée
LSJMJ
>z.
Dans
l’approximation
dipolaire
électrique,
le
champ
électrique
RF,
de
fréquence
N,
couple
les
états
de
parité
opposée
(111L
1
=
1)
et
le
couplage
est
d’autant
plus
important
que
leur
écart
en
fréquence
DF
1
est
proche
de
N.
En
particulier,
dans
le
domaine
étudié :
400
MHz-700
MHz,
et
pour
le
niveau n
=
6
1223
de
4He+,
on
peut
distinguer
quatre
transitions
dipolaires :
Les
durées
de
vie
sont
les
suivantes :
Seules
les
deux
premières
ne
sont
pas
indépendantes,
car
elles
admettent
un
état
commun
G9/2;
nous
les
considérons
cependant
comme
telles
compte
tenu
de
leur
écart
en
AF
et
à
cette
approximation
près,
l’espace
des
états
du
système
sera
formé
de
sous-
espaces
disjoints
à
deux
états,
du
type
1 LSJMJ >z
et
L’ SJ’ MJ
>z.
La
détection
(en
l’absence
de
polariseur)
qui
s’effectue
dans
notre
cas
parallèlement
à
oZ,
axe
du
champ
RF,
est,
elle
aussi,
invariante
par
rotation
autour
de
oZ,
donc
diagonale
en
Mj.
De
plus, D
ne
pouvant
coupler
que
des
niveaux
de
même
parité,
(j
0394L
1
=
0,2),
sera
diagonale
dans
chaque
sous-
espace
Mj :
seuls
seront
à
calculer
les
éléments
de
matrice
tels
que : z
(
LSJMJ
15)
1 LSJMJ
> z.
La
détection
est
incohérente
et
l’expression
(2.1)
du
signal
montre
qu’alors,
les
cohérences
de
03C3(t),
termes
extradiagonaux
tels
que :
ne
seront
pas
détectées. Il
suffit
donc
de
calculer
les
termes
diagonaux :
On
ne
peut
exclure a
priori
des
cohérences
d’exci-
tation
du
type : z
(
LSJMJ
1 Uo
L’
SJ’
Mj )z
dans
l’expression
de
ces
derniers.
En
fait,
nous
verrons
qu’elles
disparaissent
par
suite
de
la
variation
de
la
phase
du
champ
RF
vue
par
les
ions
du
faisceau.
2.2
ETUDE
DES
OPÉRATEURS
0"0’
U(t)
ET
D.
-
2 . 2 .1
Opérateur
03C30
pour
une
excitation
d’un
faisceau
d’ions
par
cible
solide
mince.
-
2.2.1.1
Excitation
d’un
faisceau
d’ions
par
cible
solide
mince. - Si
l’on
suppose
en
étendant
l’hypothèse
de
Percival
et
Seaton
[3],
une
interaction
faisceau-cible,
de
nature
purement
électrostatique
et
si
l’on
tient
compte
de
la
brièveté
de
l’excitation
par
rapport
au
temps
corres-
pondant
au
couplage
de
L
et
S,
la
base
découplée
1
LSML
Ms
>z
=
1 LML
>z
SMS
>z
sera
la
plus
appropriée
à
la
représentation
de
Jo
qu’on
pourra
décomposer
selon :
°Q°
et
suo
agissent
respectivement
dans
les
espaces
orbitaux
et
de
spin
LML
>z
et
SMS
>z.
Si
l’on
admet
l’isotropie
de
l’excitation
dans
l’espace
de
spin,
suo
se
confond
avec
l’opérateur
identité
et
l’étude
de
Jo
se
réduit
à
celle
de
’ao.
La
symétrie
cylindrique
de
l’excitation
a
deux
conséquences :
a)
003C30
est
invariant
par
rotation
autour
de
l’axe
oz
du
faisceau,
003C30
est
donc
diagonal
en
MJ
dans
la
base
coupée
LSJMJ
>z;
b)
003C30
est
invariant
par
réflexion
dans
tout
plan
contenant
oz ;
on
peut
en
déduire
l’égalité
Il
convient
de
noter
que
les
symétries
précédentes
n’excluent
pas
l’existence
de
termes
de
cohérence
tels
que :
z
LML
1 ouo
1 L’ ML >z
avec
L #
L’,
mis
en
évidence
dans
l’étude
de
Lombardi,
Giroud
et
Zgainski
[4].
En
résumé,
les
paramètres
de
l’excitation
relative-
ment
à
l’axe
du
faisceau
pris
pour
axe
de
quantifi-
cation
sont
de
deux
types :
e
Les
populations
z
LML
1 ouo
1 LML >z
ou
sec-
tions
efficaces
d’excitation
des
sous-niveaux
ML
d’un
niveau
L.
e
Les
cohérences
z(
LML
1 Ou 0
LL’
ML
>z
entre
niveaux
de
L
différents.
Nous
verrons
que
la
détection
optique
de
la
réso-
nance
électrique
peut
permettre
l’obtention
de
cer-
tains
de
ces
paramètres.
2.2.1.2
Eléments
de
matrice
diagonaux
de
6o
dans
la
base
LSJMJ
)z.
-
Si
R
est
l’opérateur
associé
au
changement
d’axe
de
quantification
(Oz
en
OZ),
on
a :
1224
Pour
les
éléments
diagonaux,
les
seuls
à
intervenir
dans
le
signal
comme
le
montrera
l’étude
de
U(t),
et
en
intro-
duisant
les
populations
initiales
U Omm:
L’invariance
de
Jo
dans
une
rotation
de
03C0
autour
de
l’axe
du
faisceau
a
pour
conséquence :
2. 2. 2
Opérateur
d’évolution.
-
2 . 2 . 2 .1
Système
à
deux
niveaux
couplés
par
un
champ
électrique
RF. -
Le
hamiltonien
Je(t)
peut
s’écrire :
Jeo
est
le
hamiltonien
en
champ
nul,
Jed
le
hamiltonien
phénoménologique
rendant
compte
du
déclin
radiatif
et
JCRF
le
hamiltonien
du
couplage
par
le
champ
électrique
RF
La
phase ô
traduit
l’interaction
des
ions
avec
le
champ
RF
à
différents
points
de
son
cycle.
Dans
l’approximation
d’un
système
à
deux
niveaux
2.1),
H(t)
a
pour
représentation
dans
la
base
des
états
propres
l 1>
est
| 2>
de Jeo
+X,:
col,
y,
et
úJ2,
72
sont
les
pulsations
et
les
inverses
des
durées
de
vie
associées
respectivement
aux
états
| 1 >
et
| 2
>.
L’interaction
a
pour
expression :
Le
calcul
de
l’opérateur
d’évolution
U(t)
s’effectue
généralement
(Silverman
et
Pipkin
[5]),
selon
les
étapes :
-
passage
dans
la
représentation
d’interaction,
-
approximation
du
champ
tournant,
-
diagonalisation
du
hamiltonien
indépendant
du
temps
obtenu
dans
la
représentation
associée
au
référentiel
du
trièdre
tournant.
Dans
ce
dernier,
la
résonance
électrique
RF
peut
alors
s’interpréter
comme
un
anticroisement
de
deux
niveaux
couplés
par
un
champ
électrique
statique.
U(t)
a
pour
expression
dans
la,base
propre
de
Jeo
+ aCd :
Uo,
Ul
et
U2.
rendent
compte
respectivement
de
l’évolution
du
système
due
à
Jeo
+
Jed,
du
passage
dans
le
référentiel
tournant,
et
du
couplage
vu
dans
ce
dernier.
2.2.2.2
Expression
de
l’opérateur
densité
u(t).
1225
En
désignant
par
Iij( t),
aoij
et
03C3ij (t)
les
éléments
de
matrice
de
U2(t),
03C30
et
0"( t)
dans
la
base
propre
de
Jeo
+ Xd
et
après
moyenne
sur
la
phase
eifJ
pour
tenir
compte
du
fait
que
les
ions
interagissent
avec
le
champ
électrique
RI
en
différents
points
de
son
cycle,
l’expression
(2. 2)
se
développe
selon :
A
la
suite
de
la
moyenne
sur
b,
les
cohérences
d’excitation
03C30ij
(i
#
1)
ont
disparu
des
éléments
diagonaux
de
Q(t),
mais
demeurent
dans
les
éléments
non
diagonaux.
Comme
l’opérateur
de
détection
est
diagonal
dans
la
même
représentation,
le
signal
est
donc
indépendant
des
cohérences
d’excitation.
FIG.
2.
-
Evolution
de
l’opérateur
densité :
-
de
to
=
0
à
t =
tl,
évolution
du
système
en
l’absence
de
RF,
décrite
par
Uo ;
-
de
t,
à
t2,
interaction
avec
le
champ
RF,
dont
rend
compte
U ;
-
de t2
à
t3,
détection.
Dans
notre
expérience,
l’évolution
a
lieu
en
trois
phases
comme
le
montre
la
figure
2.
En
désignant
par 03C4
le
temps
d’interaction
(i
=
t2 -
tl),
on
obtient :
2.2.2. 3
Eléments
de
matrice
de
l’opérateur
Z
de
couplage.
-
Z
peut
être
considéré
comme
la
compo-
sante
TJ
du
tenseur
r -
rCl où
r
et
C
représentent
respectivement
la
partie
radiale
et
angulaire
de
r1.
Dans
la
base
coupée
LSJM,
> z,
un
calcul
classique
donne :
où a
est
le
rayon
de
la
première
orbite
de
Bohr
et
L >
le
plus
grand
des
nombres
quantiques
L
et
L’.
Les
pro-
priétés
de
symétrie
des
coefficients
3 j
et
6 j
impliquent
que
seuls
seront
couplés
les
états
tels
que :
De plus :
Le
changement
de
MJ
en -
Mj
conserve
donc
les
éq.
(2.3) :
il
suffira
de
considérer
l’excitation
et
l’évolution
dans
les
sous-espaces
Mj
>
0.
,
2.2.3
Opérateur de
détection.
-
En
désignant
par
| lSjm j >
les
états
inférieurs
de
la
transition
et
compte
tenu
des
symétries
(§ 2.1)
on
doit
calculer :
1)
étant
invariant
dans
une
rotation
de
03C0
autour
de
l’axe
du
faisceau
Il
suffit
donc
de
déterminer D
pour
les
MJ
>
0.
1 / 11 100%

radiofréquence sur des niveaux excités dans un faisceau

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