livret jdo2013

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GUIDE D’INFORMATIONS
A LA PREVENTION
DE L’INSUFFISANCE RENALE
SOURCES : ligues reins et santé
A LA BASE, TOUT PART DES
REINS…
Organes majeurs de l’appareil urinaire, les reins permettent d’extraire les toxines, les
déchets métaboliques du sang et les sels minéraux excédentaires pour les éliminer dans
les urines.
Chaque minute les reins filtrent et nettoient environ 1 litre de sang soit plus de 1400
litres par jour, produisant environ 1.5 litres d’urine quotidiennement.
Le rein a un rôle de régulateur indispensable puisqu’il :
• maintient la pression artérielle
• stimule la production de globules rouges
• assure l’équilibre en minéraux
• assure l’équilibre acido-basique
• transforme la vitamine D en « calcitrol » permettant ainsi l’absorption du
calcium par l’intestin et sa fixation dans les os.
• maintient l’équilibre des substances chimiques intervenant dans le
fonctionnement des muscles et du cœur.
L’INSUFFISANCE RENALE
(CHRONIQUE) C’EST QUOI ?
On parle
d’insuffisance rénale chronique lorsque les deux reins ne
peuvent plus assurer correctement leur fonction de filtration du sang.
On dit que l’insuffisance rénale est chronique quand elle évolue
depuis plus de 3 mois.
L’insuffisance rénale en chiffres :
• 3 millions de français souffrent d’insuffisance rénale
• 1 français sur 2 ne sait pas qu’il a les reins malades
• 20 à 35% des insuffisances rénales ne sont diagnostiquées qu’au
stade terminal
• En 2009, 68 000 personnes étaient en insuffisance chronique
terminale en France. 50% ont recours à la dialyse tandis que les 50
% restant sont en attente d’une greffe de rein.
• Le nombre de personnes en insuffisance rénale augmente chaque
année de 3 à 5%.
LES SYMPTOMES DE
L’INSUFFISANCE RENALE
L’insuffisance rénale est une maladie silencieuse qui ne provoque aucun symptôme
perceptible. En dehors de douleurs liées à des calculs urinaires ou des kystes rénaux
compliqués (hémorragie …) .
Son diagnostic se fait souvent trop tardivement lorsque les reins ont au moins perdu
plus de 50% de leur capacité. Certains patients ont souvent une bonne santé apparente
alors que leurs reins ne fonctionnent plus qu’à 10 à 20% de leurs capacités.
Pourtant, détectée à temps il est possible de ralentir considérablement la progression
de l’insuffisance rénale grâce à une prise en charge précoce.
Lorsque l’insuffisance rénale chronique a déjà atteint un stade sévère les symptômes
suivants peuvent apparaitre :
• Sensation de mal-être global, fatigue excessive, trouble du sommeil et
essoufflement à l’effort : les reins ne stimulent plus suffisamment la production de
globules rouges qui deviennent insuffisants à une bonne oxygénation des organes,
provoquant une anémie.
• Perte d’appétit, nausées, mauvais goût dans la bouche dûs à l’accumulation de
déchets toxiques dans le sang ayant un effet anorexigène.
A un stade avancé on peut constater aussi :
• Des œdèmes (gonflements des paupières et/ou des chevilles) : l’élimination d’eau et
de sel devient insuffisante et les reins produisent moins d’urine.
• Démangeaisons persistantes, crampes nocturnes, troubles du rythme cardiaque
provoqués par un surplus de phosphore ou de potassium dans l’organisme
Source : AURAD
• De l’hypertension : accumulation de sel dans le sang
ainsi que la sécrétion en excès d’une hormone
hypertensive par les reins provoquent une
augmentation de la pression artérielle.
LES FACTEURS DE RISQUES
LIES A L’INSUFFISANCE RENALE
L’insuffisance rénale concerne avant tout les personnes hypertendues et diabétiques ;
Ces deux facteurs sont à l’origine de plus de 50% des cas d’insuffisance rénale.
Il existe plusieurs autres facteurs de risque dont le plus important est l’âge.
En effet à partir de 60 ans le fonctionnement rénal décroit progressivement, ce qui explique
une plus grande vulnérabilité chez les personnes âgées.
Les autres facteurs de risque :
• L’obésité : un IMC supérieur à 30kg/m2 augmente de façon considérable le risque de
développer une maladie cardiovasculaire et un diabète, et par conséquent une
insuffisance rénale
• Les maladies cardiovasculaires : ensemble de maladies du cœur et des artères causées
par l’accumulation de cholestérol dans les artères.
• L’âge de plus de 60 ans
• Antécédents familiaux d’insuffisance rénale chronique
• Des uropathies obstructives (calculs rénaux, malformation des voies urinaires …)
• Des maladies systémiques
• La prise de médicaments néphrotoxiques comme les anti-inflammatoires anti-stéroïdiens
ou lelithium (traitement des troubles bipolaires)
• Un poids de naissance inférieur à 2.5 kg
• Des épisodes d’insuffisance rénale aïgue.
Mais aussi :
- la sédentarisation
- une mauvaise hygiène de vie,
- le stress,
- une alimentation déséquilibrée ou
excédentaire, en particulier en ce qui
concerne le sel ou le sucre,
... peuvent entrainer également des
troubles métaboliques avec un
retentissement rénal.
TRAITEMENT
DE L’INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
Si l’insuffisance rénale est irréversible, il est toutefois possible de ralentir sa progression et ainsi
de retarder de plusieurs mois, voire années le recours à la dialyse ou à la greffe.
La prise en charge de l’insuffisance rénale chronique a pour objectif de ralentir la
progression de la maladie grâce à plusieurs leviers :
Contrôler la tension artérielle
L’hypertension est à la fois une cause et une conséquence de l’insuffisance rénale.
Plus la pression est basse mieux la tension artérielle sera contrôlée et plus la dégradation de la
fonction rénale sera lente. Le contrôle de l’hypertension peut passer par l’instauration d’un
régime alimentaire adapté (limitation des apports en sel et/ou des médicaments hypertenseur)
Instaurer un régime alimentaire adapté
Une réduction de l’apport en protéine animales est souvent nécessaire car celle-ci augment le
travail des reins. Des symptômes d’urémie (nausées, crampes, etc.) peuvent apparaitre si elles
sont présentes en trop grandes quantités. En fonction du degré de gravité de l’insuffisance
rénale chronique, les apports en phosphore, sodium (sel), potassium (fruits, chocolats,…) et en
lipides (graisses) seront éventuellement limités. La réduction de la consommation de liquides
pourra également être conseillée.
En cas d’insuffisance rénale secondaire à un diabète
L’obtention d’un équilibre glycémique parfait est indispensable pour réduire le risque de
complications. Cet objectif impose que le patient suive parfaitement son régime
alimentaire ainsi que son traitement médicamenteux. Il est dans ce cas essentiel de
maintenir la pression artérielle à sa valeur optimale (130/80mmHg).
Il s’agit également de maitriser les autres facteurs de risques cardio-vasculaires :
- L’arrêt du tabac est fortement préconisé
- Limiter l’hypercholestérolémie. Un taux important de cholestérol peut par le biais de
l’athérosclérose favoriser la survenue d’une hypertension artérielle qui elle-même
constitue un des tous premiers facteurs de risque d’insuffisance rénale.
Pallier aux insuffisances des reins
• Compenser l’anémie : cela permet une meilleure oxygénation des organes et en
particulier des reins et du cœur.
• Pallier au manque de calcium
• Utilisation de chélateur de phosphore afin d’empêcher son absorption lors de la
digestion.
• Rétablir l’équilibre acido-basique par l’apport de bicarbonates (gélules de bicarbonate
ou eaux bicarbonatées telles que l’eau de Vichy)
• Eliminer l’excès d’eau et de sel
LA MISE EN PLACE
DE LA DIALYSE
Dans les situations où la greffe est contrindiquée ou dans l’attente d’une transplantation, le
recours à la dialyse devient nécessaire.
La dialyse permet de filtrer le sang des personnes dont les reins ne fonctionnent plus
correctement. Une machine remplace alors la fonction rénale.
La technique de dialyse la plus courante est l’hémodialyse, une méthode réalisée le plus souvent
à l’hôpital. Mais les patients les plus autonomes peuvent apprendre à se traiter seul.
Les séances se déroulent alors dans des centres d’autodialyse comme à l’ASDR.
Toutes les informations sur l’ASDR : www.asdr.asso.fr
Source fotolia
PUIS LA GREFFE
Lorsqu’elle est possible, la transplantation rénale est le traitement de choix
de l’insuffisance rénale terminale.
Elle leur permet également d’augmenter considérablement l’espérance de
vie du patient. Il a ainsi été très récemment montré en France un patient
transplanté peut espérer vivre entre 2,5 et 3,8 fois plus longtemps que s'il
était resté en dialyse.
NOTES
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LE SOIN
HOSPITALIER
DE PROXIMITE
ASDR
Association de Soins à Domicile à La Réunion
131 route du Bois de Nèfles
97490 Ste Clotilde
Tél. 0262 20 28 20 - www.asdr.asso.fr
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