IND6406 Ergonomie cognitive La mémoire Jean-Marc Robert École Polytechnique de Montréal Le 23 mars 2010 1 Ressources attentionnelles tt ti ll Registre d’information sensorielle Stimuli Perception Décision et sélection de réponse Exécution de réponse Réponses Mémoire de travail Mémoire à long terme Figure 1.1 Un modèle de traitement humain d’information 2 . Tirée de : C.D. Wickens (1984). Engineering psychology and human performance La mémoire est essentielle dans toutes les activités humaines • • • • • • • • • • • • • Tâches d’inspection (se rappeler de la référence) Contrôle aérien (se rappeler du contenu des échanges) Lecture (se rappeler de ce qu’on vient de lire) Reconnaissance d’un visage, d’une voix Faire une addition Prendre des notes en classe Préparer et passer une examen All faire Aller f i des d courses Suivre une discussion avec des gens Retenir les noms des p personnes qqu’on vous pprésente Me rappeler que j’ai un rendez-vous chez le médecin Mémoire des témoins visuels d’événements (témoignages à la cour) … 3 Définitions • « La rétention de l’information dans le temps ». (Payne et al. , 1999, p. 83) • De façon opérationnelle: « … les changements dans le comportement qui sont causés par des événements dans le passé des sujets » (Payne et al. al , 1999, p. 83). 4 Sans la mémoire • • • • Je ne sais pas qui je suis Je ne sais pas où je suis Je ne sais pas ce que j’ai à faire Je suis incapable de parler, de lire ou d’écrire (pcq l langage le l estt appris) i) • Je suis incapable de reconnaître qui ou quoi que ce soit • … 5 Pertinence de l’étude de la mémoire en ergonomie • Formation du personnel – Dans tous les domaines et p pour tous les personnels p • Organisation du travail – But: minimiser la charge mnémonique de travail; minimiser les i t fé interférences entre t éléments élé t mémorisés é ié • Conception des interfaces H-M et des outils de travail • • • • • • Icones Interfaces à manipulation directe (tout est visible à l’écran) Aide en ligne B ll d’information Bulles d’i f i à l’écran l’é Procédures … 6 Terminologie • • • • • • • • • • • • • • Rétention, rappel, recherche (retrieval), oubli E d Encodage Effet de primauté: Effet de récence Auto-répétition Interférence Prospection mnémonique Technique de Sternberg (1966) Empan mnémonique Rappel sériel immédiat Rappel libre Chunk (paquet dd’information) information) Truc mnémonique Association de patrons (pattern matching) 7 Q l Quelques observations b ti sur la l mémoire é i • Est associative associati e – Ex.:Aider une personne à retrouver le fil de sa conversation en lui rappelant le contexte • • Existe pour chaque sens: visuelle, visuelle auditive, auditive gustative gustative, olfactive olfactive, tactile tactile. Est parfois guidée par le physique – Grâce aux automatismes qu’on a développés, le geste de la main peut nous aider à retrouver une information • • Se développe avec la pratique Ne s’observe pas directement – Est inférée à partir des traces de travail et comportements verbaux • Dépend de nos intérêts, de notre motivation – Peut être très inégale d’un domaine à l’autre • Aidée par des trucs mnémoniques – Ex.: méthode des lieux – Ex.: phrase dont la première lettre de chacun des mots nous permet de p à une qquestion. ((voir les 2 PPT sur l’ordre des pplanètes). ) trouver la réponse 8 T Truc mnémotechnique é t h i (1/2) Ordre des p planètes en ppartant du soleil (Salut, mon vieux, tu m’as jeté sur une nouvelle planète) – Soleil – Mercure – Vénus – Terre – Mars – Jupiter J i – Saturne – Uranus – Neptune – Pluton (n’est (n est plus une planète) 9 Truc mnémotechnique (2/2) Ordre des planètes par grosseur ((Je suis un neptunien p terroriste vulnérable, ma mission p polluer)) – Jupiter – Saturne – Uranus – Neptune – Terre – Vénus – Mars M – Mercure – Pluton (plus froide) (n’est plus une planète) 10 Mémoire de débutants vs d’experts (1/2) (Chase & Simon 1973: Perception in chess) • On présente pendant quelques instants à des joueurs d’é h ordinaires d’échec di i et à un maître, î des d pièces iè d’un d’ jeu j d’échec a) placées au hasard sur un échiquier vs b) correspondant à différents vrais jeux dd’échecs échecs • On fait ensuite un test de rappel de la position des pièces sur le jeu. 11 Mé i de Mémoire d débutants déb vs d’ d’experts (2/2) (Chase & Simon 1973) • Résultats – Si les l pièces iè sontt placées l é au hasard, h d le l maître ît obtient bti t des d résultats é lt t semblables à ceux des joueurs ordinaires – S’il s’agit de jeux réels, le maître obtient de meilleurs résultats que les joueurs ordinaires. • Explication – Association de patrons: le maître a des milliers de jeux stockés en mémoire, et il associe ce qu’il voit à l’un de ces jeux stockés en mémoire (pattern matching). 12 Pertinence des informations et mémoire (étude de S. Sébillotte 1982) • O On présente é d dossiers des d i médicaux édi à des d médecins éd i et à des d sages-femmes (débutants et experts) avant une intervention obstétricale. • Chacun voit ensuite le patient. • On ferme le dossier. • On fait un test de rappel sur le contenu du dossier. • Résultats: – Différence de rappel entre médecins et sages-femmes. – Différence de rappel entre débutants et experts. – Les informations ne sont pas restituées sous la forme dans laquelle elles étaient présentées dans les dossiers mais elles sont • filtrées • transformées • recodées sous forme de synthèse entre données élémentaires. 13 Conclusion (étude de S. Sébillotte 1982) • Sélection: on retient des infos utiles pour le traitement. • Ordre d’apparition: on retient en premier les choses qui sortent de l’ordinaire, qui nous frappent. • Biais, déformation (suite à un traitement). • Rappel des informations par paquets. 14 4 activités faisant appel à la mémoire (aussi 4 méthodes d’investigation de la rétention) • • • • Reconnaissance Reconstruction Rappel Réapprentissage N.B.: N B : la reconnaissance est plus facile que la reconstruction, reconstruction qui est plus facile que le rappel, qui est plus facile que le pp g réapprentissage. 15 3 types de mémoires, 3 sous-systèmes ou 3 processus • RIS RIS: registre i t d’information d’i f ti sensorielle i ll (ou ( mémoire é i sensorielle) • MCT: mémoire à court terme – Mémoire de travail – Mémoire opérationnelle • MLT: mémoire à long terme – Mémoire sémantique – Mémoire épisodique RIS > MCT > MLT L’info L’i f doit d it passer par la l MCT pour entrer dans la MLT --------------------------------------------------------------- Mémoire implicite vs mémoire explicite - Mémoire prospective - Méta-mémoire 16 4 points i t sur lesquels l l les l mémoires é i se distinguent g • • Le but ou le rôle La capacité (ou la taille) – RIS: mal définie – MCT: limitée (7 + ou – 2 éléments) – MLT: illimitée • La durée de persistance des informations – Ris: 0.1 à 0.5 sec – MCT: quelques secondes – MLT: illimitée • La nature des informations stockées – RIS: information physique – MCT: visuelle / acoustique dans le cas de ces 2 sens – MLT: sémantique 17 RIS ou mémoire sensorielle 2 sens possibles: 1) 2) Emmagasinage à long terme des caractéristiques sensorielles d’un stimulus comme le goût ou l’odeur. E Enregistrement i ou images i quii suivent i immédiatement i édi la l perception d’un stimulus et dont les durées sont très brèves. brèves 18 Expérience E é i de d Georges G Sperling S li (1960) menant à la découverte du RIS • On présente un stimulus visuel à des sujets durant 50 ms et on leur l demande d d de d rapporter immédiatement après la présentation toutes les l lettres dont d ils il se souviennent i (situation de rapport complet et de rappel libre). • On enregistre i la l réponse. 19 V R M N C W G J V B S A 20 Résultats Ré lt t d de l’ l’expérience é i de d Sperling (1960) au sujet du RIS • Le sujet j peut p rapporter pp 4-5 éléments sur les 12. • Explications: p cat o s: – Pendant que le sujet identifie, maintient en mémoire et rapporte les 4-5 éléments, l’information concernant les autres éléments en mémoire sensorielle se détériore. – Il y a interférence entre les premiers éléments rappelés et les éléments suivants: pendant que le sujet rapporte les premiers éléments, il ne peut pas traiter les autres éléments. 21 2è 2ème expérience é i de d G. G Sperling S li sur le l rapport partiel --------------------------présente le p prochain stimulus au sujet j On p pendant 50 ms 22 K T R S Q B V P L M A X 23 24 Tout de suite après le stimulus, on présente é brièvement: b iè S i Soit Un pointeur U i t vis-à-vis i à i de d la l ligne à rappeler ou Un son grave vis-à-vis de la li ligne à rappeler. l 25 Résultats Ré lt t de d l’expérience l’ é i de d Sperling S li sur le rapport pp p partiel • Le sujet peut rapporter 3 lettres sur 4 dans chaque rangée é – Il a donc stocké 9 lettres sur 12, donc le double de la situation i i précédente. é éd 26 Registre d d’information information sensorielle (ou mémoire sensorielle) • • Existe pour chacun des 5 sens Retient l’information sensorielle très brièvement, souvent sans que y conscients. nous en soyons – Persistance: 0.1 à 0.5 sec. • • Il n’existe aucun moyen de prolonger cette information L’information est ggardée sous sa forme physique p y q initiale;; elle n’a pas p subi de traitement ou de codage pour lui donner une signification. – Visuel: trace iconique + trace phonétique dans les cas des lettres et des chiffres. – Auditif: A di if trace phonétique h éi • • • Illimitée en quantité mais il est difficile d’estimer la capacité réelle de cette mémoire C idé é comme un lac Considérée l d’informations d’i f ti d dans lequel l l se ravitaillent it ill t les autres mémoires Les mémoires visuelles et auditives ont été les plus étudiées jusqu’à ce jour. jour 27 Mé i à courtt terme Mémoire t • C Correspond d à la l quantité tité d’informations d’i f ti de d l’environnement qui peut être stockée temporairement dans une même fraction de temps. • Contenu différent du RIS: l’information retenue n’est pas une image g complète p des événement,, on retient pplutôt l’interprétation immédiate de ceux-ci. • Étude classique de Miller (1956): . « The magical number of 7, plus or minus 2 » . Faite avec des objets sans signification • L’étude de Broadbent (1975) montre plutôt qu’elle est de l’ordre de 3 à 5 éléments. 28 MCT et mémoire de travail • Braddeley & Hitch (1974) préfèrent parler de mémoire de travail – Concept voisin qui conçoit cette mémoire à la fois comme un lieu de stockage et comme un lieu de traitement. • On peut garder l’information en MCT pendant un temps indéfini en faisant un effort conscient – Ex., par auto-répétition 29 Caractéristiques de la MCT (selon Hitch 1987; Gardiner 1987) • • • Les lettres et les mots qui riment sont particulièrement difficiles à différencier dans le MCT On p perd de l’info en qq secondes de la MCT si les qq secondes qui q suivent une activité de mémorisation sont occupées à faire une activité ou traiter de l’information distrayante (voir Fig. 5.7) Le taux d’oubli d oubli par la MCT augmente – avec la complexité de la tâche ou de l’activité distrayante – au fur et à mesure que la quantité d’information à se rappeler augmente – quand du matériel semblable a récemment été stocké en mémoire • • • Le rappel de noms d’items de la MCT est généralement meilleur quand ces items sont présentés en images plutôt qu’en mots L probabilité La b bilité de d rappell de d la l MCT augmente t en fonction f ti de d la l profondeur et de la quantité de traitement effectué au moment de l’encodage. Pl on vieillit Plus i illi (> ( 55 ans), ) moins i on peut retenir i d’information d’i f i en MCT. MCT 30 Figure 5.7 Pourcentage de rappel correct en fonction du délai entre la présentation des items et leur rappel (Peterson et Peterson 1959) (Tirée de C. Fortin, R. Rousseau (1989). Psychologie cognitive, p. 166) 31 Capacité p de la MCT,, rappel pp sériel immédiat et empan mnémonique Le rappel sériel immédiat est la principale tâche utilisée depuis plus d’un siècle pour estimer la capacité de la MCT. – L’expérimentateur présente à un sujet une série de lettres ou de chiffres et lui demande, immédiatement à la fin de la série, pp des items dans l’ordre de pprésentation. d’effectuer un rappel – Le nombre d’items contenus dans la série la plus longue que le sujet peut réciter correctement est appelé empan mnémonique ((memoryy span). p ) – L’empan pour des lettres ou des chiffres est généralement de 7 ou 8. – Controverse: serait-ce serait ce la seule mesure de la capacité de la MCT? 32 Eff t d Effet de primauté i té ett effet ff t de d récence é (voir Fig. 5.1) • Effet de primauté: – le l rappell est supérieur éi pour les l items i apparaissant i au début des listes. • Effet de récence – le rappel est supérieur pour les items apparaissant à la fin des listes. listes 33 Figure 5.1 Fi 5 1 Pourcentage P dde rappell correct en ffonction i de d la l position i i d’un d’ mot dans une liste en comportant 40 (courbe de position sérielle) (Tirée de C. Fortin, R. Rousseau (1989). Psychologie cognitive, p. 142) 34 Technique de Sternberg (1966) sur la prospection mnémonique • L’auteur a mis au point une technique de reconnaissance d’items en mémoire qui va comme suit: – On présente au sujet un ensemble d’items qu’il doit mémoriser, l’ensemble-mémoire; par ex. : A, P, Q, W – Typiquement cet ensemble est présenté visuellement et contient un nombre d’items inférieur à l’empan mnémonique, soit au maximum 6 ou 7 items. – Après un délai d’environ 0.5 sec, un item-test est présenté (ex., W) et le sujet doit indiquer le plus rapidement possible par « oui » ou par « non » si cet item était p p présent dans l’ensemble-mémoire. – On enregistre le temps de latence. 35 700 . 650 Temps de 600 réaction 550 moyen (ms) 500 450 . . . . . 400 0 1 2 3 4 5 Dimension de l’ensemble-mémoire 6 Figure gu e 5.11 5. Temps e ps de réaction éact o moyen oye de laa réponse épo se dans da s une u e tâche tâc e de prospection p ospect o mnémonique en fonction de la dimension de l’ensemble-mémoire 36 (d’après Sternberg, 1966) (tiré de Fortin & Rousseau, 1989, p. 175) Mé i opérationnelle Mémoire é ti ll • Concept proche de la « mémoire de travail » (Baddeley, 1976) • Concept introduit par André Bisseret (1970) en France dans le cadre de ses recherches sur le contrôle aérien • Définition: – La rétention temporaire des données nécessaires à l’action, sous l’hypothèse que l’organisation de cette mémoire est structurée par les processus de traitement de l’information pour lesquels la rétention était nécessaire ou du moins utile. – Une mémoire fonctionnelle qui résulte de la conjugaison des capacités offertes par la mémoire de travail et par la partie de la MLT qui peut être activée lors de l’exécution d’une tâche. 37 E é i Expérience de d A. A Bi Bisserett (1970) • • Fait F it résoudre é d des d problèmes blè de d navigation i ti aérienne éi à des d contrôleurs t ôl aériens comme ils le font dans leur travail Fait faire une tâche de rappel libre sur ces problèmes. Résultats: • Différences entre débutants et expérimentés expérimentés, non pas quantitatives mais qualitatives, ce qui reflète l’emploi de raisonnements différents pour la résolution de problèmes Par la suite, Sperandio montre: • L’effet du degré d’importance de chaque info élémentaire selon le type d problème de blè traité. ié • Il existe une relation entre récence de l’encodage mnésique et la quantité d’informations à mémoriser. 38 Mémoire à long terme • • • • • Contient C i l’ensemble l’ bl des d connaissances i permanentes de d l’H Sans limite de taille Sans limite de temps Contenu sémantique et organisé en un réseau sémantique Le recouvrement dd’infos infos procède par association à partir d’indices présents dans la mémoire de travail que l’on appelle « sondeurs » (Walker & Hitch, 1985) • Le rappel est un processus dynamique car le contenu du sondeur est en permanence modifié en fonction de ll’évolution évolution de la situation et du déroulement du rappel, rappel et le réseau de base de la mémoire qui est sollicitée est susceptible de changer. 39 C Caractéristiques té i ti de d la l MLT • La probabilité L b bilité de d retrouver t l’info l’i f ddans lla MLT augmente t en fonction f ti du pairage entre – les indices et le contexte présents au moment du stockage et – les indices et le contexte disponibles au moment du rappel • • • • Plus la compatibilité (ressemblance) est grande entre les opérations effectuées pour stocker l’info et les opérations effectuées pour la recherche, plus la probabilité de rappel correct est grande. Le rappel dans la MLT d’informations interreliées est meilleur que pour des informations indépendantes, p p isolées. Plus l’info stockée en MLT est distincte et unique, plus la probabilité est grande qu’elle soit rappelée correctement. Le rappel de la MLT est meilleur pour des images que pour des mots, mots et pour des mots visualisables que pour des mots qui ne le sont pas. 40 Mé i sémantique Mémoire é ti Endel Tulving (1972, (1972 1983) est le premier auteur à avoir distingué 2 différents types de mémoires: la mémoire sémantique et la mémoire épisodique. -------------------------------------------------------------------------• Une MLT qui nous permet d’interpréter ce que nous vivons. • Contenu abstrait et général : on y emmagasine des concepts tels que père, cheval, chien, nourriture, manger, avion, … • S’est constituée à travers nos toutes premières expériences • Les oublis surviennent ici moins fréquemment qu’en mémoire é i épisodique. é i di • Les études sur cette mémoire mettent l’accent sur la ll’organisation organisation ou la structure de ll’information information en mémoire. mémoire 41 Mémoire épisodique • une MLT qui contient les informations spécifiques portant sur des expériences concrètes que nous avons vécues dans des lieux et des moments particuliers particuliers. – Ex.: le souvenir de la soirée de samedi dernier – Ex.: je sais que j’ai un rendez-vous chez le dentiste jeudi prochain • Une mémoire en constante évolution car de nouveaux événements s’ajoutent à chaque instant. • Les études sur cette mémoire mettent ll’accent accent sur les processus impliqués dans l’utilisation de cette mémoire. 42 Mé i implicite Mémoire i li i Graf & Schacter (1985) ont créé les termes de mémoire explicite et mémoire implicite pour distinguer ces deux formes de mémoire. ------------------------------------------------------------------------------------------• Elle renvoie aux capacités non-intentionnelles de recouvrement de connaissances en mémoire lors d’activités très automatisées et qui ne nécessitent aucun effort conscient de récupération d’information. – E Ex.: reconnaissance i de d caractères tè lors l de d la l lecture l t – Ex.: se rappeler de la signature de mon nom – Ex.: associer un nom à un visage familier • La mémoire implicite se révèle quand la performance à une tâche est facilitée en l’absence de souvenir conscient. • La situation la plus étudiée au sujet de cette mémoire est l’accès direct, immédiat, irréfléchi à des connaissances en présence d’un stimulus particulier (direct priming, Tulving & Schacter, 1990). 43 Mémoire explicite • La mémoire explicite se révèle quand la performance à une tâche requiert de se rappeler de façon consciente d’ é i d’expériences passées. é 44 Mémoire prospective • C’ C’est lla mémoire é i quii permet de d se rappeler l de d faire f i des d choses dans le futur. – Ex Ex.:: prendre des médicaments tous les 3 heures. heures – Ex.: passer chez le nettoyeur en revenant du travail – Ex.: téléphoner ce soir à Marie-Hélène pour son anniversaire. • Importance des aide-mémoires externes pour se rappeler de faire des choses et améliorer ainsi la performance. – Par ex.: une liste de choses à faire. 45 Méta-mémoire • Mémoire des méta-connaissances,, c.-à-d. des connaissances particulières qui permettent à l’humain de connaître les connaissances qu’il possède. 46 L’entrevue L’ t cognitive iti pour améliorer éli la l mémoire des témoins visuels • • Développée par Geiselman, Fisher, MacKinnon & Holland (1986). Basée sur 2 principes : 1. On assume que ce qui est dans la mémoire (memories) comprend une multitude d’attributs, et par conséquent, l’efficacité d’une procédure dd’amélioration amélioration de la mémoire dépend du degré selon lequel les indices de rappel utilisés croisent (overlap) les attributs stockés en mémoire. 2. Il peut y avoir plusieurs chemins qui mènent à ce qui a été mémorisé ( (memory ttrace), ) donc d différents diffé t indices i di de d rappell peuventt permettre tt de d retrouver différentes informations. • 4 techniques générales pour retrouver l’information et des techniques plus spécifiques pour évoquer des types d’information spécifiques. 47 Références Réfé • • • • Card, S.K. S K (1989). (1989) Models of working memory, in J.E. J E Elkind, S.K. SK Card (1989). Human performance models for computer-aided engineering. Ch Chase, Simon, Si H. H (1973). (1973) P Perception ti iin chess. h C Cognitive iti Psychology, P h l 4, 55-81 Payne, y D.G., Klin, C.M., Lampinen, p J.M., Neuschatz, J.S., Lindsay, y D.S. (2000). Memory applied, (chap. 4) in Durso, F.T. (Ed.). Handbook of Applied Cognition. Wiley. Wickens C.D. Wickens, C D (1984). (1984) Engineering Psychology and Human Performance. 48