ERGO-Memoire_L1-5avril2017 [Mode de compatibilité]

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LES MEMOIRES
Roussel Martine Psychologue
CMRR CHU Amiens
LES MEMOIRES
Définition
LES MEMOIRES
Les modélisations
Les dissociations
Outils
d’évaluation
Substrat neuronal
LES MEMOIRES
Définition
LES MEMOIRES
LES MEMOIRES
Définition: Permet d'enregistrer des info venant
d'expé et d'évts divers, de les conserver et de les
restituer..
Pas une mémoire mais des mémoires
Dissociations
Différents processus au sein de la mémoire
Modélisations
Imagerie fonctionnelle ; substrat neuronal
LES MEMOIRES
Plusieurs systèmes de mémoire
Mémoire humaine non unitaire : ensemble de systèmes
relativement indépendants
Arguments chez le sujet normal et en pathologie
Chaque système repose sur un réseau neuronal
relativement spécifique
syndrome amnésique spécifique selon le siège de la
lésion cérébrale
LES MEMOIRES
LES MEMOIRES
Les dissociations
PRINCIPALES DISSOCIATIONS
MNÉSIQUES
DISSOCIATION MCT/MLT
MCT : capacité limitée permet le maintien d’info pendant un
temps court (no de tél ; suivre une conversation…) et une
capacité limitée (nb élts qui peuvent s'y maintenir 5 à 7Miller, 1956).
MLT : système mnésique permettant d’encoder, stocker et de
restituer des info (théoriquement illimitée en capacité et durée)
Ex se souvenir des dernières vacances, il faut récupérer les indices
contextuels favorisant le rappel.
DISSOCIATION MCT/MLT
Cette distinction provient
1. Sujet « normal » Psychologie expérimentale
Travaux de Conrad & Hull, 1964 ; Waugh & Norman, 1965 ;
Baddeley, 1966.
Stockage à court terme = information encodée sous une
forme phono, long terme sémantique
Effet de primauté et de récence
2. pathologie Neuropsychologie
HM (Milner 1966) MCT préservée et MLT altérée
EXPERIENCE
EFFET DE PRIMAUTÉ ET RECENCE
DISSOCIATION MCT/MLT
Cette distinction provient (Pour revue voir Baddeley, 1986, Shallice
1988,Van der Linden, 1989) :
Effet de
primauté
% de bonnes réponses
1. Psychologie expérimentale
100
80
Effet de
récence
60
40
20
0
0
5
10
Position
Courbe de position sérielle
15
DISSOCIATION MCT/MLT
Cette distinction provient
1. Sujet « normal » Psychologie expérimentale
Travaux de Conrad & Hull, 1964 ; Waugh & Norman, 1965 ;
Baddeley, 1966.
Stockage à court terme = information encodée sous une
forme phono, long terme sémantique
Effet de primauté et de récence
2. pathologie Neuropsychologie
HM (Milner 1966) MCT préservée et MLT altérée
Dissociation MCT/MLT
2. Arguments en neuropsychologie : la double dissociation
Cas HM (Milner 1966) MCT préservée et MLT altérée et le KF (Shallice,
Warrington, 1970) ayant un profil inverse
Profils mnésiques patients HM et KF
% bonnes réponses
100
patient HM
(Milner 66)
80
60
Patient KF
(Shallice
70)
40
20
0
MCT
MLT
LA MEMOIRE DE TRAVAIL
M de travail : remplace la notion de MCT
Maintien d’une information pendant un temps
limité pendant la réalisation d’activités cognitives
diverses
Tache de mémoire de travail
- Stocker et traiter une information
ex: le calcul mental : maintenir les chiffres et réaliser l’opération
arithmétique
DISSOCIATIONS AU SEIN DE LA MLT
DISSOCIATION IMPLICITE/EXPLICITE
DISSOCIATION IMPLICITE/EXPLICITE
Implicite: qui n’est pas accessible a la conscience.
souvenirs qui concernent des associations et des savoirs faire. Ces
gestes sont appris grâce à leur répétition. Elle ne nécessite pas un
rappel conscient de l’apprentissage des gestes.
Exemple: appendre de nouvelles habiletés motrices: Apprendre à nager
Explicite: Apprentissage conscient
Les souvenirs qui font partie de la mémoire explicite peuvent être
consciemment rappelés.
Exemple: Apprendre une poésie
MEMOIRE IMPLICITE
PRS = système de représentations
perceptives
Acquisition et maintien de la connaissance relative à la forme et
structure des mots objets mais pas des propriétés mnésiques
sémantiques (fonctionnelles et associatives).
Rend la perception plus fluente plus rapide.
Tâches qui n’exigent pas de récupération
consciente d’un apprentissage antérieur.
MEMOIRE PROCEDURALE
Acquisition de procédures ou
d’opérations comme l’Apprentissage
d’une habilité visuo-motrice
se manifeste par une amélioration graduelle
des performances à la suite d’une exposition
répétée à une situation.
MEMOIRE EXPLICITE
DISSOCIATION IMPLICITE/EXPLICITE
Implicite: qui n’est pas accessible a la conscience.
souvenirs qui concernent des associations et des savoirs faire. Ces
gestes sont appris grâce à leur répétition. Elle ne nécessite pas un
rappel conscient de l’apprentissage des gestes.
Exemple: appendre de nouvelles habiletés motrices: Apprendre à nager
Explicite: Apprentissage conscient
Les souvenirs qui font partie de la mémoire explicite peuvent être
consciemment rappelés.
Exemple: Apprendre une poésie
MEMOIRE EPISODIQUE
Mémoire épisodique
Evènements personnels vécus dans un contexte spatiaux temporel précis
Infos doivent être liées ds un contexte cible
Conscience autonoétique capacité de se voir et se projeter ds le passé et le futur
Avez-vous le souvenir précis du
moment lors duquel vous avez
appris ces événements ?
Quelle heure était-il ?
Où étiez vous ?
Avec qui étiez vous ? etc…
Qu’avez-vous fait ce jour là ?
Revivre l’événement (reviviscence)
(Tulving, 1995 ; Wheeler et al., 1997)
Noël
Dernier?
Dernier
film
Au ciné ?
Qu’est ce que
Vous avez
Mangé
hier soir?
MEMOIRE SEMANTIQUE
Connaissances didactiques ; connaissances générales du
monde (ne pas associée au concept uniquement)
Associé à état de conscience noétique conscience
décontextualisé
sentiment de savoir qq chose ici et mainteant
Quelle est
La capitale
De l’Italie?
Définition
des mots
Concepts
LES PROCESSUS MNÉSIQUES
DE LA MLT
PROCESSUS MNESIQUES
La mémoire fonctionne principalement grâce à trois processus : l’encodage,
le stockage ou la consolidation et la récupération.
Encodage. Enregistrement de l’information L’encodage est grandement
influencé par l’attention et la motivation.
Le stockage (ou consolidation) ensemble de stratégies pour maintenir l’info
à long terme permet de conserver une trace mnésique forte.
Qd le souvenir est enregistré et maintenu en mémoire, il faut être capable
d’aller le rechercher. La récupération est un moyen de réaccéder au
souvenir.
LES MEMOIRES
Les principales
modélisations
LES MEMOIRES
LES MODELISATIONS
Comme nous l’avons vu, la mémoire n’est pas une entité
homogène elle est constituée de plusieurs systèmes
indépendants, quoiqu’en interaction étroite.
Les deux modèles les plus usités sont
celui de Squire, 1980 qui distingue
la M déclarative et non déclarative
celui de Tulving, 1995 qui s’accorde pour distinguer 5 systèmes
principaux de mémoire :
1 système de Mtravail
4 systèmes de MLT:
Mprocédurale,SRP, Msémantique, et Mépisodique.
EN RESUME
Mémoires
4,7
8,5,2…
47
582
6439
42731
619473
5917428
58192647
713942568
MCT
Tache
d’empan
Lune train sac
Jupe pain sac
Alpha Span
lune sac train
Pain Jupe sac
MLT
Mtravail
Mdéclarative
Tache d’empan de M de Travail
MEpisodique
MSemantique
Apprentissage
d’une liste de mots
Reconnaissance de
photos
Appariement
fonctionnel et
catégoriel
Mnon
déclarative
M Procédurale
Apprendre à
jouer au violon
MODELE DE SQUIRE (1980)
m Mémoire déclarative
(explicite)
Mémoire sémantique
h Mémoire non déclarative
(implicite)
Mémoire procédurale
+
Mémoire épisodique
Amorçage
Conditionnement classique
App non associatif
Modèle Serial.Parallèle.Indépendant (SPI)
Tulving (1995) Dissociation sémantique/ épisodique/MCT/PRS
Ex: phrase écrite
1 PRS
2
3
Msémantique
Mde travail
PRS : activation forme vis des
mots
Msémantique : signification
des mots
Encodage sériel : output
d’un système devient input
de l’autre
Mtravail : trait élaboré
Stockage // : information
laisse une trace durable ds
chacun des systèmes
Récupération indépendante
4
Mépisodique
Mémoire procédurale
Mépisodique : établit les
coordonnées visuo-spati
L’encodage ds 1 syst dépend qualité encodage ds 1 syst < ; le stockage se
fait en //,et le rappel est indpt des autres systèmes Les syst > dépendent des
syst < : double dissociation impossible
MODELE MdeTRAVAIL, Baddeley, 2000
MODELE MdeTRAVAIL, Baddeley, 2000
Boucle phonologique, calepin visuo-spatial, buffer
épisodique
Systèmes stockage modalités dépendantes
Administrateur central
Système de contrôle attentionnel
Fonctions de contrôle
Inhibition
Flexibilité…
Chacune de ces composante a une architecture fonctionnelle (soit
une modélisation spécifique)
ex pour la boucle phonologique diapo suivante
La boucle phonologique
Modélisation
2 systèmes
1 stock phonologique
permet le stockage de l’information
1 système de récapitulation
autorépétion pour maintien info
recodage infoverbale présentée visuellement
Information verbale
Entrée visuelle
Entrée auditive
Recodage
phonologique
Boucle de
récapitulation
articulatoire
Stock
phonologique
LES MEMOIRES
LES MEMOIRES
Outils
d’évaluation
EVALUATION MCT
MCT verbale :
Tache d’empan : Restituer les séries de chiffres dans
l’ordre où elles ont été énoncées
Calcul empan:
Critère d’arrêt deux échecs consécutifs à des séries de chiffre de
la même longueur.
Ex si 2 echecs à la serie de 5: empan = 4
47
582
6439
42731
619473
5917428
58192647
713942568
MCT spatiale :
Montrer les séries de cubes dans l’ordre dans lequel
elles ont été présentées
Calcul de l’empan idem empan de chiffres
2
5
4
9
6
7
3
8
1
EVALUATION Mde TRAVAIL
Tache d’empan de mémoire de travail
- Stockage et traitement dune information
Reading span (Daneman & Carpenter, 1980) : Lire et retenir le dernier mot
de la phrase
Tache d’Alpha Span (Belleville, 1992)
Expérience
EXPERIENCE
MEMOIRE PROCEDURALE
Acquisition de procédures ou d’opérations
comme l’Apprentissage d’une habilité visuomotrice
se manifeste par une amélioration graduelle des
performances à la suite d’une exposition répétée à
une situation.
Tâche dessin en miroir
(ex. Deweer et al 1993)
Apprentissage diminution du
nb d’erreurs
SRP = système de représentations
perceptives
Acquisition et maintien de la connaissance relative à la forme et
structure des mots objets mais pas des propriétés mnésiques
sémantiques (fonctionnelles et associatives).
Rend la perception plus fluente plus rapide.
Tâches qui n’exigent pas de récupération consciente
d’un apprentissage antérieur.
Dissociations entre PRS et mémoire sémantique
(Schwartz et al 1980)
Patients peuvent lire mots (même irrég) à haute voix
malgré déficit impt compréhension
Implication des régions corticales sensorielles de haut
niveau
priming perceptif M implicite/activation région occipital
RL/RI- 16 ; Grober &
Buschke,1987
Présentation des items
4 par 4
Rappel
immédiat
(encodage)
Rappel libre
Rappel total : Rappel libre + rappel indicé
Identification en
donnant le nom
de la catégorie
correspondante
Reconnaissance
Valse oui
Verre non
Violon non
Hareng oui…
Score/16
Evaluation MLT épisodique verbale
EVALUATION MLT épisodique visuelle
Test des portes de Baddeley : test de
reconnaissance
Évaluation de la mémoire sémantique
Pyramid and Palm Tree Test
(PPTT)
Pyramid and Palm Tree Test
(Montanes et Goldblum,
1995)
• association d’images
…
EN RESUME
Mémoires
4,7
8,5,2…
47
582
6439
42731
619473
5917428
58192647
713942568
MCT
Tache
d’empan
Lune train sac
Jupe pain sac
Alpha Span
lune sac train
Pain Jupe sac
MLT
Mtravail
Mdéclarative
Tache d’empan de M de Travail
MEpisodique
MSemantique
Apprentissage
d’une liste de mots
Reconnaissance de
photos
Appariement
fonctionnel et
catégoriel
Mnon
déclarative
M Procédurale
Apprendre à
jouer au violon
LES MEMOIRES
LES MEMOIRES
Substrat neuronal
RAPPEL
RAPPEL
Le circuit de PAPEZ
HIPP THAL MAMILL CING
ROLE DE L’HIPPOCAMPE
CAS HM Scoville & Milner, 1957
Epilepsie pharmacorésistance :
Lobectomie bilatérale
HM souffre d'un oubli au fur et à mesure des faits
et événements postérieurs à l'atteinte cérébral
Amnésie antérograde profonde
LES REGIONS DIENCEPHALIQUES
En plus des régions médiotemporales, la mémoire épisodique
impliquent les structures diencéphaliques (Aggleton et Brown, 1999)
Le syndrome amnésique diencéphalique (concernant le thalamus et les
corps mamillaires en particulier) est décrit par le psychiatre Russe Serguei
Korsakoff en 1889.
Le syndrome de Korsakoff a été
décrit chez un patient qui
présente un syndrome
amnésique lié à une carence en
thiamine secondaire à un
intoxication alcoolique.
La mémoire procédurale fait intervenir des
régions cérébrales fait intervenir des régions
cérébrales.
C'est le striatum (noyau caudé et putamen),
structure des ganglions de la base. Ces
structures contrôlent la motricité et il y a
également le cervelet, mais il y a aussi encore
le cortex préfrontal,
NX GRIS FRONTAL CERVELET
MÉMOIRE PROCEDURALE
savoir faire, oubli possible
du contexte d'acquisition
savoir faire
gain d'efficacité
Modèle HERA « Hemispheric
Encoding/Retrieval Asymmetry » (Nyberg,
Cabeza et Tulving, 1996).
Un vaste réseau de régions cérébrales, incluant les
régions frontales, est associé aux opérations de la
mémoire épisodique.
Le CPF g seraient préférentt impliquées dans
l’encodage info en M épisodique (et récupération en
Msémantique)
Le CPF d impliqué ds récupération de l’info en M
épisodique
RESUME
MEMOIRES
M EPISODIQUE
M SEMANTIQUE
Siege des
lésions
Temporales internes,
diencéphalique
Noyau septaux
Temporales infero
Ganglions de la Cortex
ext
base
préfrontal
Neocortex associatif
post
Pathologies MA, infarctus bi thalamiques
exemples
Rupture d’anevrysme ACoA
Demence
sémantique
M
PROCEDURALE
Parkinson
M DE
TRAVAIL
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