20/03/2014 + + Définition, mécanisme d’apparition des escarres Nécrose provoquée par la compression entre deux plan durs, des tissus (qui entraîne une hypoxie) Prévention et traitement des escarres chez la personne âgée Dr Sylvie MEAUME Hôpital Rothschild, AP-HP Paris Dermatologue - Gériatre, Chef de Service [email protected] + Escarre : morbidité et surcoûts + Facteurs de risque d’escarre Extrinsèques ou Étude américaine mécaniques Pression +++ Friction Cisaillement Macération 286 patients hospitalisés (âge moyen 50 ans) • Les escarres • augmentent les coûts (37,288 vs 13,924$ p = 0,0001) • augmente la durée d’hospitalisation (30.4 vs 12.8 j, p = 0,0001) Intrinsèques ou cliniques • patients avec escarres : • font plus d’infections nosocomiales 45.9% [17/37] vs 20.1% [50/249], p = 0.001) • font plus de complications pendant leur hospitalisation (86.5% [32/37] vs 43.0% [107/249], P < 0.001) Allman. Adv Wound Care 1999; 12(1):22-30 + Mécanisme de formation : la pression +++ Une + Immobilité Dénutrition Incontinence État de la peau Baisse du débit circulatoire Neuropathie Etat psychologique Âge Antécédent d’escarre Maladies aiguës Pathologies chroniques graves Phase terminale Mécanisme de formation : les frictions et le cisaillement pression trop forte Pendant un temps trop long 1 20/03/2014 + Évolution, réversibilité ? Qui fait des escarres ? (épidémiologie) L’âge moyen des porteurs d’escarre est 74 ans Les chiffres varient selon les activités Prévalence 7% 3,2% Réanimation - 22,6% Soins de suite Long séjour Maison de retraite + + Epidémiologie Enquête 2004 France Incidence Court séjour 7% 2,5% 10,1% 5,8% 4,3% 2,8% Épidémiologie Proportion de chaque stade d’escarre 1149 hôpitaux non universitaires, 37307 patients évalués âge moyen 72,3 ans prévalence 8,9% escarre sacrum plus fréquente chez patients incontinents escarre talonnière chez les patients ayant une AOMI Barrois JWC 2008 + Localisation des escarres en position assise + Localisation des escarre en position allongée 2 20/03/2014 + Escarre : une localisation atypique + contention + Escarre du pied Plaie de pression AOMI ± bas débit Dépistage précoce de l’escarre… Stade 0 • Rougeur qui blanchit à la pression du doigt • Réapparition de la peau normale en moins de 24 heures Classification des escarres + Stade 0 : hyperhémie réactionnelle + Escarre stade 0 Rougeur qui blanchit à la pression du doigt Réapparition de la peau normale < 24 h Histologie : œdème, dilatation vasculaire, infiltrat périvasculaire 3 20/03/2014 + Stade 1 : rougeur persistante + Escarre stade 1 Rougeur qui ne blanchit pas à la pression du doigt Persiste après 24 h Histologie : engorgement des hématies, dilatation vasculaire, œdème, infiltrat périvasculaire + + Escarre de stade 1 Sous estimée dans les enquêtes de prévalence +++ Éduquer les aide-soignants +++ Distinguer des autres causes de « rougeur » Escarre stade 2 • Perte de substance impliquant l ’épiderme et en partie le derme, se présentant comme une phlyctène, une abrasion, une ulcération superficielle + + Escarre stade 3 Perte Perte de substance impliquant le tissus sous cutané avec ou sans décollement périphérique avec décollement Escarre stade 4 de substance atteignant ou dépassant le fascia et pouvant impliquer os, articulations, muscle ou tendon sans décollement muscle os articulation 4 20/03/2014 + Exemples d’escarre de stade 4 + Déterminer le stade de l’escarre + + Parfois difficile +++ Escarre ? qdqdq Diagnostic différentiel des escarres + La gangrène de Fournier + Escarre ? Gangrène de Fourrier Fasciite nécrosante rapidement progressive du périnée et des organes génitaux externes. Secondaire à une infection polymicrobienne des bactéries aérobies et anaérobies. DS L’étiologie est identifiée dans 95 % des cas (cutanée, urogénitale ou colorectale). Traitement urgent et agressif primordial pour assurer la survie du patient - antibiothérapie à large spectre - débridement chirurgical. Mortalité reste élevée, de l’ordre de 20 à 80 %. Chirurgie de reconstruction Dermite associée à l’incontinence (DAI) ? 5 20/03/2014 + Gangrène deFourrier Gangrène de Fournier ! + Escarre ? DS + Escarre ? Décollement de Morel Lavallée Conséquence d’une chute La prévention des escarres + Les éléments de la prévention Évaluation du + Évaluation du risque risque (clinique, échelle) Patient à risque d’escarre Patient ayant une ou des escarres Intervention Les supports (lit et fauteuil) Les positions La mobilisation (changement de positions) La nutrition L’hygiène Les massages ? 6 20/03/2014 + + Revues Cochrane Évaluation du risque d’escarre Evaluation du risque d’escarre Rôle des échelles de risque d’escarre pour l’identification des patients à risque de faire des escarres L’utilisation de ces échelles de risque diminuent-elles l’incidence des escarres dans les unités de soins ? Recherche de RCTs comparant l’utilisation d’échelles validées ou non, ou comparant les échelles au jugement clinique ou les différentes échelles entre elles 1 seule étude, 256 personnes, randomisée 3 bras : Braden et entrainement évaluation non structurée et entrainement évaluation non structurée seule Pas de différence, mais étude pas assez puissante… Moore Z. Cochrane 2010 Les supports d’aide à la prévention et traitement des escarres complètement limité 1 très limité humidité constamment mouillé 1 humide activité alité mobilité + + Évaluation clinique + Échelle de risque perception sensorielle Braden nutrition friction et cisaillement 1 au fauteuil 2 légèrement diminué 3 aucune 4 diminution 2 humidité occasionnelle 3 rarement 4 humide marche 3 occasionnelle marche 4 fréquemment 2 complètement immobile 1 très limité très pauvre probablement inadéquat 2 1 problème 1 2 problème potentiel 2 légèrement limité 3 aucune 4 limitation adéquat 3 excellente 4 aucun 3 problème apparent Revues Cochrane Support d’aide à la prévention 3ème mise à jour (2004-2008-2011) une seule nouvelle étude retenue Conclusions Matelas de mousse /matelas standard : efficace Intérêt relatif des supports alternés ou basse pression continue pas claire Les matelas à air > surmatelas à air Surmatelas sur les tables d’opératon efficaces (intervention > 90 mn) + coût -efficace Les peaux de mouton efficace prévention des escarres de talon (étude australienne) ! McInnes E Cochrane Database Syst Rev 2011 Apr 13;(4):CD 001735, Pham Surgery 2011; 150(1) : 122-32 Objectifs des supports Supports statiques Ischion : 185 mm de mercure Evaluation : des capteurs de pression donnent une cartographie des appuis : en position assise ou allongée 7 20/03/2014 + Supports statiques + Évaluation des supports au lit Cartographie Les capteurs de pression permettent de comparer les performances des différents supports (coussins, matelas) Décubitus dorsal strict du corps entier Buste relevé 30 ° jambes à plat Semi-Fowler + Supports statiques + Supports dynamiques = supports motorisés = supports non motorisés Caractéristiques Nombre de Permettent l’augmentation de la surface d’appui du patient sur le support par enfoncement dans celui-ci. Ils diminuent ainsi la pression d’interface entre la peau et le support en tout point du corps et notamment au niveau des zones à risque (aspérités osseuses). Type de Réglage manuel automatique Basse pression continue Réglage manuel automatique Hauteur d’air Moteur Réglage de la pression …. HAS conférence consensus 2001 + Air alterné chambres gonflage Comment choisir un support dynamique Considérer Le nombre de chambre à air ou cellules type de gonflage La hauteur d’air actif Le moteur Le réglage des pression Autres considérations techniques Prix Le + Les indications des supports d’aide à la prévention et au traitement 8 20/03/2014 Indication de matelas statique (Conf Cons) Indication de surmatelas statique (Conf Cons) Pas d ’escarre Et risque peu élevé Et patient pouvant se mouvoir Passant moins de 12 heures par jour au lit Indication de surmatelas dynamique (Conf Cons) Patient ayant eu des escarres Ou ayant une escarre peu profonde Ou risque d ’escarre élevé Passant plus de 15 heures par jour au lit Et incapable de bouger seul Critères de choix support au fauteuil Coussins de gel non recommandés (hamac) Coussins à air difficile à régler Tenir compte Hauteur siège, poids patient, inclinaison dossier, position du patient au fauteuil Pas d ’escarre Et risque moyen Et patient pouvant se mouvoir Passant moins de 15 heures par jour au lit Indication de matelas dynamique (Conf Cons) Patient ayant une escarre profonde Et passant plus de 20 heures par jour au lit Et incapable de bouger seul + L’escarre du talon : revue Cochrane spécifique Particularité Compte tenu de l’anatomie De l’association à des facteurs vasculaires Revue Cochrane des matelas et tout système de décharge du talon 1 seule étude (141 malades) compare 2 matelas mais manque de suivi pour permettre des conclusions… Nécessité d’études complémentaires… McGinnis E Cochrane Database Syst Rev 2011 Sept 7;9 CD005485 9 20/03/2014 + Renforcer la prévention au niveau des talons Pas ou peu de mobilité : Les “systèmes” du commerce à évaluer (gouttières, attelles…) bottes de décharges Évidées sous la zone talonnière l’appui sous le mollet Prévention de l’équin Répartition de Contre-indication: Patients ayant déjà des déformations orthopédiques (déviation latérale du pied, équin installé…) attelle Médaboot, ABC + Bottes de décharge Mémoire de forme + Mobilité faible à normale Les Mousse giclée fonds de lit Décharge totale du talon Meilleure mobilité Pas + Mobilité faible ou normale Support de première intention de prévention de l’équin + Mobilité Normale/agitation: oreiller Botte de décharge enveloppante Zones du talon et tendon d’Achille évidées Système solidaire du pied Préconisée Si triple rétraction des membres inférieurs alors point d’appuis sur d’autres zones Pas de prévention de l’équin Surveillance de la tension au niveau des lanières 10 20/03/2014 + Lit-fauteuil/ ne marche pas + Supports à éviter ! Drap roulé Botte de décharge rigide Zones du talon et tendon d’Achille évidées Prévention de l’équin Ne pas mettre si équin fixé ! Anneau Système talonnière rigide attelle Médaboot, ABC + Supports à éviter… La prévention au niveau des talons ! Talonnière gel Peau de mouton Fibres siliconées coussin sous les mollets pas trop haut risque d’escarre sacrée absence d’efficacité peaux de mouton, peau d’orange, bouée, gants remplis d’eau , anneaux … + La rythmicité des changements de position dépend du type de support Aucun support ne dispense de changements de position réguliers +++ + Les positionnements Plus le support est performant plus les changements de position peuvent être espacés +++ 11 20/03/2014 + Positionnement à 30° région sacrée Étude pragmatique, multicentrique prospective ouverte, randomisée en cluster Installation à 30° soulage la Cale Groupe expérimental : 99 patient installation à 30° la nuit toutes les 3 heures Groupe contrôle : 114 patients, changement de position toutes les 6 heures et installation à 90° (routine) Triangle Conclusion : le repositionnement toutes les 3 heures des personnes âgées à 30° réduit de façon significative l’incidence des escarres (p : 0,001) Confirme les recommandations de internationales sur la prévention des escarres en France ! Moore Z. J Clin Nurs 2011; 20(17-18) : 2633-44 + Faux décubitus latéral à 30° + Positionnement à 30° Étude pragmatique, multicentrique prospective ouverte, randomisée en cluster le malade en position stable Au lit et au fauteuil Conclusion : le repositionnement toutes les 3 heures des personnes âgées à 30° réduit de façon significative l’incidence des escarres (p : 0,001) Eviter les cisaillements Installer Groupe expérimental : 99 patient installation à 30° la nuit toutes les 3 heures Groupe contrôle : 114 patients, changement de position toutes les 6 heures et installation à 910° (routine) Décubitus latéral strict à 90° « glissement » Confirme les recommandations de internationales sur la prévention des escarres ! Faux décubitus latéral à 30° Moore Z. J Clin Nurs 2011; 20(17-18) : 2633-44 Conséquence des cisaillements… décollement excision Installer le malade au lit • Utiliser des oreillers, coussins, blocs de mousse pour éviter les contacts et stabiliser les positions exposition pansement absorbant (mousse ou alginate ou TPN) Escarre du genou : prothèse exposée 12 20/03/2014 + La déambulation: Dès + Chaussures de décharge que possible ! Importance de Teraheel la reprise de la marche et de l’autonomie Pas d’appui sur la zone lésée mais attention à la chute ! =>Chaussures adaptées + Chaussures de décharge Sanital + Prise en charge des rétractions Installation au lit Privilégier la décharge de l’escarre Changements de position réguliers Mobilisation passive Verticalisation Travail Que penser des massages ? Utilisés pendant de nombreuses années Intérêt pour le confort, le soin relationnel Inspection des points d'appui Efficacité non prouvée Améliorent le flux sanguin local Rôle des huiles hyperoxygénées : effleurage Massages interdits dès qu’il y a escarre (rougeur) fonctionnel Distinguer les lésions de macération et les escarres +++ Chez les malades incontinents changer régulièrement utiliser des crèmes barrières utiliser du matériel absorbant de bonne qualité Tester vos connaissances http://www.epuap.org Pucla2 13 20/03/2014 + Dermite liée à l’incontinence Assurer l’équilibre nutritionnel Évaluer régulièrement Poids, bilan biologique, ingesta En cas de dénutrition comprendre les causes et les traiter suppléments hypercaloriques et hyperprotidiques voie d'administration adaptée (PO, SNG, GPE) prescrire une rééducation musculaire + Méta-analyse La méta analyse de 5 essais thérapeutiques randomisés suggère que les compléments nutritionnels oraux permettent de diminuer le risque d ’apparition d ’escarres L ’analyse de 3 études suggère une tendance l ’amélioration du processus de cicatrisation d ’escarres constituées + Conclusion sur la prévention des escarres Stratton 2005 + Adéquation des mesures de prévention de l’escarre à l’hôpital ! Étude multi-centrique, un jour donné dans les hôpitaux belges 19 968 patients, prévalence des escarres I-IV : 12,1% Seulement 10,8% des patients à risque reçoivent une prévention adaptée (soit au lit et soit au fauteuil) Plus de 70% des patients qui ne sont pas à risque reçoivent des soins de prévention au lit ou au fauteuil de façon inutile Étude sur > 1100 personnes âgées dans 12 SLD en Irlande 50% ont un support adapté au lit et 48% au fauteuil 9% ont des changements de position planifiés au lit et 5% au fauteuil + Principes du traitement local des escarres Vanderwee K. BMJ Qual Saf 2011 Mar;20(3). Epub2011 Jan 5 Moore Z; J Clin Nurs 2012 21(3-4) : 362-71 14 20/03/2014 Stade 1 La phlyctène séreuse (stade 2) Réaliser une brèche suffisante au bistouri Évacuer le contenu Maintenir le toît en place, si possible Hydrocolloïde ou pansement gras Mettre la plaie hors d’appui Protéger la peau par film semi-perméable ou hydrocolloïde transparent ± Supprimer les facteurs favorisants macération, cisaillement Rechercher et supprimer les points d’appui SUPPORT CHANGEMENTS DE POSITION NE PAS MASSER + Vider / découper : savoir attendre ! Escares stade 2, 3 et 4 Nettoyage de l ’escarre Eau + savon : bain Sérum physiologique Antiseptiques inutiles Cochrane database syst rev 2008; 8(4) : CD001735 + Escares stade 2, 3 et 4 Déterger l ’escarre Détersion mécanique seulement si IPS > 0,8 Détersion mécanique Attention : escarres talons au lit, pince, ciseau du centre vers les berges ni douleur, ni saignement puis pansement humide ± Détersion autolytique hydrogel et/ou alginate 15 20/03/2014 + Détecter l’AOMI +++ + Évaluer l’état vasculaire +++ L’artérite est « asymptomatique » chez le sujet âgé Marche peu volontairement réduit son périmètre de marche car a été symptomatique, ou a un périmètre de marche réduit en raison d’autres comorbidités… Parfois antécédent de chirurgie de revascularisation (pontage, stent…) Recherche des pouls, IPS (manuel ou Dopplex Ability), pression systolique au gros orteil (SysToe), Echo doppler artériel AngioIRM et/ou Artériographie (attention fonction rénale - cl creat !) A pouls Dopplex ability SysToe La « Larvothérapie » ou détersion biologique + Echec de la revascularisation IPS Ou impossibilité de revasculariser Fly (Imago) Mise en pratique de la « larvothérapie » + Maggot therapy for wound debridement : randomized clinical trial Opletalova K. Arch Dermatol 2012; 148(2) : 247-52 2 centres, Caen et Lyon, asticots en « sachets », 119 patients randomisés, plaies < 40 cm2, <2 cm prof, IPS >0,8, pendant 2 semaine asticot ou traitement conventionnel, revus à 30 jours Objectif : % de fibrine à J15 Différence significative à J8(p =0,04), non significative à J15 Conclusion : intérêt au début de la détersion 2 ou 3 applications puis relais par traitement standard 16 20/03/2014 Choix des pansements de recouvrement : généralités +Effet de l ’air et des pansements sur la plaie Effect of air drying and dressings on the surface of wound Winter GD, Nature, 1963, 197 : 92-93 • Objectif du pansement : pansement occlusif – maintenir le milieu humide et éviter la surinfection porc plaies de 2,5 cm2 au bout de 3 jours 99 % exsudat cicatrisation à l'air libre 41 % courant d'air chaud épiderme derme deshydraté Les catégories de pansements Film PU Plaies noire et sèche Bien vascularisé Interface/tulle Détersion mécanique Pansement à l’argent 18 % Artériopathie chronique oblitérante Momification Hydrogel Hydrocolloïde Hydrogel Hydrocellulaire Alginate, hydrofibre Pas d’indication des larves Pas d’indication de la TPN Pansements « booster » Nécrose noire humide Nécrose noire humide TPN ? Plaies jaunes (Fibrine > 40%) Détersion mécanique Détersion autolytique Chirurgicale Hydrojet Bistouri, curette Alginate Hydrofibre Hydrogel Hydrocolloïde Hydrocellulaire Pansement irrigo-absorbant Hydrogel… Détersion chirurgicale et mécanique Détersion biologique : larve Détersion autolytique : pansements (alginate, irrigoabsorbant… 17 20/03/2014 + Plaie en partie bourgeonnante rouge et jaune (<40% de fibrine) TPN + Thérapie par pression négative Escarre de stade 3 ou 4 Seulement pour Détersion mécanique Curette Bistouri Hydrojet Cicatrisation dirigée Hydrocellulaires Hydrocolloïdes Alginates Hydrofibres Plaies hyperbourgeonnantes Corticoïde local + tulle ou interface Nitrate d’argent batônnet les plaies de grande taille dont la base est exposée Et sur les plaies détergées : aide au bourgeonnement Plaies très exsudative : macération Réduire l’oedème Hydrocellulaire Alginate Hydrofibre + Plaie rose + Plaie rouge Cicatrisation dirigée Hydrocolloïde Hydrocellulair e Interface/ (Tulle) Épithélialisation périphérique Greffes en pastille Épithélialisation en îlot Hydrocolloïde mince Hydrocellulaire mince Interface / (tulles) Hydrofibre mince Greffe en filet Interface Tulle Protéger la cicatrice Film de PU Hydrocolloïde mince 18 20/03/2014 Plaie « verte » Localisations particulières Pansements à l’argent ?? Antiseptiques ? = pyocyanique talon sacrum +Peau périphérique altérée Le pansement secondaire le pansement primaire Faire le diagnostic des problèmes Sur le talon avec une bande Sur le sacrum avec un film de polyuréthanne, un hydrocolloïde, un pansement absorbant (incontinence) Demander l’avis du spécialiste Traitement étiologique Traitement d’une diarrhée Ou • Détersion +++ • Augmenter le rythme des changements de pansement • Antibiotiques locaux et antiseptiques ? • Traitement antibiotique général à discuter (durée?) • Cas particulier de l’ostéite importante : IRM, biopsie osseuse (bactério) antibiothérapie adaptée prolongée + TPN ≠ ostéite corticale (détersion soins locaux pas d’antibiothérapie) Cavilon™ Renouvellement plus fréquent des pansements et des changes Collecteur fécaux (?) Bacterial burden in the wound bed Bactériologie du lit de la plaie No Host Reaction Observed …………pas de réaction de l’hôte observée …….. Contaminated/Colonised Critically Colonised Colonisation Contamination/Colonisation critique Infected Infection Nombre de bactéries Escarre infectée : traitement traitement symptomatique Crème et pansement barrières Bacterial Count Maintenir Bacterial count rising = signs of infection increase www.has.fr Le nombre de bactéries augmente = les signes d’infection augmentent Adapted from Flanagan 2003 Adapted from Flanagan 2003, pour Coloplast Juillet 2003 19 20/03/2014 + Risque d’abcès de fistules ! Distinguer colonisation et infection Antibiothérapie et chirurgie Plaies torpides +++ + Escarre + fistule + Considération technique dqq Avis chirurgical à demander : très rarement en gériatrie « Pont » • Plaie qui se creuse sous traitement • Plaie de grande taille ou très nécrosée • Structures nobles menacées (capsules, tendons, os, axes vasculo-nerveux) • Terrains particuliers (diabète, artérite, prothèse articulaire de voisinage) + Exposition d’une articulation Prothèse de hanche + Les lambeaux sont à réserver aux sujets jeunes Escarre avec tendon exposé Immobilisation sous plâtre si articulations « fonctionnelles » Si Plâtre fenêtré en face petite articulation essayer cicatrisation Cicatrisation dirigée dirigée ou TPN) Immobilisation de l’articulation Si grosse articulation ou matériel Arthrodèse Ablation du de la plaie Prothèse de genou (possibilité d’utiliser la thérapie par pression négative pour aider au bourgeonnement) Compléter avec greffe éventuellement matériel 20 20/03/2014 + + Cas clinique : ostéite du calcanéum Cas clinique : escarre du méat urinaire sur sonde Exciser l’os pour permettre la cicatrisation + Cas clinique : escarre de stade 3 : savoir attendre Retirer la sonde - KT sus pub ? L’escarre en soins palliatif Prévalence varie de 15 à 24% Objectifs Prévention de nouvelles escarres Limitation de l’extension Installer rapidement sur des supports adaptés Limiter l’inconfort psychique et physique Support de mise en décharge +++ Traitement de la douleur • Après évaluation (échelles) • Antalgiques • selon palier OMS, parfois niveau 3 d’emblée et augmentés rapidement • douleurs neurogènes : tricycliques, anticonvulsivants • Supports ++++, installation confortable, nettoyage de la plaie, choix du pansement, gestion de l’anxiété + Conclusion Accréditation EPP T2A Prise en charge multii-disciplinaire, multiprofessionnelle Transversalité +++ 21