dans le cerveau inhibe à la source la motivation et la capacité d’agir, et non parce que, sans cette
situation stressante continue sans possibilité de s’en sortir, les taux des neurotransmetteurs de la
bonne humeur et de l’action resteraient au beau fixe.
Les ISRS sont devenus les « vitamines » de ceux qui ont du mal à tenir le coup et les médicaments
de ceux qui n’ont plus la force de résister. Les ISRS sont devenus la solution individuelle à ce
problème de société qu’est un mode de vie toujours plus compliqué, rapide, exigeant, onéreux et
sans repos. Un mode de vie qui épuise les forces vitales d’un nombre considérable et croissant de
gens sans jamais leur donner vraiment ce qu’ils attendent en retour de leur très grand
investissement d’énergie.
Un mode de vie qui rend malade
L’individu « normal » fait face à des engagements financiers importants, à une vie
professionnelle où l’on exige une performance sans faute malgré une charge de travail très grande
et un contexte de contraintes importantes, le tout sans soutien suffisant. Le temps lui fait
chroniquement défaut, sa vie familiale est exigeante et sa vie de couple n’est pas de tout repos, si
l’on se fie au nombre important et grandissant des divorces et des séparations.
En pratique, cela signifie que beaucoup de gens se lèvent le matin fatigués, avec devant eux une
lourde journée : préparation des enfants pour l’école, transport, journée éprouvante au travail,
retour pressé à la maison dans le transport en commun bondé ou dans la circulation aux heures de
pointe, repas, assistance aux devoirs et leçons, tâches ménagères usuelles, parfois un peu, parfois
beaucoup de travail, toilette et dodo parce que, demain, ça recommence. Et ces dettes qui n’en
finissent plus, et ce temps qui me manque, et Sophie qui m’inquiète, et … Pas si facile de
s’endormir avec tous ces tracas…
« Docteur, je dors mal, je digère mal, j’ai mal partout, je n’en peux plus, pouvez-vous m’aider? »
Et voilà les ISRS.
Diminution de sérotonine, de noradrénaline, de dopamine? Oui et non…
Des choix difficiles
Nombre de personnes chez qui on diagnostique un pré-diabète se retrouvent devant une
alternative : ou bien elles iront vers un mode de vie plus sain (activité physique, perte de poids,
diminution du stress, repos suffisant, alimentation saine) ou bien une médication viendra
compenser.
Le même choix se pose à ceux et celles qui se retrouvent coincés dans une vie stressante dont le
contrôle leur demande une énergie folle : ou bien ils s’inspireront de la maxime « un esprit sain